Annexe A : Rapport final de la représentante spéciale de la ministre sur le processus de collaboration sur l'inscription des Indiens, l'appartenance à une bande et la citoyenneté des Premières Nations

Présenté à : l'honorable Carolyn Bennett, Ministre des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord

Par : Claudette Dumont Smith, Représentante spéciale de la ministre
Mai 2019

Les opinions et les points de vue exprimés dans le présent rapport sont ceux de Claudette Dumont Smith, la représentante spéciale de la ministre pour le processus de collaboration sur l'inscription des Indiens, l'appartenance à une bande et la citoyenneté des Premières Nations. Ils ne constituent pas nécessairement les opinions ou les points de vue du gouvernement du Canada.

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Préambule

Depuis 1869, les femmes indiennes,Note de bas de page 1 ainsi que leurs descendants, continuent de subir les effets négatifs de la discrimination. L'inégalité entre les hommes et les femmes s'est manifestée pour la première fois dans L'Acte pour encourager la civilisation graduelle.Note de bas de page 2 Selon cette loi, une Indienne qui épousait un non-Indien perdait son statut de membre de sa bande, tandis qu'une non-Indienne qui épousait un Indien devenait membre de la bande.

La Loi sur les Indiens de 1876 continuait d'être discriminatoire à l'endroit des Indiennes en maintenant la règle relative au « mariage à un autre qu'un Indien ». La perte d'appartenance à une bande à titre d'Indien en vertu de cette règle ne s'appliquait qu'aux femmes. De plus, les enfants des femmes ayant épousé un non-Indien n'obtenaient pas le statut d'Indiens en vertu de la Loi, contrairement aux enfants d'Indiens ayant épousé une non-Indienne.

En 1951, la Loi sur les Indiens a été modifiée afin d'établir un registre centralisé des Indiens, lequel devait être administré par un registraire des Indiens. L'article 11 de la Loi de 1951 conférait au gouvernement fédéral le pouvoir de déterminer qui pouvait obtenir le statut d'Indien « inscrit », tandis que l'article 12 l'habilitait à déterminer qui n'avait pas le droit à l'inscription. Les droits, comme celui de vivre dans une réserve, de voter aux élections d'une bande, de partager les fonds d'une bande, de posséder des biens et d'hériter de biens dans une réserve n'étaient conférés qu'aux membres inscrits de la bande. En vertu de la Loi sur les Indiens, le gouvernement fédéral conserve, à ce jour, le contrôle exclusif sur l'admissibilité à l'inscription à titre d'Indien.

En raison de pressions nationales et internationales, plusieurs modifications ont été apportées à la Loi sur les Indiens en vue de corriger le traitement discriminatoire existant et flagrant des femmes autochtones et de leurs descendants. Plus particulièrement, le projet de loi C-31, qui est entré en vigueur le 17 avril 1985, abordait, dans une certaine mesure, les iniquités fondées sur le sexe dans la Loi sur les Indiens. Grâce au projet de loi C-31, la règle d'« exclusion par mariage », la règle de la mère/grand-mère, ainsi que les dispositions liées à l'émancipation, ont été retirées de la Loi sur les Indiens. Toutefois, la règle de l'exclusion de la deuxième génération a été mise en œuvre.

En 2010, d'autres modifications ont été apportées à la Loi sur les Indiens aux termes du projet de loi C-3, la Loi sur l'Équité entre les sexes relativement à l'inscription au Registre des Indiens, conférant ainsi le droit à l'inscription aux petits-enfants de femmes qui avaient perdu leur statut par suite de leur mariage à un non-Indien.

Le projet de loi S-3,Note de bas de page 3 qui a été promulgué en 2017, a apporté d'autres modifications à la Loi sur les Indiens en traitant les iniquités continues fondées sur le sexe. L'affaire Descheneaux, présentée à la Cour supérieure du Québec, a établi que les catégories d'inscription des Indiens différaient en fonction du sexe de la personne inscrite, entraînant ainsi des différences à l'égard de chacun en ce qui concerne leur capacité d'acquérir et de transférer le statut à leurs descendants. Même si le projet de loi S-3 a corrigé le problème lié aux frères et sœurs et aux cousins, ainsi qu'aux enfants mineurs omis et aux ascendants non déclarés, des iniquités fondées sur le sexe persistent jusqu'à ce que les modifications reportées entrent en vigueur.

Selon le projet de loi S-3, l'élimination de la date limite de 1951 de la Loi sur les Indiens, avec le report de sa date d'entrée en vigueur, permettra de réduire davantage la discrimination continue dont sont victimes les Indiennes et leurs descendants. Grâce à l'élimination de cette date, les descendants des femmes ayant perdu leur droit d'appartenance à une bande par suite de leur mariage avec un non-Indien entre 1869 et 1951 seront admissibles au statut d'Indien.

La disposition sur l'élimination de la date limite de 1951 entrera en vigueur à la suite des consultations avec les Premières Nations dans le cadre du processus de collaboration sur l'inscription des Indiens, l'appartenance à une bande et la citoyenneté des Premières Nations. D'autres iniquités résiduelles (par exemple, l'adoption, la règle de l'exclusion après la deuxième génération, l'émancipation, l'ascendance inconnue ou non déclarée, la désinscription volontaire, les catégories d'inscription des Indiens, les questions transfrontalières, les enfants de parents de même sexe et les identités non cisgenres en lien avec l'inscription des Indiens et l'appartenance à une bande) ont été soulevées aux fins de discussion dans le cadre du processus de consultation, tout comme le rôle continu du gouvernement fédéral dans la détermination du statut d'Indien et de l'appartenance à une bande.

Mandat

En juin 2018, j'ai été nommée au poste de représentante spéciale de la ministre (RSM) par l'honorable Carolyn Bennett, ministre des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord (RCAANC).

Voici en quoi consiste mon mandat :

À compter de la fin du mois de novembre jusqu'au mois de mai 2019, je me suis rendue à 14 activités régionales centralesNote de bas de page 4 et j'ai assisté, en tant qu'observatrice, à plusieurs séances communautaires lorsque ma présence était demandée.

Les invitations à assister aux activités régionales de deux jours ont été envoyées à tous les chefs ou à un représentant officiel communautaire. Un total de 650 participants représentant 395 collectivités des Premières Nations ou des conseils tribaux se sont inscrits aux 14 activités régionales. De plus, 424 ont participé aux 13 séances de consultation communautaire. Vous trouverez ci-joint une liste des collectivités des Premières Nations et des conseils tribaux qui y étaient représentés, ainsi que des séances communautaires auxquelles j'ai assisté (voir les annexes A et C).

En plus des séances régionales et communautaires, d'autres réunions ont eu lieu avec des universitaires, des experts et des personnes concernées afin d'obtenir des commentaires additionnels (voir les annexes B et D). Un total de 5 séances avec des groupes d'experts étaient prévues, mais 3 d'entre elles ont été annulées en raison des délais et des calendriers des universitaires et des experts. Les séances avec les groupes d'experts ont eu lieu à Moncton, au Nouveau Brunswick et à Regina, en Saskatchewan. Six autres réunions ont été convoquées tout au long du processus de collaboration avec des personnes concernées, des experts et des leaders politiques qui souhaitaient me rencontrer dans un milieu plus privé.

Le présent rapport s'appuie sur des renseignements que j'ai obtenus lors des activités régionales et communautaires, dans des commentaires écrits, lors d'autres réunions tenues pendant le Processus de collaboration, ainsi que dans des documents du gouvernement ou des tribunaux. J'espère sincèrement qu'il reflètera avec exactitude les points de vue, les défis et les solutions identifiés par les dirigeants des Premières Nations et les personnes concernées au sujet de l'inscription des Indiens, de l'appartenance à une bande et de la citoyenneté des Premières Nations.

Introduction

En se fondant sur l'arrêt Descheneaux de 2015, la Cour supérieure du Québec (CSQ) a demandé au Canada d'aborder les alinéas 6(1)a), c) et f) et le paragraphe 6(2) de la Loi sur les Indiens puisque ces dispositions portaient atteinte de façon injustifiée aux droits à l'égalité garantis par la Charte canadienne des droits et libertés. La CSQ a également suggéré que le Canada aborde d'autres iniquités résiduelles de la Loi sur les Indiens. Le Canada a répondu à l'aide du projet de loi S-3, Loi modifiant la Loi sur les Indiens, qui a été présenté devant le Sénat du Canada en octobre 2016. Le Comité sénatorial permanent des Peuples autochtones a adopté le projet de loi S-3 en novembre 2017, puis celui-ci a reçu la sanction royale le 12 décembre 2017.

En 2016, le Canada a proposé une approche en 2 étapes en réponse à la décision rendue dans l'affaire Descheneaux. À la première étape, la loi, qui est entrée en vigueur le 22 décembre 2017, abordait les iniquités fondées sur le sexe relativement à la question des cousins et des frères et sœurs, des mineurs omis et des ascendants inconnus ou non déclarés.

La deuxième étape, qui englobait un processus de consultation préalable auprès des Premières Nations et des organisations autochtones, a été amorcée en octobre 2017. La contribution des Premières Nations et des organisations autochtones a été demandée dès le début en vue de la conception conjointe du processus de collaboration aux fins de consultations sur l'élimination de la date limite de 1951 et sur la réforme générale de la Loi sur les Indiens en ce qui concerne l'inscription des Indiens, l'appartenance à une bande et la citoyenneté des Premières Nations.

L'étape de la conception conjointe du processus de collaboration a eu lieu entre le 31 octobre 2017 et le 31 mars 2018. Selon les commentaires reçus, il a été recommandé que le processus de collaboration soit inclusif, souple et effectué comme suit :

Le processus de collaboration a été planifié en conséquence :

Selon l'étape de la conception conjointe, les 3 thèmes de discussions suivants ont été relevés pour orienter les séances de consultation :

  1. Mise en œuvre de l'élimination de la date limite de 1951.
  2. Iniquités résiduelles liées à l'inscription et à l'appartenance en vertu de la Loi sur les Indiens.
  3. Responsabilité exclusive des Premières Nations de déterminer l'appartenance ou la citoyenneté au-delà de la Loi sur les Indiens.

Le présent rapport résumera mes observations générales et comprendra des recommandations sur la mise en œuvre de l'élimination de la date limite de 1951 et la future réforme législative fondées sur les activités du processus de collaboration.

Résultats et recommandations découlant du processus de consultation

Thème 1 : Répercussions de l'élimination de la date limite de 1951 de la Loi sur les Indiens

Les participants ont déclaré que la discrimination et l'inégalité à l'endroit des Indiennes découlaient du processus de colonisation et étaient légiférées par la Loi sur les Indiens. L'élimination de la date limite de 1951 permettra de « s'assurer que les femmes détiennent les mêmes droits que leurs homologues masculins. » Le sentiment de vouloir « corriger » la situation des femmes autochtones qui ont été, et sont toujours, victimes de discrimination a été constaté tout au long du processus de collaboration.

D'autres ont déclaré que la date limite de 1951 ne devrait pas être examinée de manière isolée puisqu'il existe de nombreux enjeux qui se chevauchent et qui doivent être pris en compte. Néanmoins, selon l'opinion générale, une planification adéquate et des ressources suffisantes pourraient permettre aux Premières Nations de gérer les impacts de l'élimination de la date limite de 1951. Toutefois, bon nombre de participants ont mentionné qu'ils avaient besoin de plus de temps pour discuter des répercussions imprévues avec les membres de leur collectivité et de s'y préparer.

Les participants étaient d'avis que l'augmentation du nombre de membres pourrait contribuer à renforcer la collectivité. Toutefois, les répercussions différeront en fonction de la taille de la collectivité, du type de gouvernance et du fait d'être visée ou non par un traité. Bon nombre de participants ont clairement affirmé que le Canada ne devait ni négliger ni renoncer à ses obligations de fiduciaire envers les Premières Nations en apportant des modifications à la Loi sur les Indiens, comme celles qui sont mises en œuvre dans le cadre du projet de loi S-3. De plus, les promesses faites dans les traités avec la Couronne doivent être respectées et protégées tout au long de ce processus.

De nombreuses considérations et de nombreux défis ont été soulevés par les participants au sujet de l'élimination de la date limite de 1951. La question qui a été soulevée le plus souvent était la nécessité d'avoir suffisamment de fonds avant, pendant et après la mise en œuvre de l'élimination de la date limite de 1951.

Afin de bien mettre en œuvre la disposition sur l'élimination de la date limite de 1951, les participants ont affirmé que des fonds sont nécessaires dès le début afin de permettre aux collectivités de consulter et d'informer leurs membres des modifications à venir dans la Loi sur les Indiens par suite du projet de loi S-3. Ils ont également indiqué le besoin immédiat d'un financement accru du programme à l'intention des agents d'inscription puisque leur charge de travail augmentera considérablement au moment de la mise en œuvre de l'élimination de la date limite de 1951. De plus, des fonds pour les chercheurs et les généalogistes seront requis pour aider les collectivités à répondre aux demandes individuelles d'appartenance, et des ressources supplémentaires seront nécessaires pour accroître la capacité à l'échelle nationale afin de répondre à la demande d'inscription accrue.

Le financement de nombreux programmes et services communautaires ne répond pas au besoin actuel et, par conséquent, l'ajout de nouveaux membres dans les collectivités sans fonds supplémentaires constituait une préoccupation pour les participants. Des fonds supplémentaires doivent être fournis dans tous les secteurs de programmes afin de répondre au nombre prévu de nouvelles inscriptions aux fins des services sociaux, des logements, de l'éducation, de la santé et des services de police. Le même accès aux programmes et services financés par le gouvernement fédéral doit être mis à la disposition des nouveaux membres qui souhaitent retourner dans leur collectivité d'origine.

Tout aussi importante est la nécessité d'accroître l'assise territoriale et de tenir compte de l'incidence que le nombre accru de membres aura sur l'environnement. Les pratiques traditionnelles de chasse, de pêche et de rassemblement y compris les connaissances des pratiques culturelles des collectivités doivent être communiquées aux nouveaux membres.

Selon les participants, le gouvernement peut aider à répondre aux répercussions de l'élimination de la date limite de 1951 de plusieurs façons. Les répercussions, négatives et positives, peuvent être mieux gérées à l'aide d'une bonne planification qui exigera un financement nouveau et accru.

Afin de permettre une intégration harmonieuse des nouveaux membres de la collectivité, les participants demandent des fonds pour convoquer des séances d'information communautaires sur le projet de loi S-3 en général et sur la date limite de 1951 en particulier. Cela est considéré comme une première étape importante du processus.

On a souligné que le Canada doit changer les formules de financement existantes des Premières Nations afin de répondre à la demande accrue attribuable à l'élimination de la date limite de 1951. Le financement doit être augmenté aux fins des frais administratifs, y compris l'infrastructure et tous les programmes financés par le gouvernement fédéral et destinés aux Premières Nations, comme le logement, la santé, l'éducation, les services sociaux et les services de police. La question relative à la nécessité d'un financement accru a été soulignée au cours de toutes les séances régionales et communautaires auxquelles j'ai assisté.

Une question qui a été soulevée souvent au cours des séances régionales et communautaires est la nécessité d'accroître l'assise territoriale des réserves, que bon nombre de participants jugeaient insuffisante à l'état actuel, pour répondre à la croissance de la population inscrite dans les réserves. En conséquence, l'assise territoriale des réserves doit être élargie, et bon nombre ont exprimé des frustrations quant au processus d'ajouts aux réserves (AR). Le processus est compliqué et long, et les participants ont demandé qu'il soit amélioré en général compte tenu de la date limite de 1951.

Les administrateurs de l'inscription des Indiens (AII) jouent un rôle clé pour aider les membres de la bande relativement au processus de demande de statut d'Indien et de délivrance de certificats de statut d'Indien. Les AII qui ont assisté aux activités régionales ont déclaré qu'il est nécessaire d'accroître leur capacité et de leur donner une formation supplémentaire en vue de traiter les complexités liées à la date limite de 1951. En outre, il est nécessaire d'avoir accès à des généalogistes et à des données historiques au fur et à mesure des besoins.

Le gouvernement doit également fournir un accès en temps opportun aux dossiers qu'il détient, comme les listes de paie des bandes et des traités de 1951, ainsi qu'aux autres documents d'archives. Une aide est également nécessaire pour accéder aux données de recensement, aux dossiers détenus par les églises et aux dossiers d'adoption, y compris le nom des personnes prises en charge pendant la rafle des années 60 en vue de retracer l'ascendance ou de communiquer avec elles puisque bon nombre seront admissibles à l'inscription.

Un financement afin de communiquer avec les membres qui vivent à l'extérieur de la réserve et d'élaborer des activités qui les aideront à rétablir des liens avec leur culture et leurs traditions a également été mentionné. La sensibilisation des nouveaux membres aux pratiques et à la culture de la collectivité favorisera l'acceptation communautaire et la prévention de malentendus entre les membres de la collectivité établis et ceux qui souhaitent y revenir.

Recommandations : Date limite de 1951

Afin d'aborder la discrimination continue des Indiennes découlant de la création du registre le 4 septembre 1951, il est recommandé que :

1.1  La date limite de 1951 soit éliminée par décret en juin 2019.

1.2  Les femmes indiennes et leurs descendants, à compter de 1869, obtiennent un statut et une catégorie d'appartenance égaux à ceux des hommes indiens et de leurs descendants. Une fois que les modifications du projet de loi S-3 devant entrer en vigueur à une date ultérieure auront été appliquées, cette recommandation sera honorée.

1.3  Le gouvernement du Canada fournisse un financement aux collectivités afin qu'elles tiennent des séances d'information avec les membres de la collectivité sur la date limite de 1951 et la réforme législative à venir.

1.4  Le gouvernement du Canada fournisse les fonds nécessaires pour accroître la capacité financière administrative et en ressources humaines en vue de gérer de manière efficace l'élimination de la date limite de 1951 à l'échelle communautaire et nationale.

1.5  Le gouvernement du Canada change les formules de financement actuelles des programmes financés par le gouvernement fédéral, tel que cela est indiqué ci-dessus, qui sont à la disposition des Premières Nations afin de répondre rapidement au besoin accru en services aux Indiennes et à leurs descendants.

1.6  Le gouvernement du Canada apporte des rajustements immédiats aux demandes d'AR et réponde plus efficacement et rapidement après la mise en œuvre de l'élimination de la date limite de 1951.

Thème 2 : Iniquités résiduelles liées à l'inscription et à l'appartenance en vertu de la Loi sur les Indiens

En premier lieu, le temps pour tenir une consultation adéquate aux fins de dialogue et pour élaborer et recommander des solutions relatives à plusieurs iniquités résiduelles dans la Loi sur les Indiens était insuffisant tant pour les activités régionales que pour les activités communautaires. Cela a été mentionné lors de toutes les activités auxquelles j'ai assisté. Les iniquités résiduelles, surtout la règle de l'exclusion après la deuxième génération, la désinscription et l'adoption, par exemple, exigent davantage de temps afin que les participants comprennent leurs répercussions et élaborent des recommandations convenables pour y donner suite. Même si le temps était limité, les participants ont fourni des commentaires pour y donner suite.

Il y avait un accord général selon lequel les iniquités résiduelles enchâssées dans la Loi sur les Indiens devraient être abordées puisqu'elles continuent d'avoir une incidence négative sur les familles, les communautés, et le pays en général. Les participants ont déclaré que cela est décourageant lorsque certains membres et familles d'une collectivité sont inscrits et d'autres sont refusés compte tenu d'un ensemble de dispositions prévues dans la Loi sur les Indiens. On a fait remarquer que ces iniquités touchent tous les âges et que « ce n'est que lorsqu'ils arrivent à la garderie que les enfants comprennent qu'ils n'ont pas les mêmes droits et le même accès aux services que les autres enfants. Pour la première fois, ils ne sont pas égaux aux autres enfants. »

Règle de l'exclusion après la deuxième génération

Il ne fait aucun doute que l'iniquité la plus préoccupante qui a été soulevée tout au long du processus de collaboration était celle de la règle de l'exclusion après la deuxième génération. Les conséquences de cette iniquité sont ressenties dans la collectivité et parmi les familles où certains membres de la famille sont inscrits et d'autres sont inadmissibles malgré les modifications législatives récentes découlant du projet de loi S-3. La règle de l'exclusion après la deuxième génération touche chaque Première Nation, peu importe le genre, l'origine, le lieu de résidence ou la situation de famille des gens.

L'iniquité relative à la règle de l'exclusion après la deuxième génération a des conséquences plus graves dans les collectivités de faible population, qui ne sont pas isolées et où il y a plus de cas de mariage à un non-Indien. Cela donnera inévitablement lieu à un nombre important d'enfants qui sont nés d'un parent ayant le statut d'Indien, mais qui sont inadmissibles au statut d'Indien en raison de cette règle. Cette iniquité entraînera l'élimination progressive des personnes admissibles à l'inscription à titre d'Indien. Certaines collectivités subiront cette conséquence à l'égard de la prochaine génération alors que la plupart des collectivités des Premières Nations, peu importe leur emplacement, subiront cette conséquence au cours des 4 prochaines générations. Le résultat final est que dans un avenir pas si lointain, certaines collectivités n'auront plus d'Indiens inscrits ou le nombre d'Indiens « inscrits » aura baissé considérablement.

Recommandations : Règle de l'exclusion après la deuxième génération

L'iniquité de la règle de l'exclusion après la deuxième génération touchera les collectivités des Premières Nations à différents moments et à divers niveaux au point que certaines collectivités n'auront aucun enfant admissible à l'inscription au statut d'Indien au cours de la prochaine génération. Par conséquent, il est recommandé que :

2.1  Les Premières Nations, en collaboration avec le gouvernement, exercent des activités urgentes de sensibilisation à ce problème et à son incidence sur les collectivités des Premières Nations.

2.2  Un processus de consultation distinct et approfondi soit mis en place en vue d'élaborer des solutions pour éliminer cette iniquité et la règle de l'exclusion après la deuxième génération.

Émancipation

Le processus d'émancipation a commencé en 1869. L'objectif sous jacent de l'émancipation était d'assimiler les Indiens à la société ordinaire et, du coup, de les rendre inadmissibles à l'inscription à la liste de bande (avant 1951) ou au statut d'Indien (après 1951) rompant ainsi légalement leurs liens avec leur collectivité.

Les Indiens étaient émancipés des façons suivantes avant l'adoption du projet de loi C-31 :

  • mariage d'une Indienne avec un non-Indien;
    • cette forme d'émancipation visait uniquement les femmes indiennes de 1869 à 1985 (émancipation involontaire).
  • un Indien de l'un ou l'autre sexe, entre 1876 et 1920, était émancipé dans les cas suivants :
    • s'il obtenait un diplôme universitaire et entrait dans la profession médicale ou juridique (émancipation involontaire);
    • s'il obtenait un diplôme universitaire et était jugé être civilisé en fonction de l'exigence en matière d'émancipation (émancipation involontaire);
    • s'il devenait membre du clergé (émancipation involontaire).
  • un Indien pouvait également être émancipé en présentant une demande assortie d'une preuve qu'il était civilisé et acceptable à la société;
    • cette forme d'émancipation s'appliquait de 1876 à 1985 (émancipation volontaire).

Les enfants nés d'Indiens émancipés étaient également considérés comme émancipés.

Les personnes s'émancipaient ou étaient émancipées pour de nombreuses raisons. Les hommes choisissaient de s'émanciper afin d'empêcher que leurs enfants ne leur soient enlevés et envoyés aux pensionnats indiens, afin de défendre le pays, ou même afin d'être en mesure de chasser et de pêcher pour nourrir leur famille. D'autres étaient émancipés involontairement s'ils choisissaient de poursuivre des études universitaires ou devenaient membres du clergé. L'émancipation volontaire et involontaire continuent toutes deux d'avoir une incidence sur les descendants des hommes et des femmes.

Dans un cas particulier, les membres d'une collectivité en Ontario ont choisi de s'émanciper afin de retrouver les droits de chasse et de pêche auxquels ils avaient renoncé en signant le Traité Williams de 1923. Ils l'ont fait afin de pouvoir nourrir leur famille. Cela continue d'avoir une incidence profonde sur la collectivité puisque la plupart des membres sont maintenant inscrits en vertu du paragraphe 6(2). On prévoit qu'au cours des 20 prochaines années environ, le nombre d'enfants admissibles à l'inscription dans cette collectivité chutera considérablement.

Bon nombre ont indiqué que l'émancipation constitue une question de droits de la personne et estiment que ceux qui ont été émancipés involontairement et leurs descendants, qui n'avaient aucun choix, devraient immédiatement obtenir le statut d'Indien en vertu du paragraphe 6(1) et devraient être indemnisés.

Recommandations : Émancipation

La politique d'émancipation a eu des répercussions graves sur les Premières Nations. Ces répercussions continuent de toucher les descendants de ceux qui ont été émancipés dès 1869 malgré les modifications apportées à la Loi sur les Indiens. Les iniquités résiduelles découlant du processus d'émancipation doivent être abordées.

2.3  Le gouvernement doit fournir le nom de toutes les personnes qui ont été émancipées à compter de 1876 à leur collectivité d'origine afin qu'elle puisse retracer l'ascendance de leurs descendants et que leur statut soit rétabli.

2.4  Le statut de toutes les personnes qui sont actuellement classées aux termes du paragraphe 6(2) en raison du processus d'émancipation devrait être rétabli au statut d'Indien au titre du paragraphe 6(1).

Catégories d'inscription au registre des Indiens

Il existe 2 grandes catégories d'inscription à titre d'Indien en vertu de la Loi sur les Indiens. Si les 2 parents sont inscrits ou sont admissibles à l'inscription au « statut », ils ont le droit de s'inscrire aux termes du paragraphe 6(1). Si 1 seul parent est réputé avoir droit au « statut », les enfants sont inscrits en vertu du paragraphe 6(2). La transmission du statut d'Indien dépend de l'une ou l'autre de ces catégories dont la capacité de transmission du statut est moindre si la personne est inscrite en vertu du paragraphe 6(2). Il existe 14 sous-catégories en vertu du paragraphe 6(1) dont chaque alinéa fournit une explication aux fins de l'inscription.

Selon certains participants, les Indiennes continuent d'être victimes de discrimination en vertu de l'alinéa 6(1)c) de la Loi sur les Indiens, un alinéa créé par le projet de loi C-31. Le statut des femmes et de leurs descendants nés avant 1985 a été rétabli selon cette catégorie, tandis que le statut des hommes et de leurs descendants est classé en vertu de l'alinéa 6(1)a).

Recommandations : Catégories d'inscription au registre des Indiens

2.5  Que le gouvernement aborde la discrimination continue envers les Indiennes et leurs descendants découlant de la catégorie de l'alinéa 6(1)c) de la Loi sur les Indiens et modifie la catégorie des femmes, passant du statut de l'alinéa 6(1)c) à celui de l'alinéa 6(1)a) d'ici juin 2019.

Paternité inconnue ou non déclarée

Avant l'adoption du projet de loi S-3, les enfants qui avaient un parent ou un parent non déclaré subissaient des conséquences quant à la façon dont ils étaient inscrits. On supposait qu'un père inconnu ou non déclaré n'avait pas le droit de s'inscrire au registre des Indiens et, par conséquent, l'inscription de l'enfant était fondée sur le parent admissible à l'inscription au registre des Indiens, de sorte que l'enfant était inscrit en vertu du paragraphe 6(2) ou, dans certains cas, il n'y était pas du tout admissible.

Il incombait au demandeur, des femmes dans la plupart des cas, de soumettre au registraire une preuve du statut d'Indien du père. La Cour d'appel de l'Ontario a conclu que le fardeau de fournir une preuve de l'ascendance était injuste pour une femme par rapport aux hommes. En outre, la Cour a conclu que la Loi sur les Indiens n'exige pas une telle preuve aux fins de l'inscription au registre des Indiens.

Cette iniquité a été abordée dans le projet de loi S-3. Le registraire doit maintenant appliquer les règles suivantes relativement à la paternité inconnue ou non déclarée :

  • une certaine souplesse en ce qui concerne les types de preuves qui peuvent être présentées;
  • la prépondérance des probabilités d'avoir un parent, un grand-parent ou un ancêtre ayant droit au statut d'Indien.
Recommandations : Paternité inconnue ou non déclarée

Adopté avec le projet de loi S-3 (le 12 décembre 2017).

Questions transfrontalières

« En tant que nations, nous nous reconnaissons comme nations. Le Traité de Jay a abordé cette question. » Des questions transfrontalières ont été soulevées par des participants dont les collectivités sont situées près de la frontière avec les États-Unis (É.-U.) et qui entretiennent toujours de solides liens familiaux et culturels avec des Autochtones américains des États-Unis.

La question du mariage et de la naissance d'enfants entre Autochtones du Canada et Autochtones américains soulève une grande injustice, car les enfants de ces unions ont des parents qui sont tous deux « Indiens » et souvent de la même Nation, mais ils ne sont pas inscrits au Canada en vertu du paragraphe 6(2) parce que l'Autochtone américain n'est pas reconnu à titre d'Indien inscrit au Canada. Cette situation a été largement considérée comme injuste et comme une iniquité dont il faut tenir compte dans l'examen d'autres iniquités de la Loi sur les Indiens.

Recommandations : Questions transfrontalières

Il n'y avait pas de frontière entre le Canada et les États-Unis avant l'arrivée des colons. Les territoires des nations indiennes s'étendaient aux deux pays. Depuis l'établissement de la frontière entre le Canada et les États-Unis, les rapports réciproques et les liens de parenté ont été touchés. Il est recommandé que :

2.6  Quel que soit le pays de citoyenneté des parents indiens, les enfants nés de citoyens autochtones du Canada et des États-Unis soient inscrits au Canada en vertu du paragraphe 6(1).

2.7  Les enfants nés d'un parent autochtone du Canada et d'un parent autochtone américain aient la double citoyenneté à la naissance.

Adoption

L'adoption a fait l'objet de nombreuses discussions. Les participants étaient particulièrement préoccupés par la perte de leurs membres due au processus d'adoption. Ils veulent avoir accès aux dossiers d'adoption afin de ramener leurs membres dans la collectivité. Cette question a été particulièrement soulignée lors des activités dans la région de l'Atlantique, car les dossiers d'adoption en Nouvelle-Écosse demeurent « fermés ». Ils ont déclaré que, dans le passé, de nombreux enfants ont été retirés des collectivités sans consentement pour ensuite être adoptés.

Une préoccupation soulevée à plusieurs reprises est celle de l'adoption d'enfants non indiens qui peuvent obtenir le plein statut lorsqu'ils sont adoptés par des Indiens. Bien qu'ils n'aient pas de sang indien, ils peuvent transmettre le statut à leurs descendants. Cette situation est perçue comme étant injuste, et il a été mentionné que la collectivité devrait participer davantage au processus d'adoption et avoir son mot à dire quant aux personnes qui peuvent être membres d'une bande ou d'une collectivité.

Recommandations : Adoption

De nombreux enfants indiens qui ont le droit d'être inscrits comme Indiens ont été adoptés à l'extérieur de leur collectivité. Les noms des personnes adoptées devraient être fournis aux collectivités des Premières Nations afin que ces personnes et leurs descendants puissent être retracés et ajoutés à la liste des membres.

2.8  Le gouvernement doit aider les Premières Nations à identifier les personnes qui ont été adoptées en leur donnant accès aux listes et dossiers d'adoption en conformité avec les lois sur la protection des renseignements personnels.

2.9  Le gouvernement doit soulever cette question lors des tables rondes fédérales, provinciales et territoriales afin de mettre au point des stratégies visant à donner aux Premières Nations l'accès aux listes et dossiers provinciaux et territoriaux d'adoption « fermés », le cas échéant.

2.10  Le gouvernement doit reconnaître et accorder le statut d'Indien et la citoyenneté canadienne aux enfants qui ont été adoptés à l'étranger.

2.11  Les collectivités des Premières Nations devraient avoir le pouvoir de déterminer si les enfants adoptés peuvent être inscrits à titre d'Indiens de leur bande.

Enfants de parents de même sexe

Un enfant de parents de même sexe peut être inscrit si l'un des parents est inscrit conformément aux règles d'inscription de la Loi sur les Indiens. Il y a toutefois un problème à régler pour les parents de même sexe, car il faut fournir le nom de famille du père et le nom de jeune fille de la mère dans la demande d'inscription. Cette exigence ne devrait pas s'appliquer aux couples de même sexe. Elle pourrait les obliger à inclure le nom d'un parent qui n'a rien à voir dans les circonstances et qui pourrait causer des problèmes plus tard.

Recommandations : Enfants de parents de même sexe

L'exigence d'avoir le nom de famille du père et le nom de jeune fille de la mère pour les enfants de parents de même sexe peut entraîner la présentation de faux renseignements pouvant mener à des problèmes juridiques ultérieurs.

2.12  Le gouvernement doit apporter des modifications au formulaire d'inscription actuel pour permettre aux couples de même sexe d'écrire leurs noms à titre de parents des enfants.

Désinscription

La Loi sur les Indiens ne prévoit actuellement aucune disposition pour la désinscription. La désinscription permettrait le retrait du nom d'une personne inscrite du Registre des Indiens. Les gens peuvent demander leur désinscription pour plusieurs raisons, par exemple pour s'identifier et s'inscrire comme Métis, pour appartenir à une tribu amérindienne ou pour des raisons personnelles. Quelle que soit la raison, cette option devrait faire l'objet d'une disposition de la Loi sur les Indiens. Pour les bandes visées par l'article 11, le nom de la personne serait également retiré de la liste de la bande; toutefois, pour les bandes visées par l'article 10 ou celles visées par des ententes sur l'autonomie gouvernementale, le processus de suppression d'un nom et les conséquences de la présentation de cette demande seraient à la discrétion de la bande ou dépendraient des stipulations de l'entente sur l'autonomie gouvernementale. Une personne qui opte pour la désinscription pourrait perdre l'accès aux prestations et aux services offerts aux Indiens inscrits, mais son droit à l'inscription serait maintenu.

Recommandations : Désinscription

La Loi sur les Indiens doit inclure une disposition permettant à une personne de se désinscrire au statut d'Indien. L'absence de cette disposition dans la Loi sur les Indiens empêche une personne de devenir membre du groupe ou de la Nation qu'elle a choisi pour des raisons d'identité, de culture et de citoyenneté.

2.13  La Loi sur les Indiens devrait contenir une disposition pour permettre aux personnes de se désinscrire au statut d'Indien.

2.14  Les descendants des personnes qui se sont désinscrites ne perdraient pas leurs droits d'être inscrits si cette disposition était ajoutée.

2.15  Les personnes qui souhaitent s'identifier comme Métis devraient être autorisées à se désinscrire sur demande.

Identités non cisgenres

La Loi sur les Indiens ne traite pas de la diversité de genre; toutefois, toutes les iniquités fondées sur le sexe ont été éliminées en vertu des modifications apportées au projet de loi S-3. Les modifications sont non genrées et doivent être appliquées également, quelle que soit l'identité ou l'expression de genre et conformément à la Charte canadienne des droits et libertés et au Code criminel.

La diversité de genre comprend les personnes auxquelles on a attribué un sexe à la naissance, mais qui peuvent par la suite s'identifier au sexe opposé, avec une combinaison de genres ou sans identité de genre, comme une personne transgenre, non cisgenre ou non binaire. À l'heure actuelle, l'inscription des Indiens fait uniquement référence au sexe inscrit officiellement à la naissance et ne reconnaît pas la diversité de genre.

Recommandations : Identités transcendant le genre

Bien que des modifications non genrées aient été apportées en vertu du projet de loi S-3, elles ne sont pas prises en compte dans les formulaires d'inscription ou les cartes de statut.

2.16  L'inscription au statut d'Indien et les cartes de statut doivent inclure une option de non-binarité pour tenir compte de ce choix.

Thème 3 : Responsabilité exclusive des Premières Nations de déterminer l'appartenance ou la citoyenneté (au-delà de la Loi sur les Indiens)

La majorité des participants ont convenu que la détermination de l'appartenance est une responsabilité des Premières Nations et « n'a pas été abandonnée; nous en avons toujours été responsables et nous devons en assumer la responsabilité. Nous n'avons pas abandonné cette responsabilité ». Le contrôle de l'appartenance par les Premières Nations éliminera les différentes catégories de statut créées par les dispositions relatives à l'inscription de la Loi sur les Indiens. L'appartenance à une collectivité, comme c'était le cas par le passé, devrait reposer sur la connaissance des aînés et de la lignée familiale ainsi que sur les lois traditionnelles. Plusieurs étaient d'avis que le droit de déterminer qui est membre d'une collectivité relève de l'autodétermination et sous-tend un principe fondamental d'autonomie gouvernementale.

Pour beaucoup, il est important d'avoir le contrôle de l'appartenance. Il a souvent été rappelé que le système actuel a permis à des personnes qui n'avaient pas de sang indien de s'inscrire au statut d'Indien alors que d'autres qui auraient dû pouvoir s'inscrire s'en sont vu refuser le droit. De nombreuses personnes ont soulevé le fait qu'avant 1985, les femmes non indiennes ont obtenu le statut après avoir épousé un Indien, ce qui leur donne la possibilité de transmettre le statut à leurs enfants, même si elles élèvent leurs enfants avec un non-Indien après une séparation ou un divorce. Leurs enfants peuvent eux aussi transmettre le statut d'Indien. Les participants ont soulevé cette question à titre d'exemple de l'iniquité des dispositions de la Loi sur les Indiens concernant l'inscription.

Même si la majorité des participants étaient en faveur d'assumer cette responsabilité, il faut tenir compte de certains facteurs avant d'aller de l'avant, comme la mobilisation des membres de la collectivité à l'égard de cette initiative, l'établissement de codes d'appartenance fondés sur les lois et les pratiques traditionnelles, le financement de la recherche, la création de bases de données et la recherche d'une orientation juridique dès le début du processus. Des préoccupations ont été soulevées au sujet des risques relatifs à la responsabilité, et la nécessité pour le gouvernement d'accorder rapidement un soutien juridique a été perçue comme un élément important de la dévolution de cette responsabilité aux Premières Nations.

La relation de nation à nation reconnue dans les traités est conforme à ce processus et aux efforts de réconciliation du gouvernement. Toutefois, les participants étaient d'avis qu'un travail de base est nécessaire pour se préparer adéquatement à reprendre cette responsabilité. Les participants ont indiqué que ce processus devrait commencer immédiatement, mais ils ont souligné qu'il pourrait s'agir d'un long processus qui aiderait à reconstruire leurs nations.

Recommandations : Responsabilité exclusive des Premières Nations de déterminer l'appartenance ou la citoyenneté (au-delà de la Loi sur les Indiens)

De l'avis de la majorité, les Premières Nations doivent reprendre la responsabilité de déterminer qui est membre, une responsabilité qui leur a été retirée au cours du processus de colonisation. Il est recommandé que :

3.1  Le gouvernement et les Premières Nations collaborent pour amorcer le processus de transfert aux Premières Nations de la responsabilité exclusive de déterminer l'appartenance et la citoyenneté.

3.2  Le gouvernement accorde les fonds nécessaires aux Premières Nations pour qu'elles puissent faire le travail préparatoire nécessaire à la recherche, à l'établissement de codes, de protocoles et de critères d'adhésion en vue de mettre au point des plans reposant sur leurs croyances, leurs traditions et leurs coutumes.

Conclusion

Le présent rapport souligne les ambitions et les préoccupations des Premières Nations à l'égard de l'inscription des Indiens, de l'appartenance à la bande et de la citoyenneté des Premières Nations. Le processus de collaboration, bien qu'il ait été limité dans le temps et dans sa portée, a permis aux gens de se réunir et de commencer à discuter de la façon dont les modifications à apporter à une date ultérieure dans le cadre du projet de loi S-3 auront une incidence sur les individus, les familles et les collectivités des Premières Nations.

Toutes les personnes qui ont participé au processus de collaboration ont fourni une orientation et des conseils précieux sur la meilleure façon d'aller de l'avant dans la mise en œuvre du projet de loi S-3. Avec la mise en œuvre des modifications retardée du projet de loi S-3, les iniquités fondées sur le sexe vécues par les femmes indiennes et leurs descendants seront éliminées en éliminant la date limite de 1951 des dispositions relatives à l'inscription de la Loi sur les Indiens et en remontant jusqu'à 1869, lorsque le règlement sur l'émancipation des femmes a été adopté.

Des suggestions visant à remédier à d'autres iniquités qui demeurent dans la Loi sur les Indiens ont également été présentées durant le processus de collaboration. Des enjeux comme l'exclusion après la deuxième génération, l'émancipation, les enjeux transfrontaliers, la désinscription, l'identité de genre et l'adoption continuent d'avoir des répercussions sur les personnes et les familles. Les inégalités et la discrimination découlant de ces questions doivent être éliminées et la Loi sur les Indiens doit être modifiée en conséquence. Toutefois, en raison du calendrier du processus de collaboration, le délai était trop court pour discuter de chaque question en profondeur et pour proposer des solutions réalisables avec les Premières Nations et les personnes touchées. Il est donc urgent et nécessaire de mener d'autres consultations sur ces questions.

Le gouvernement a retiré aux Premières Nations la responsabilité de décider qui peut être un Indien et qui ne peut pas l'être. Les Premières Nations considèrent que cette responsabilité leur revient en raison de la connaissance de leur peuple qui leur a été transmise de génération en génération, et conformément à leurs aspirations en matière d'autodétermination et d'autonomie gouvernementale. Encore une fois, d'autres discussions sont nécessaires sur cette question, particulièrement en ce qui concerne les traités et la responsabilité fiduciaire du gouvernement à l'égard des Premières Nations.

Il est important de se rappeler que toute modification apportée à la Loi sur les Indiens aura une incidence sur les Indiens inscrits et non inscrits qui vivent dans une réserve et hors réserve ou, comme l'a dit un participant, « chez eux ou loin de chez eux », pour décrire les membres qui ne résident pas dans leur collectivité. Les Métis sont également touchés par toute modification apportée à la Loi sur les Indiens. Ils ont mis en lumière qu'en raison des effets collatéraux du processus de collaboration et de ses résultats, il faudra apprendre aux membres de leurs collectivités à prendre des décisions éclairées concernant la présentation d'une demande d'inscription au statut d'Indien. À l'heure actuelle, aucune disposition ne prévoit la désinscription, de sorte qu'une fois qu'ils sont inscrits, les Métis doivent renoncer à leur appartenance Métis, car ils ne peuvent pas être membres des deux groupes en vertu de la constitution de la Fédération des Métis du Manitoba. Il s'agit d'une préoccupation importante pour la collectivité de la Nation métisse, car bon nombre d'entre eux se désinscrivent peut-être uniquement pour les avantages économiques qu'ils en retirent.

En terminant, j'aimerais remercier toutes les personnes qui ont participé et contribué au processus de collaboration en assistant aux activités communautaires et régionales, aux séances et réunions privées, en présentant des rapports ou d'autres commentaires écrits ou en prenant part à des conversations privées. Dernier point, et non le moindre, j'aimerais remercier tout le personnel de RCAANC, notamment Chad Kicknosway, qui m'a accompagnée partout dans le cadre de cette aventure difficile, mais intéressante.

Migwech, merci, thank you!

Annexe A : Événements régionaux (de novembre 2018 à mai 2019)

Événement régional Invités participants (PN/CT) Invités incapables d'assister à l'événement (PN/CT) Nombre de participants
Whitehorse (Yukon) Total: 13 Total: 6 23
  • Première Nation de Carcross/Tagish
  • Premières Nations de Champagne et de Aishihik
  • Conseil des Premières Nations du Yukon
  • Conseil des Dénés Daylu – Kaska
  • Rivière Dease – Kaska
  • Première Nation de Kwanlin Dun
  • Na-Cho Nyak Dun
  • Na-Cho Nyak Dun et Tr'ondëk Hwëch'in
  • Première Nation de Selkirk
  • Conseil des Ta'an Kwach'an
  • Première Nation des Tlingit de Taku River
  • Conseil des Tlingit de Teslin
  • Première Nation de White River
  • Première Nation de Kluane
  • Première Nation de Liard
  • Première Nation de Little Salmon/Carmacks
  • Rivière Ross
  • Première Nation de Tr'ondëk Hwëch'in
  • Première Nation des Gwitchin Vuntut
Prince Albert (Saskatchewan) Total: 31 Total: 25 48
  • Nation crie d'Ahtahkakoop
  • Bande de Beardy's And Okemasis
  • Première Nation de Big River
  • Première Nation de Birch Narrows
  • Première Nation de Black Lake
  • Nation dénée de Buffalo River
  • Première Nation crie de Canoe Lake
  • Dénés de Clearwater River
  • Première Nation de Flying Dust
  • Première Nation dénésuline de Fond-du-Lac
  • Première Nation de Hatchet Lake
  • Nation crie de James Smith
  • Première Nation des Saulteaux de Kinistin
  • Bande indienne de Lac La Ronge
  • Première Nation Little Pine
  • Première Nation Makwa Sahgaiehcan
  • Nation crie de Ministikwan Lake
  • Mistawasis Nehiyawak
  • Nation crie de Montreal Lake
  • Nation crie Muskeg Lake
  • Nation crie de Peter Ballantyne
  • Nation crie de Poundmaker
  • Grand conseil de Prince Albert
  • Première Nation de Red Earth
  • Première Nation Saulteaux
  • Première Nation de Sweetgrass
  • Première Nation de Thunderchild
  • Nation dakota de Wahpeton
  • Première Nation dakota de Whitecap
  • Première Nation de Witchekan Lake
  • Première Nation de Yellow Quill
  • Conseil tribal Agency Chiefs
  • Battlefords Agency Tribal Chiefs Inc.
  • Nation crie de Big Island Lake
  • Nation crie de Cumberland House
  • Première Nation English River
  • Keewatin Community Development Association, Inc.
  • Little Red River Education Authority Inc.
  • Nation crie Lucky Man
  • Conseil tribal de Meadow Lake
  • Première Nation de Moosomin
  • Première Nation Mosquito, Grizzly Bear's Head
  • Première Nation de Muskoday
  • Northwest (Btc) Professional Services Corp.
  • Première Nation One Arrow
  • Première Nation d'Onion Lake
  • Première Nation de Pelican Lake
  • Piwapan Women's Shelter
  • Red Pheasant Education Authority Inc.
  • Première Nation de Red Pheasant
  • Conseil tribal de Saskatoon
  • Nation crie de Shoal Lake
  • Première Nation de Sturgeon Lake
  • Treaty Six Education Council Inc.
  • Première Nation de Waterhen Lake
Yellowknife (T.N.-O.) Total: 20 Total: 11 26
  • Première Nation Acho Dene Koe
  • Bande Aklavik (A I B)
  • Première Nation Behdzi Ahda"
  • Premières Nations Dechi Laot'i (Wekweètı̀)
  • Premières Nations du Deh Cho
  • Première Nation Deh Gah Got'ie Dene
  • Dog Rib Rae (Behchokǫ̀)
  • Première Nation de Gameti
  • Première Nation Gwichya Gwich'in
  • Inuvik Native
  • Première Nation Ka'a'gee Tu
  • Première Nation K'atlodeeche
  • Première Nation Liidlii Kue
  • Première Nation Pehdzeh Ki
  • Tetlit Gwich'in
  • Gouvernement tlicho
  • Dénés de Tulita
  • Première Nation de West Point
  • Première Nation de Wha'Ti
  • Première Nation des Dénés Yellowknives
  • Akaitcho Territory Government
  • Première Nation de Deline
  • Première Nation de Deninu K'ue
  • Fort Good Hope
  • Conseil tribal des Gwich'in
  • Première Nation de Jean Marie River
  • Première Nation Lutsel K'e Dene
  • Nahanni Butte
  • Conseil des Dénés du Sahtu
  • Première Nation de Salt River no 195
  • Première Nation de Sambaa K'e
Toronto (Ontario) Total: 20 Total: 17 32
  • Première Nation de Batchewana
  • Première Nation de Caldwell
  • Première Nation des Chippewas de Nawash
  • Première Nation des Chippewas de la Thames
  • Première Nation de Dokis
  • Première Nation M'Chigeeng
  • Première Nation crie de Missanabie
  • Première Nation de Mississauga
  • Mississaugas of the Credit
  • Nation Munsee-Delaware
  • Nation des Oneidas de la Thames
  • Première Nation Sagamok Anishnawbek
  • Première Nation Saugeen
  • Première Nation de Serpent River
  • Première Nation de Shawanaga
  • Première Nation de Sheguiandah
  • Première Nation de Sheshegwaning
  • Six Nations de la Grand River
  • Première Nation de Thessalon
  • Première Nation de Whitefish River
  • Première Nation Aamjiwnaang
  • Première Nation d'Aundeck-Omni-Kaning
  • Première Nation Beausoleil
  • Bande des Chippewa de Georgina Island
  • Chippewas de Kettle et Stoney Point
  • Chippewas de Rama
  • Delaware (Moravian de la Thames)
  • Première Nation de Garden River
  • Première Nation de Henvey Inlet
  • Première Nation de Magnetawan
  • Première Nation de Moose Deer Point
  • Mohawks de Wahta
  • Walpole Island
  • Wasauksing
  • Whitefish Lake
  • Première Nation de Wikwemikong
  • Première Nation de Zhiibaahaasing
Ottawa (Ontario) Total: 11 Total: 9 19
  • Alderville
  • Algonquins de Pikwakanagan
  • Première Nation crie de Chapleau
  • Curve Lake
  • Première Nation de Matachewan
  • Mississaugas de Scugog Island
  • Mohawks d'Akwesasne
  • Première Nation de Nipissing
  • Nation Taykwa Tagamou
  • Première Nation de Temagami
  • Première Nation de Wahnapitae
  • Première Nation Brunswick House
  • Première Nation ojibway de Chapleau
  • Première Nation de Constance Lake
  • Première Nation de Dokis
  • Première Nation de Flying Post
  • Première Nation Hiawatha
  • Première Nation de Mattagami
  • Mohawks de la baie de Quinte
  • Première Nation Wahgoshig
Halifax (N.-É.) Total: 26 Total: 18 42
  • Première Nation Abegweit Î.-P.-É
  • Acadia
  • Atlantic Policy Congress
  • Confederacy of Mainland Mi'kmaq
  • Première Nation d'Eel River Bar
  • Eskasoni
  • Fort Folly
  • Première Nation Glooscap
  • Kingsclear
  • Lennox Island
  • Membertou
  • Metepenagiag Mi'kmaq
  • Mi'gmawe'i Tplu'taqnn Inc. (MTI)
  • Millbrook
  • Première Nation innue de Mushuau
  • Pabineau
  • Première Nation Paqtnkek Mi'kmaw
  • Pictou Landing
  • Potlotek
  • Saint Mary's
  • Première Nation innue de Sheshatshiu
  • Première Nation de Sipekne'katik
  • Tobique
  • Première Nation We'koqma'q
  • Conseil tribal de Wolastoqey
  • Woodstock
  • Annapolis Valley
  • Bear River
  • Micmacs de Bouctouche
  • Eel Ground
  • Elsipgotog
  • Esgenoôpetitj
  • Indian Island
  • Madawaska Maliseet
  • Mawiw Council Incorporated
  • Confédération des Mi'kmaq de l'Î.-P.-É.
  • Miawpukek
  • Mi'kmaq Rights Initiative
  • NSMDC
  • Oromocto
  • Première Nation micmaque Qalipu
  • Union des Indiens du Nouveau-Brunswick
  • Union des Indiens de la Nouvelle-Écosse
  • Wagmatcook
Regina (Saskatchewan) Total: 25 Total: 20 41
  • Nation crie de Big Island Lake
  • Première Nation de Carry The Kettle
  • Première Nation de Cote
  • Première Nation de Cowessess
  • Première Nation de Day Star
  • Fédération des nations autochtones souveraines
  • Première Nation de George Gordon
  • Première Nation de Kahkewistahaw
  • Première Nation de Kawacatoose
  • Première Nation de Keeseekoose
  • Conseil tribal de Meadow Lake
  • Première Nation de Nekaneet
  • Première Nation d'Ocean Man
  • Première Nation d'Ochapowace
  • Première Nation Okanese
  • Première Nation One Arrow
  • Première Nation de Pasqua
  • Première Nation de Peepeekisis
  • Nakota de Pheasant Rump
  • Nation crie Piapot
  • Première Nation de Sakimay
  • Première Nation de Standing Buffalo
  • Première Nation de The Key
  • Conseil tribal Touchwood Agency
  • Première Nation de White Bear
  • Conseil tribal Agency Chiefs
  • Première Nation English River
  • Conseil tribal de File Hills Qu'Appelle
  • Première Nation de Fishing Lake
  • Première Nation Little Black Bear
  • Nation crie Lucky Man
  • Première Nation Mosquito, Grizzly Bear's Head
  • Première Nation Muscowpetung
  • Première Nation de Muskowekwan
  • Première Nation d'Onion Lake
  • Première Nation de Pelican Lake
  • Première Nation de Red Pheasant
  • Conseil tribal de Saskatoon
  • Nation crie de Shoal Lake
  • Nation crie Star Blanket
  • Première Nation de Sturgeon Lake
  • Treaty 4 Education Alliance Inc.
  • Treaty Six Education Council Inc.
  • Première Nation de Wood Mountain
  • Conseil tribal de Yorkton
Edmonton (Alberta) Total: 31 Total: 36 60
  • Première Nation d'Alexander
  • Conseil tribal de l'Athabasca
  • Première Nation de Bearspaw
  • Première Nation de Beaver
  • Nation crie de Beaver Lake
  • Nation crie de Bigstone
  • Bloodtribe
  • Première Nation Chiniki
  • Première Nation des Dénés Tha'
  • Nation crie d'Enoch
  • Tribu Ermineskin
  • Première Nation de Horse Lake
  • Première Nation Kapawe'no
  • Conseil régional indien de Lesser Slave Lake
  • Nation crie de Little Red River
  • Cris de Loon River
  • Première Nation de Louis Bull
  • Première Nation de Lubicon Lake
  • Première Nation de Montana
  • Première Nation O'Chiese
  • Paul
  • Première Nation de Peerless Trout
  • Nation des Piikani
  • Nation des Siksika
  • Sucker Creek
  • Gouvernement tribal de Tallcree
  • Tribal Chiefs Ventures Incorporated
  • Nation de Tsuut'ina
  • Première Nation de Wesley
  • Conseil tribal des Cris de l'Ouest
  • Première Nation crie de Woodland
  • Aboriginal Veterans Society of Alberta
  • Alberta Aboriginal Women's Society
  • Nation sioux d'Alexis Nakota
  • Assemblée des Premières Nations – Région de l'Alberta
  • Première Nation Athabasca Chipewyan
  • Établissement métis de Buffalo Lake
  • Première Nation des Chipewyans des Prairies
  • Première Nation de Cold Lake
  • Confederacy of Treaty Six First Nations
  • Nation crie de Driftpile
  • Première Nation Duncans'
  • First Nations Technical Services Advisory Group Inc
  • Première Nation de Fort McKay
  • Première Nation de Fort McMurray
  • Première Nation de Frog Lake
  • Première Nation de Heart Lake
  • Conseil tribal Kee Tas Kee Now
  • Nation crie de Kehewin
  • Métis de McMurray
  • Nation métis de l'Alberta
  • Métis Nation of Alberta Association Local Council
  • Première Nation des Cris de Mikisew
  • Conseil tribal de North Peace
  • Nation des Cris de Saddle Lake
  • Première Nation Samson
  • Première Nation de Sawridge
  • Six Independent Alberta First Nations
  • Première Nation de Smith's Landing
  • Nation crie de Sturgeon Lake
  • Première Nation de Sunchild
  • Première Nation de Swan River
  • Premières Nations de l'Alberta, Traité no 8
  • Première Nation de Whitefish Lake
  • Yellowhead Tribal Council Development Foundation
Nanaimo (C.-B.) Total: 28 Total: 30 38
  • Campbell River (Wei Wai Kum)
  • Cape Mudge (We Wai Kai)
  • Première Nation Cowichan
  • Première Nation Da'naxda'xw (Tanakteuk)
  • Ditidaht (Nitinaht)
  • Ehattesaht
  • Première Nation de Halalt
  • Première Nation Hupacasath (Opetchesaht)
  • Kwakiutl (bande de Fort Rupert)
  • Conseil du district de Kwakiutl
  • Première Nation Mamalilikulla-Qwe'qwa'sot'em
  • Première Nation Mowachaht/Muchalaht (Mowahaht)
  • Première Nation Namgis
  • Première Nation Nanoose (Snaw-naw-as)
  • Première Nation Nuchatlaht
  • Première Nation Pacheedaht (Pacheenaht)
  • Première Nation de Qualicum
  • Première Nation de Quatsino
  • Première Nation de Snuneymuxw (Nanaimo)
  • Première Nation des Songhees
  • Première Nation Stz'uminus (Première Nation Chemainus)
  • Première Nation Tla-O-Qui-Aht (Clayquot)
  • Première Nation des Toquahts
  • Première Nation Tsartlip
  • Tseshaht (Sheshaht)
  • Uchucklesahts
  • Première Nation d'Ucluelet
  • Conseil tribal Naut'Sa Mawt
  • Ahousaht
  • Beecher Bay
  • Première Nation Dzawada'enuxw (Première Nation Tsawataineuk)
  • Esquimalt
  • Gwa'sala-Nakwaxda'xw (Tsulquate)
  • Tribu de Gwawaenuk (Kwa-wa-aineuk)
  • Heiltsuk
  • Hesquiaht
  • Homalco
  • Première Nation Huu-ay-aht
  • Première Nation Ka:'Yu:'K't'h'/Che:K:Tles7et'h'
  • Kitasoo
  • Première Nation Klahoose
  • Première Nation des K'ómoks
  • Kwiakah
  • Kwikwasut'inuxw Haxwa'mis
  • Première Nation de Lake Cowichan
  • Première Nation de Lyackson
  • Première Nation Malahat
  • Conseil tribal Musgamagw Dzawada'enuxw
  • Conseil tribal Naut'Sa Mawt
  • Conseil tribal Nuu-chah-nulth
  • Première Nation Pauquachin
  • Tribu de Penelakut
  • Tlatlasikwala (Nuwitti)
  • Tribu des Tlowitsis
  • Première Nation Tsawout
  • Première Nation Tseycum
  • Première Nation des T'Sou-ke
  • Première Nation Wuikinuxv (Oweekeno)
Vancouver (C.-B.) Total: 44 Total: 71 65
  • Aitchelitz
  • Première Nation Akisq'nuk (Columbia Lake)
  • Bonaparte
  • Bande de Cayoose Creek
  • Chawathil
  • Première Nation de Coldwater
  • Première Nation de Cook's Ferry
  • Douglas
  • High Bar
  • Première Nation d'Iskut
  • Kitasoo
  • Société du conseil de Nation ktunaxa
  • Première Nation Lax Kw'alaams
  • Première Nation Lil'wat (Mont Currie)
  • Lower Similkameen
  • Première Nation de Lytton
  • Première Nation de Metlakatla
  • Musqueam
  • Conseil tribal Naut'Sa Mawt
  • Conseil tribal de la Première Nation Nlaka'pamux (Fraser Thompson Indian Services Society)
  • Première Nation N'quatqua
  • Première Nation Nuxalk (Bella Coola)
  • Okanagan
  • Okanagan Nation Alliance
  • Première Nation d'Oregon Jack Creek
  • Osoyoos
  • Skeetchestn (Deadman's Creek)
  • Skidegate
  • Skuppah
  • Bande de Skwah
  • Splatsin (Première Nation de Spallumcheen)
  • Conseil tribal de la Nation des Sto:lo
  • Sts'ailes (Première Nation Chehalis)
  • Première Nation Stswecem'c Xgat'tem (Première Nation Canoe Creek)
  • Tahltan
  • Tk'emlúps Te Secwépemc
  • Première Nation Tla'amin (Sliammon)
  • Première Nation Tsawwassen
  • Première Nation Ts'kw'aylaxw (Pavillon)
  • Ulkatcho
  • Upper Nicola
  • Upper Similkameen
  • Première Nation de Westbank
  • Première Nation de Yale
  • Adams Lake
  • Aqam (Première Nation de St. Mary's)
  • Ashcroft
  • Bande de Boothroyd
  • Première Nation de Boston Bar
  • Bridge River
  • Cheam
  • Première Nation de Fort Nelson
  • Nation Gitxaala
  • Première Nation Haisla (Première Nation Kitamaat)
  • Heiltsuk
  • Kanaka Bar
  • Katzie
  • Kitsumkalum
  • Première Nation de Kwantlen
  • Kwaw-kwaw-Apilt
  • Première Nation Kwikwetlem
  • Leq' A : Première Nation Mel (Lakahahmen)
  • Conseil tribal Lillooet
  • Little Shuswap Lake
  • Première Nation de Lower Kootenay
  • Lower Nicola
  • Conseil tribal de Lower Stl'atl'imx
  • Première Nation de Matsqui
  • Première Nation Nanoose (Snaw-naw-as)
  • Bande indienne Neskonlith
  • New Westminster (Qayqayt)
  • Association tribale Nicola
  • Première Nation de Nicomen
  • Village Nisga'a de Gingolx (gouvernement du village de Gingolx)
  • Village nisga'a de Gitwinksihlkw (Canyon City)
  • Village nisga'a de Laxgalt'sap (Canyon City)
  • Village nisga'a de New Aiyansh (Gitlakdamix)
  • Première Nation de Nooaitch
  • Conseil du village de Old Massett
  • Penticton
  • Première Nation Peters
  • Popkum
  • Samahquam
  • Seabird Island
  • Sechelt
  • Secrétariat de la Nation Haida
  • Semiahmoo
  • Shackan
  • Nation Shishàlh
  • Shuswap
  • Conseil tribal de la Nation Shuswap
  • Village Shxwhá:Y (Skway)
  • Première Nation Shxw'ow'hamel (bande indienne d'Ohamil)
  • Première Nation des Simpcw ('North Thompson)
  • Siska
  • Nations Skatin (Skookumchuck)
  • Première Nation de Skawahlook
  • Skowkale
  • Soowahlie
  • Bande indienne de Spuzzum
  • Sq'éwlets (Première Nation de Scowlitz)
  • Squamish
  • Première Nation Squiala
  • Nation des Sto:Lo
  • Première Nation de Sumas
  • T'it'q'et (Bande indienne de Lillooet)
  • Tobacco Plains
  • Première Nation des Toquahts
  • Tsal'alh (Première Nation de Seton Lake)
  • Nation Tsleil-Waututh (Première Nation de Burrard)
  • Tzeachten
  • Première Nation d'Union Bar
  • Bande indienne de Whispering Pines/Clinton
  • Conseil tribal Wuikinuxv Kitasoo Nuxalk
  • Xaxli'p (Fountain)
Prince George (C.-B.) Total: 31 Total: 45 41
  • Burns Lake (Ts'il Kaz Koh)
  • Première Nation de Fort Nelson
  • Gitanmaax
  • Gitanyow
  • Première Nation Gitga'at (Hartley Bay)
  • Société de services locaux Gitksan
  • Nation Gitxaala (Kitkatla)
  • Glen Vowell (Sik-E-Dakh)
  • Première Nation Haisla (Première Nation Kitamaat)
  • Première Nation de Halfway River
  • Kispiox
  • Kitselas
  • Première Nation de Lake Babine
  • Première Nation Lax Kw'alaams
  • Première Nation de McLeod Lake
  • Nadleh Whuten (Fraser Lake)
  • Nak'azdli Whut'en (Necoslie)
  • Première Nation de Nooaitch
  • Société du conseil tribal de Northern Shuswap
  • Premières Nations des Saulteaux
  • Nation Takla (Première Nation de Takla Lake)
  • Nation tl'azt'en
  • Dénés Tsay Keh
  • Première Nation Tŝideldel (Alexis Creek)
  • Gouvernement national Tsilhqot'in
  • Bande Upper Similkameen
  • Premières Nations de West Moberly
  • Première Nation des We'tsuwet'en (Broman Lake)
  • Williams Lake
  • Première Nation Witset (Moricetown)
  • Gouvernement Yunesit'in (Première Nation Stone)
  • Adams Lake
  • Premières Nations de Blueberry River
  • Canim Lake
  • Conseil Tribal Carrier Chilcotin
  • Conseil tribal Carrier-Sekani
  • Nation des Carrier de Cheslatta
  • Première Nation de Doig River
  • Première Nation Esdilagh (Première Nation Alexandria)
  • Esk'etemc
  • Société de services indiens Fraser Thompson
  • Première Nation de Gitsegukla
  • Gitwangak
  • Village Hagwilget
  • High Bar
  • Première Nation d'Iskut
  • Kitsumkalum
  • Nation de Kwadacha
  • Nation Lheidli T'enneh
  • Nation Lhoosk'uz Dene (Première Nation Kluskus)
  • Nation Lhtako Dene (Red Bluff, Quesnel)
  • Little Shuswap Lake
  • Première Nation de Metlakatla
  • Première Nation de Nazko
  • Nee-Tahi-Buhn (Carrier/Wet'suwet'en)
  • Gouvernement de Nisga'a Lisms
  • Village nisga'a de Gingolx (gouvernement du village de Gingolx)
  • Village nisga'a de Gitwinksihlkw (Canyon City)
  • Village nisga'a de Laxgalt'sap (Canyon City)
  • Village nisga'a de New Aiyansh (Gitlakdamix)
  • Première Nation d'Oregon Jack Creek
  • Première Nation de Prophet River (Dene Tsaa Tse K'Nai)
  • Première Nation de Saik'uz (Stony Creek)
  • Première Nation des Simpcw ('North Thompson)
  • Première Nation des Skin Tyee
  • Ruisseau Soda (Xat'sull)
  • Southern Dakelh Nation Alliance Society
  • Première Nation de Stellat'en
  • Première Nation Stswecem'c Xgat'tem (Première Nation Canoe Creek)
  • Tahltan
  • Tk'emlúps Te Secwépemc (Kamloops)
  • Gouvernement Tl'etinqox (Anaham)
  • Toosey (Tl'esqox)
  • Association tribale du Traité 8
  • Réserve indienne du gouvernement des Premières Nations Xeni Gwet'in (Nemaiah Valley)
  • Première Nation Yekooche
Winnipeg (Manitoba) Total: 38 Total: 27 70
  • Conseil des aînés de l'AMC
  • Première Nation des Barren Lands
  • Berens River
  • Première Nation de Black River
  • Bloodvein
  • Nation ojibway de Brokenhead
  • Première Nation dakota de Canupawakpa
  • Première Nation de Dauphin River
  • Première Nation de Fisher River
  • Fort Alexander
  • Fox Lake
  • Première Nation de Gambler
  • Premières Nations de Garden Hill
  • Première Nation de God's Lake
  • Hollow Water
  • Première Nation de Lake St. Martin
  • Première Nation de Long Plain
  • Nation crie de Manto Sipi
  • Première Nation Marcel Colomb
  • Nation crie Mathias Colomb
  • Nelson House
  • Nation crie de Nisichawayasihk
  • Première Nation Northlands Denesuline (Lac Brochet)
  • Nation crie de Norway House
  • Nation crie d'Opaskwayak
  • Peguis
  • Première Nation Pinaymootang
  • Première Nation de Pine Creek
  • Première Nation de Red Sucker Lake
  • Sandy Bay
  • Première Nation de Skownan
  • St. Theresa Point
  • Swan Lake
  • Nation crie de Tataskweyak
  • Réserve Tootinaowaziibeeng créée en vertu d'un traité
  • Première Nation de War Lake
  • Première Nation de Waywayseecappo, Traité no 4 – 1874
  • Première Nation de Wuskwi Sipihk
  • Première Nation des Sioux de Birdtail
  • Première Nation de Buffalo Point
  • Nation crie de Bunibonibee
  • Nation crie de Chemawawin
  • Bande indienne de Cross Lake
  • Bande des Dakota Plains
  • Première Nation de Dakota Tipi
  • Première Nation d'Ebb and Flow
  • Première Nation de Keeseekoowenin
  • Première Nation Kinonjeoshtegon
  • Lac Manitoba
  • Little Grand Rapids
  • Première Nation de Little Saskatchewan
  • Nation crie de Misipawistik
  • Nation crie de Mosakahiken
  • Première Nation d'O-Chi-Chak-Ko-Sipi
  • Nation crie d'O-Pipon-Na-Piwin
  • Première Nation de Pauingassi
  • Première Nation de Poplar River
  • Rolling River
  • Gouvernement de la Première Nation anishnabe de Roseau River
  • Nation crie de Sapotaweyak
  • Première Nation Sayisi Déné
  • Première Nation de Shamattawa
  • Première Nation dakota de Sioux Valley
  • Première Nation de Wasagamack
  • Première Nation de York Factory
Wendake (Québec) Total: 32 Total: 18 47
  • Algonquins de Barriere Lake
  • l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL)
  • Atikamekw d'Opitciwan
  • Bande des Innus de Pessamit
  • Communauté anicinape de Kitcisakik
  • Conseil de la Nation Atikamekw
  • Première Nation de Sliammon
  • Conseil des Atikamekw de Wemotaci
  • Le Conseil tribal Mamuitun
  • Nation crie de Chisasibi
  • Nation crie de Mistissini
  • Nation crie de Nemaska
  • Innus Takuaikan Uashat Mak Mani-Utenam
  • Innus Essipit
  • Première Nation de Kebaowek
  • Anishinabeg de Kitigan Zibi
  • Nation Innu Matimekush-Lac-Saint-Jean
  • Nation micmac de Gespeg
  • Atikamekw de Manawan
  • Gouvernement des Mi'gmaq de Listuguj
  • Nation anishinabe de Lac Simon
  • Montagnais de Pakua Shipi (Conseil des Innus de Pakua Shipi)
  • Nation naskapi de Kawawachikamach
  • Nation anishnabe de Lac Simon
  • Nation huronne Wendat
  • Odanak
  • Nation crie Oujé-Bougoumou
  • La Première Nation des Innus de Natashkuan
  • Première Nation des Pekuakamiulnuatsh
  • Première Nation malécite de Viger
  • Première Nation crie de Waskaganish
  • Première Nation Timiskaming
  • Conseil tribal de la nation algonquine Anishinabeg
  • Secrétariat des programmes et services de la Nation algonquine
  • Gouvernement de la Nation crie
  • Nation crie de Wemindji
  • Eastmain
  • Grand Conseil de la Nation Waban-Aki
  • Innus de Ekuanitshit
  • Première Nation Long Point
  • Secrétariat Mi'gmawei Mawiomi
  • Mohawks de Kahnawá:ke
  • Mohawks de Kanesatake
  • Montagnais de Unamen Shipu
  • Première Nation de Whapmagoostui
  • Première Nation des Abénakis de Wôlinak
  • Regroupement Mamit Innuat
  • Secrétariat de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador
  • Waswanipi
  • Première Nation de Wolf Lake
Thunder Bay (Ontario) Total: 25 Total: 50 45
  • Animbiigo Zaagi'igan Anishinaabek
  • Bingwi Neyaashi Anishinaabek
  • Cat Lake
  • Première Nation de Couchiching
  • Première Nation de Deer Lake
  • Première Nation d'Eagle Lake
  • Première Nation de Fort William
  • Première Nation hiawatha
  • Iskatewizaagegan no 39
  • Lac des Mille Lacs
  • Long Lake no 58
  • Conseil tribal de la Première Nation Mattawa
  • Muskrat Dam Lake
  • Première Nation naicatchewenin
  • Première Nation naotkamegwanning
  • Première Nation nigIgoonsiminikaaning
  • Ochiichagwe'babigo'ining (Première Nation niisaachewan anishinabe)
  • Première Nation ojibway de Pic River
  • Première Nation de Pays Plat
  • Pic Mobert
  • Pikangikum
  • Red Rock
  • Sachigo Lake
  • Première Nation de Whitesand
  • Wiikwemikong
  • Albany
  • Première Nation animakee Wa Zhing no 37
  • Anishinaabeg de Kabapikotawangag
  • Anishinabe de Wauzhusk Onigum
  • Anishnaabeg de Naongashiing
  • Aroland
  • Première Nation d'Attawapiskat
  • Lac Bearskin
  • Première Nation Big Grassy
  • Biinjitiwaabik Zaaging Anishinaabek
  • Première Nation d'Eabametoong
  • Fort Severn
  • Première Nation Ginoogaming
  • Première Nation de Gull Bay
  • Première Nation de Kasabonika
  • Première Nation de Kee-Way-Win
  • Première Nation Kingfisher
  • Première Nation Kitchenuhmaykoosib Inninuwug
  • Première Nation de Lac La Croix
  • Lac Seul
  • Martin Falls
  • Première Nation de McDowell Lake
  • Première Nation Liidlii Kue
  • Mishkeegogamang
  • Première Nation de Mitaanjigamiing
  • Première Nation crie de Moose
  • Neskantaga
  • Première Nation nibinamik
  • Première Nation du lac North Caribou
  • Première Nation du lac North Spirit
  • Première Nation de Northwest Angle no 33
  • Obashkaandagaang
  • Nation ojibway de Saugeen
  • Ojibways d'Onigaming
  • Poplar Hill
  • Rainy River
  • Première Nation Sagamok Anishnawbek
  • Sandy Lake
  • Seine River
  • Conseil tribal Shibogama
  • Première Nation du lac Shoal no 40
  • Première Nation de Slate Falls
  • Première Nation Wabaseemoong
  • Wabauskang
  • Première Nation de Wabigoon Lake
  • Wapekeka
  • Wawakapewin
  • Webequie
  • Weenusk
  • Wunnumin
Edmonton (Alberta), Traité no 8 Total: 20 Total: 8 53
  • Première Nation de Beaver
  • Nation crie de Bigstone
  • Première Nation des Déné Tha'
  • Première Nation Driftpile
  • Première Nation de Duncan
  • Première Nation de Horse Lake
  • Première Nation Kapawe'no
  • Nation crie de Kelly Lake
  • Nation crie de Little Red River
  • Première Nation de Loon River
  • Bande du lac Lubicon
  • Première Nation de Peerless Trout
  • Bande de Sawridge
  • Nation crie de Sturgeon Lake
  • Première Nation de Sucker Creek
  • Première Nation de Tallcree
  • Traité no 8
  • Conseil tribal des Cris de l'Ouest
  • Première Nation de Whitefish Lake (Atikameg)
  • Première Nation crie de Woodland
  • Première Nation Athabasca Chipewyan
  • Première Nation des Chipewyans des Prairies
  • Première Nation de Fort McKay
  • Première Nation de Fort McMurray
  • Lesser Slave Lake
  • Première Nation des Cris de Mikisew
  • Première Nation de Smith's Landing
  • Première Nation de Swan River
Total 395 391 650

Annexe B : Séance avec des groupes d'experts (de novembre 2018 à mai 2019)

Séance avec des groupes d'experts Nombre d'invités Nombre d'invités dans l'impossibilité d'y assister Nombre de participants
Sudbury (Ontario)
Le 19 janvier 2019
Annulée
10 8 Deux invités ont participé à l'activité de Moncton (Nouveau-Brunswick)
Montréal (Québec)
Le 2 février 2019
Annulée
6 5 Un invité a participé à l'activité de Moncton (Nouveau-Brunswick)
Moncton (Nouveau-Brunswick)
Le 16 février 2019
7 5 5
Regina (Saskatchewan)
Le 23 février 2019
19 18 1
Victoria (C.-B.)
Le 9 mars 2019
Annulée
13 13 0
Total 55 49 6

Annexe C : Séances de consultation auxquelles a assisté la représentante spéciale de la ministre (de novembre 2018 à mai 2019)

Organisme/Collectivité Lieu et date Participants (en général) Nombre approximatif de participants
Bande de Red Rock Lac Helen (Ontario)
Le 26 novembre 2018
Chef, aînés, membres de la communauté, groupe de jeunes joueurs de tambour 13
Nation crie de Peter Ballantyne Prince Albert (Saskatchewan)
Le 18 décembre 2019
Chef et conseillers, aînés 18
Nation anishinabek (Nouveau-Brunswick) Sault Ste. Marie (Ontario)
Le 16 janvier 2019
Représentants communautaires, aînés, personnel de l'UOI, ARI et membres de la communauté urbaine 25
Conseil tribal des Gwich'in
  • Aklavik
  • Inuvik
  • Tsiigehtchic
  • Fort McPherson
Inuvik (T.N.-O.)
Les 30 et 31 janvier 2019
Chefs, conseillers, personnel des conseils tribaux, aînés 18
Mohawks d'Akwesasne Akwesasne (Ontario)
Le 6 février 2019
Chefs, conseillers, aînés, membres de la communauté 41
Nation Mi'kmaw Paqtnkek Première Nation de Paq'tnkek (Nouvelle-Écosse)
Le 10 février 2019
Chef, conseillers, personnel de la bande, aînés, jeunes, membres de la communauté 85
Confederacy of Mainland Mi'kmaq
  • Millbrook
  • Pictou Landing
  • Première Nation de Glooscap
  • Annapolis Valley
  • Première Nation d'Acadia
Première Nation de Millbrook (N.-É.)
Le 11 février 2019
Chefs, conseillers, personnel de la bande 18
Première Nation Glooscap (Nouvelle-Écosse)
Le 12 février 2019
Chefs, conseillers, personnel de la bande 10
Première Nation de Yellow Quill Première Nation de Yellow Quill (Saskatchewan)
Le 19 février 2019
Personnel de la bande, aînés, membres de la communauté 50
Première Nation de Cowessess Regina (Saskatchewan)
Le 23 février 2019
Chef, personnel de la bande, membres de la communauté, téléspectateurs en ligne 27
Bande indienne de Nooaitch Bande indienne de Nooaitch (C.-B)
Le 5 mars 2019
Représentant du Conseil, deux membres du personnel de la bande, aînés, membres de la communauté 48
North West Indigenous Council Society (NWICS) Vancouver (C.-B.)
Le 10 mars 2019
Président, personnel de la NWICS, membres de la communauté 30
Fédération des Métis du Manitoba Winnipeg (Manitoba)
Le 28 mars 2019
Président et Conseil exécutif 11
Nation Gitxaala Kitkatla (C.-B.)
Le 30 avril 2019
Chef et conseil, Conseil héréditaire, aînés 30
Total 424

Annexe D : Réunions (de novembre 2018 à mai 2019)

Organisation ou personne(s) Lieu et date Participants (en général)
Jeremy Matson Richmond (C.-B.)
Le 11 mars 2019
Jeremy Matson
Conseil de Pekuakamilnuatsh
(Communauté de Mashteuiatsh)
Wendake (Québec)
Le 21 mars 2019
Personnel - Directeur, conseil, ARI
Congrès des peuples autochtones Ottawa (Ontario)
Le 3 avril 2019
Chef, président et personnel
Le sénateur McPhedran Ottawa (Ontario)
Le 8 avril 2019
Le sénateur McPhedran
Conseil des Autochtones de la Nouvelle-Écosse Truro (N.-É.)
Le 11 avril 2019
Président et personnel
Sharon McIvor, personne invitée Richmond (C.-B.)
Le 28 avril 2019
Sharon McIvor et 3 invités

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