Comparution devant le Comité permanent des affaires autochtones et du Nord: Obstacles au développement économique autochtone, 11 février 2022

L'honorable Daniel Vandal, ministre des Affaires du Nord et
Paula Isaak, Présidente, Agence canadienne de développement économique du Nord (CanNor)

Table des matières

  1. Note de scénario
  2. Remarques d'ouverture
  3. Information sur la lettre de mandat
  4. Réalisations du Nord
    1. Nutrition Nord
    2. Transfert des responsabilités du Nunavut
    3. Cadre stratégique pour l'Arctique et le Nord
    4. Programme des sites contaminés du Nord
    5. Changement climatique / Réduction de la dépendance au diesel
    6. Logement et infrastructure du Nord
    7. Réalisations en matière de développement économique
    8. Faibles taux de participation des autochtones au marché du travail
    9. Pêcheries du Nunavut
    10. Participation des autochtones dans le secteur minier
  5. Participation des autochtones aux économies des territoires (CanNor)
    1. Contribution de CanNor à l'emploi des autochtones
    2. Développement économique et de la réconciliation des autochtones dans les territoires de CanNor
  6. Soutien aux communautés et aux entreprises autochtones (CanNor)
  7. Soutien et impacts de COVID-19 (CanNor)
  8. Obstacles et opportunités au développement économique autochtone (CanNor)
    1. Développement des compétences
    2. Investissements et développement dans les infrastructures
    3. Développement des ressources
    4. Diversification et innovation
      1. Tourisme
      2. Économie du savoir
      3. Production alimentaire
      4. Économie bleue/pêcheries
  9. Coût de la vie (OAN)
  10. Logement du Nord (OAN)
    1. Financement supplémentaire des infrastructures
  11. Investissements dans l'éducation postsecondaire (OAN)
    1. Investissements en éducation post-secondaire dans le Nord
    2. Processus de sélection des membres du groupe de travail
    3. Démission des membres du groupe de travail
  12. Mise en œuvre des programmes du budget de 2021 pour soutenir la relance (PrairiesCan)
  13. Soutenir la croissance économique autochtone (PrairiesCan)
  14. Biographies de l'INAN

Note de scénario

Logistique

Date : Vendredi, 11 février, 2022
Heure : de 13 h à 14 h
Lieu : Vidéoconference (Zoom)
Objet : Obstacles au développement économique autochtone

Témoins de Services aux Autochtones Canada

  1. L'honorable Patty Hajdu, ministre des Services aux Autochtones et ministre responsable de l'Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l'Ontario
  2. Christiane Fox, sous-ministre
  3. Christopher Duschenes, directeur général, Élaboration des politiques économiques, Terres et développement économique
  4. Jessica Sultan, directrice générale, Opportunités et développement économique, Terres et développement économique
  5. Manon Brassard, présidente intérimaire, Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l'Ontario

Témoins de Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada

  1. L'honorable Daniel Vandal, ministre des Affaires du Nord, ministre responsable de Développement économique Canada pour les Prairies et ministre responsable de l'Agence canadienne de développement économique du Nord
  2. Paula Isaak, présidente de l'Agence canadienne de développement économique du Nord, et sous-ministre déléguée de Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada
  3. Serge Beaudoin, sous-ministre adjoint, Affaires du Nord
  4. Mohan Denetto, directeur général, conseiller exécutif, Développement économique Canada pour les Prairies

Contexte

Le Comité permanent des affaires autochtones et du Nord (INAN) a adopté la motion suivante le 1er février 2022 du Parti conservateur du Canada : Que le Comité entreprenne les études suivantes, dans l'ordre qui paraît ci-dessous, en attribuant un maximum de six réunions à chacune d'entre elles :

Que, conformément à l'article 108 (2) du Règlement, le Comité entreprenne une étude sur les obstacles existants au développement économique autochtone et sur la façon de les éliminer; et que le Comité invite des représentants des institutions autochtones nationales créées dans la Loi sur la gestion financière des premières nations (2005), des représentants du ministère des Finances, des représentants du ministère des Services aux Autochtones, la ministre des Services aux Autochtones, des représentants du ministère des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord, le ministre des Relations Couronne-Autochtones, et le ministre des Affaires du Nord; que toutes les réunions pour cette étude soient télévisées; que le Comité fasse rapport de ses conclusions et recommandations à la Chambre; et que, conformément à l'article 109 du Règlement, le Comité demande au gouvernement de déposer une réponse globale au rapport.

Le Comité a également adopté d'autres motions visant à étudier la restitution des terres aux peuples autochtones, les droits en matière de soins de santé et la préparation aux situations d'urgence.

Contexte de l'étude

INAN a tenu deux réunions sur l'étude des obstacles au développement économique autochtone. Les principales questions soulevées par les membres conservateurs comprennent la réticence du gouvernement à céder le contrôle aux Premières Nations, le financement des Premières Nations, la façon dont le gouvernement peut promouvoir la liberté économique des Premières Nations et les solutions pour réduire le déficit d'infrastructure. Le NPD s'est enquis de l'effet de la pandémie sur le développement économique des communautés autochtones, ainsi que de la manière dont le manque de logements et d'eau potable entrave le développement économique. Le Bloc Québécois a posé une question sur les obstacles que rencontrent les entreprises autochtones dans les collectivités éloignées. Les libéraux ont demandé si les Premières Nations devraient être dotées de pouvoirs d'imposition qui leur permettraient d'améliorer leur économie, comment les traités contribuent au développement économique et comment le gouvernement fédéral peut faciliter le financement des entreprises appartenant à des Autochtones.

Voici un résumé de certains des points clés soulevés par les témoins :

Conseil canadien pour l'enterprise autochtone

  • Nous aimerions que ce Comité recommande une stratégie globale pour l'ensemble du gouvernement fédéral, dirigée par les peuples autochtones, afin de soutenir le [Inaudible]. Une stratégie pour les Autochones en entrepreneuriat ferait de la prospérité des autochtones une priorité pour chaque ministère, agence et organisme de réglementation fédéraux, et fournirait la mise de fonds nécessaire pour soutenir la réconciliation économique.
  • Cette stratégie pour les Autochones en entrepreneuriat devrait inclure les trois piliers suivants : l'accès aux opportunités de marchés et de programmes, l'accès aux marchés et aux réseaux de chaînes d'approvisionnement, et l'accès au financement.
  • Nous considérons que l'élimination des obstacles à l'approvisionnement fédéral, ainsi qu'aux infrastructures pour les entreprises et les collectivités autochtones, sont des étapes essentielles du développement économique autochtone.

Ralliement national des Métis

  • S'engager à rétablir la Stratégie de développement économique des Métis en capitalisant les sociétés de financement des Métis plutôt qu'en les incitant à emprunter, en soutenant la croissance du Programme d'entrepreneuriat autochtone pour répondre à une demande manifeste, en donnant accès au Programme de financement des petites entreprises du Canada et en soutenant l'établissement d'institutions métisses réglementées dans le secteur commercial.
  • Accès équitable aux programmes actuels de développement économique. Les Premières Nations et les Inuits ont accès au Programme des services relatifs aux terres et au développement économique, mais pas les Métis, et aux agences de développement régional
  • Élaboration conjointe de programmes pour remédier aux lacunes. Il n'y a pas d'équivalent de l'Administration financière des Premières nations pour les Métis — cela devrait être conçu conjointement; des programmes conçus conjointement dans l'infrastructure de croissance propre; l'accès à l'assurance de la SCHL et à la modernisation de l'approvisionnement, le financement des registres des entreprises métisses, et un engagement à développer des statistiques significatives pour guider nos efforts conjoints.

British Columbia Assembly of First Nations

  • Les obstacles comprennent le manque de respect des droits des Premières Nations, des compétences — en ce qui concerne les traités — et de nos droits inhérents, le manque de participation aux décisions de planification et de financement du développement économique.
  • Les finances sont toujours un problème en ce qui concerne le financement de certains projets menés par les Premières Nations ou en partenariat avec elles. Il est très difficile d'obtenir le financement nécessaire pour de nombreux projets d'infrastructure ou de développement qui sont importants non seulement pour les collectivités des Premières Nations, mais aussi pour l'économie en général.

Association nationale des sociétés autochtones de financement

  • Propose la création d'un fonds pour le logement autochtone de 150 millions de dollars à partir duquel les institutions financières autochtones pourraient obtenir des financements pour le logement individuel et communautaire.
  • Le financement supplémentaire pour le Programme d'entrepreneuriat autochtone, annoncé dans le budget 2021, doit répondre aux besoins actuels et être rendu permanent.
  • Fournir des accords de financement de dix ans aux institutions qualifiées.

Administration financière des Premières nations

  • Nous avons élaboré une proposition que nous appelons monétisation… La monétisation permettrait à l'Administration financière des Premières nations d'émettre des obligations sur les marchés financiers, qui pourraient être utilisées pour financer des infrastructures et d'autres développements économiques (créant) un impact global plus important que l'approche fédérale actuelle. Ce qui manque dans l'équation, c'est un flux de revenus suffisant pour couvrir le service et le remboursement de la dette.

Conseil de gestion financière des Premières Nations

  • Nous devons permettre la création d'une masse critique de collectivités pour réaliser les économies d'échelle permettant d'offrir les capacités de front et de back office nécessaires pour obtenir les renseignements requis.
  • La nécessité de conclure des accords de transfert modernes entre le Canada et les provinces et les gouvernements des Premières Nations.
  • La nécessité de moderniser notre capacité administrative pour répondre aux questions économiques et de gouvernance auxquelles les collectivités sont confrontées.

Commission de la fiscalité des premières nations

  • Nous proposons une nouvelle institution en vertu de la Loi sur la gestion financière des premières nations, l'Institut des infrastructures des Premières Nations
  • Nous proposons une augmentation des pouvoirs fiscaux pour inclure les taxes sur le carburant, l'alcool, le cannabis et le tabac.
  • Nous proposons une redevance sur les ressources des Premières Nations sur nos terres ancestrales. La mise en œuvre de nos pouvoirs fiscaux est le moyen le plus rapide de mettre fin à la dépendance de l'ère coloniale.

À propos des membres

La plupart des membres sont nouveaux au sein du Comité, à l'exception des députés Jamie Schmale (PCC), Jaime Battiste (Lib), Marcus Powlowski (Lib) et Gary Vidal (PCC).

Le député Gary Vidal (PCC), porte-parole pour Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada, a récemment pressé le gouvernement de faire participer les producteurs autochtones de bois d'œuvre aux discussions sur l'élaboration d'un accord sur le bois d'œuvre. « je crois que de nombreux intervenants doivent être inclus dans les négociations pour régler les problèmes que vivent de nombreux Canadiens partout au pays. » (Hansard, 1er décembre 2021)

Martin Shields (PCC), porte-parole pour Services aux Autochtones Canada, ne s'est pas exprimé sur les questions autochtones, mais lors de l'élection fédérale, il a indiqué qu'il chercherait à renforcer les relations existantes avec les nations autochtones comme Siksika en Alberta. Shannon Stubbs (PCC) a exprimé ses inquiétudes quant aux défis disproportionnés auxquels sont confrontés les peuples autochtones, et a indiqué qu'une action concrète était nécessaire. (My Lloyd Minister Now, 3 septembre 2021)

Lori Idlout (NPD), porte-parole pour Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada, se concentrera probablement ses questions sur l'économie du Nunavut. Lors de l'élection fédérale, elle a indiqué que ses principales priorités étaient le logement et la santé mentale. Récemment, à la Chambre des communes, elle a exprimé ses préoccupations sur le niveau de vie des habitants du territoire. « Les Nunavummiuts vivent cette crise de façon disproportionnée. En 2016, le coût des aliments au Nunavut était trois fois supérieur à la moyenne nationale. En 2018, 62 % des ménages avec enfants du Nunavut étaient en situation d'insécurité alimentaire. Le coût élevé de la vie affecte l'accès des Nunavummiuts à leurs droits les plus fondamentaux, notamment la nourriture, l'eau, le logement, la santé et la santé mentale. Nous ressentons ces difficultés depuis bien trop longtemps, malgré les programmes et les subventions du gouvernement visant à nous soulager. » (Hansard, 31 janvier 2022)

La députée Marilène Gill (BQ) est une participante active au Comité INAN depuis des années. Par le passé, elle a posé des questions sur les droits des Autochtones, la sécurité alimentaire dans le Nord et l'absence de progrès dans les appels à l'action de la Commission de vérité et de réconciliation. Elle a récemment exprimé la nécessité d'améliorer le développement économique et le logement dans les collectivités autochtones du Nord du Québec. « Les Innus et les Naskapis représentent 15 % de la population sur le territoire de la Côte-Nord… On a besoin d'agir à la base. On parle de développement économique et de l'importance d'arrêter la violence. Les Premières Nations sont plus touchées que les autres par la pandémie. Ce dont elles ont besoin, ce sont des logements. »

Les principaux intérêts du député Pat Weiler (Lib) sont le tourisme, le travail, le logement et l'accessibilité financière. Il a indiqué qu'il était « fier » lorsque la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones a reçu la sanction royale le 21 juin 2021. (Pique News Magazine, 27 août 2021)

La députée Jenica Atwin (Lib) a exprimé ses préoccupations concernant le racisme à l'égard des Autochtones et les problèmes auxquels ils sont confrontés dans les collectivités autochtones en matière d'eau, de logement et d'éducation. « Pour garantir notre réussite et notre bien-être collectif, il est impératif de faire face aux traumatismes dans la société canadienne. La Commission de vérité et réconciliation du Canada nous sensibilise aux traumatismes intergénérationnels qui se répercutent encore aujourd'hui sur des communautés, au sous-financement de l'éducation et des services d'aide à l'enfance, ainsi qu'à la discrimination. » (Hansard, 30 novembre 2021)

Le député Michael Mcleod (Lib) soulèvera probablement des questions qui concernent les collectivités de sa circonscription dans les Territoires du Nord-Ouest. Il a indiqué l'importance d'améliorer les infrastructures. « Plus tôt aujourd'hui, j'ai rencontré le premier ministre Justin Trudeau pour discuter de certaines des priorités des habitants des T.-N.-O., notamment les droits des Autochtones et la réduction des lacunes dans les infrastructures. » (Twitter, 15 décembre 2021)

Le député Jamie Battiste (Lib), qui est également secrétaire parlementaire du ministre de Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada, parle souvent de son expérience personnelle et des problèmes qui touchent les Autochtones dans sa circonscription en Nouvelle-Écosse (Sydney-Victoria). Il a également fait part de ses préoccupations quant à la nécessité de s'assurer que des efforts sont déployés pour faire progresser l'autodétermination afin d'améliorer le développement économique. « Les terres sont un atout important pour avancer l'autodétermination, le développement économique et le bien-être. Les ajouts aux réserves jouent un rôle important dans la restitution des terres aux communautés autochtones, le respect des obligations légales, l'amélioration des relations avec les communautés autochtones et la promotion des opportunités économiques. » (Hansard, 31 janvier 2022)

Déroulement de la réunion

La réunion est prévue le 11 février 2022, de 13 h à 14 h, sur la plateforme Zoom.

Tous les témoins seront invités à se connecter à la réunion à 12 h 30. Le lien Zoom sera envoyé directement de la Chambre des communes aux témoins.

Le président ouvre la réunion et donne des instructions pour le déroulement de la réunion. Il présentera ensuite tous les témoins. Il est recommandé de parler lentement et à un niveau approprié pour que les interprètes puissent vous entendre. Tous les témoins sont priés d'éteindre leur micro quand ils ne parlent pas.

Bien qu'une traduction simultanée soit disponible, il est demandé aux témoins de répondre aux questions dans l'une ou l'autre langue, mais de ne pas passer d'une langue à l'autre, car cela crée souvent des problèmes de technologie et d'interprétation. Il est recommandé de prononcer le discours dans une seule langue officielle.

Après la déclaration préliminaire, il y aura des séries de questions de la part des membres du Comité (comme indiqué ci-dessous).

1. Les membres du Comité poseront leurs questions dans l'ordre suivant :

  • Premier tour (6 minutes pour chaque partie)
    • Parti conservateur du Canada
    • Parti libéral du Canada
    • Bloc Québécois
    • Nouveau Parti démocratique
  • Deuxième tour
    • Parti conservateur du Canada (5 minutes)
    • Parti libéral du Canada (5 minutes)
    • Bloc Québécois (2,5 minutes)
    • Nouveau Parti démocratique (2,5 minutes)
    • Parti conservateur du Canada (5 minutes)
    • Parti libéral du Canada (5 minutes)

La réunion peut être regardée sur Parlvu, mais il y a un délai de 70 secondes.

Remarques d'ouverture

Discours de l'honorable Daniel Vandal

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Kwe kwe, Ullukkut [Ood-loo-koot], Tansi, hello, bonjour !

Je vous rejoins de mon bureau de Saint-Boniface - Saint-Vital, territoire visé par le Traité no 1, patrie de la nation métisse.

Je vous remercie de m'avoir invité ici aujourd'hui pour discuter du développement économique autochtone. Je suis accompagné de Paula Isaak, présidente de CanNor, de Serge Beaudoin, sous-ministre adjoint des Affaires du Nord, et de Mohan Denetto, conseiller exécutif à PrairiesCan.

En tant que ministre des Affaires du Nord et des deux agences de développement régional, j'ai eu l'occasion de passer du temps à écouter les partenaires autochtones et d'apprendre de première main les obstacles auxquels ils sont confrontés lorsqu'il s'agit de développement économique durable.

L'accès au développement des compétences et aux possibilités d'éducation est souvent limité par l'infrastructure, la connectivité, le logement, et plus encore.

Mais notre gouvernement continue de faire des progrès dans l'élimination de bon nombre de ces obstacles, et j'aimerais souligner quelques exemples récents.

L'accès à une éducation de qualité pour les jeunes est essentiel non seulement pour la réussite individuelle, mais aussi pour les économies locales et le Canada dans son ensemble. Il s'agit d'une question qui me tient à cœur, depuis l'époque où je siégeais au conseil municipal de Winnipeg, où j'ai dirigé l'élaboration de la Stratégie pour les jeunes Autochtones de Winnipeg, la première du genre au Canada, et en tant que travailleur social au Ma Mawi Centre de Winnipeg.

Nous faisons de nouveaux investissements dans l'éducation dans le Nord. Nous avons accordé des fonds pour la construction d'un nouveau bâtiment scientifique à l'Université du Yukon et pour la transformation du Collège Aurora en une université polytechnique, ainsi que 13 millions de dollars pour le Centre Dechinta pour la recherche et l'apprentissage. J'ai également annoncé la création d'un groupe de travail sur l'éducation postsecondaire dans le Nord, qui formulera des recommandations sur les moyens de combler les écarts qui existent entre le Nord et le reste du Canada en matière d'éducation et de formation professionnelle.

CanNor a été particulièrement important dans les territoires et pour les entreprises autochtones. Au cours des trois dernières années, CanNor a fourni plus de 60 % de son financement à des bénéficiaires autochtones.

Au Nunavut, CanNor a investi dans un projet de développement de la pêche à petite échelle. En partenariat avec les associations de chasseurs et de trappeurs, le projet soutient la recherche exploratoire sur les pêches côtières afin de développer des pêches commerciales appartenant à la communauté dans trois hameaux.

Dans les Territoires du Nord-Ouest, nous avons investi dans le projet de démonstration des terres rares de Cheetah Resources Nechalacho, qui soutient le développement durable des ressources en collaboration avec la Det'on Cho Corporation, la branche de développement économique de la Première nation des Dénés Yellowknives.

Et au Yukon, nous soutenons une entreprise locale appartenant à des Autochtones, Grandma Treesaw's Bannock and Catering Services, dans un projet d'un an visant à exporter un mélange de bannock sec aux États-Unis.

Notre gouvernement travaille avec des partenaires pour gérer et assainir les sites contaminés du Nord, ce qui favorisera l'emploi, la formation et les possibilités d'affaires pour les peuples autochtones et les habitants du Nord.

Les entreprises autochtones des Prairies font face à des défis uniques et nous offrons des programmes d'investissement pour favoriser la croissance économique et la prospérité.

Les Services de développement des entreprises autochtones (SDEA), qui offrent un soutien à l'entrepreneuriat au stade initial aux entrepreneurs et aux organisations commerciales autochtones nouveaux et existants.

L'Arctic Gateway Group, au Manitoba, aide à maintenir les activités de la Hudson Bay Railway, dont environ 70 % des employés sont autochtones.

Tout en reconnaissant qu'il y a encore beaucoup à faire, nous savons que la diversification économique et l'innovation sont des éléments clés de la résilience économique et de la réconciliation.

Pour y parvenir, les partenaires autochtones doivent être à la table des négociations. C'est pourquoi notre gouvernement a lancé le Cadre stratégique pour l'Arctique et le Nord canadiens. Ensemble, nous développons des possibilités à long terme qui protègent le riche environnement naturel du Canada, bâtissent des communautés plus saines, respectent les droits et les intérêts des peuples autochtones et soutiennent une économie forte, diversifiée, durable et dynamique dans le Nord et l'Arctique.

Je vous remercie encore une fois de m'avoir donné cette occasion et je me ferai maintenant un plaisir de répondre à vos questions.

Meegwetch. Qujannamiik [Koo-ya-na-meek]. Marci. Thank you. Merci.

Lettre de mandat

Lettre de mandat du ministre Vandal

  • En tant que Ministre des affaires du Nord, on m'a chargé de diriger le travail du gouvernement du Canada dans le Nord canadien, en faisant avancer les initiatives qui comptent le plus pour les Canadiens vivant dans Nord.
  • On m'a donné le mandat de prioriser les initiatives visant à améliorer le logement, la sécurité alimentaire et à combler l'écart en matière d'éducation et en matière de transfert des responsabilités, tout en continuant de mettre en œuvre le Cadre stratégique pour l'Arctique et le Nord.
  • Notre gouvernement a fait des progrès importants afin de répondre aux besoins uniques du Nord et pour répondre aux défis auxquels font face les résidents du Nord canadien; cela étant dit, nous pouvons faire plus et nous en ferons plus.
  • J'ai également été chargé de renforcer la force et la capacité de Développement économique des Prairies Canada et de l'Agence canadienne de développement économique du Nord pour prioriser le soutien aux petites et moyennes entreprises et créer des emplois.
  • Afin de faire progresser la réconciliation, il est primordial que notre gouvernement continue de veiller à ce que les Canadiens autochtones peuvent participer pleinement à l'économie du pays.

Réalisations du Nord

Si l'on insiste sur Nutrition Nord Canada

  • Le programme Nutrition Nord Canada vise à réduire le coût des aliments nutritifs et périssables et à faciliter leur accès aux résidants des collectivités isolées du Nord admissibles qui ne sont pas accessibles toute l'année par voie maritime, ferroviaire ou routière.
  • Les taux de contribution ont été augmentés et la liste d'aliments et d'articles essentiels visés par une contribution de Nutrition Nord Canada a été allongée et comprend maintenant les produits de nettoyage et d'hygiène personnelle.
  • Les résidents du Nord profitent maintenant aussi d'une nouveauté du programme, la Subvention pour le soutien aux chasseurs-cueilleurs, qui accroît l'accès aux aliments traditionnels et soutient les activités de chasse, cueillette et partage d'aliments.
  • Au cours de sa première année, plus de 5 500 cueilleurs, plus de 150 chasses et plus de 120 initiatives de partage des aliments ont été soutenus par la Subvention.

Si l'on insiste sur le transfert des responsabilités du Nunavut

  • Le gouvernement du Canada, le gouvernement du Nunavut et Nunavut Tunngavik Inc. ont signé, le 15 août 2019, une entente de principe sur le transfert au Nunavut de la responsabilité des terres de la Couronne, des ressources et des droits sur les eaux. La prochaine étape consiste à négocier un accord définitif sur le transfert des responsabilités.
  • Les parties ont repris les négociations d'un accord définitif sur le transfert de responsabilités qui devraient être complétées en 2022.
    • Le travail avance bien.
    • Les détails relatifs aux négociations demeureront confidentiels jusqu'à la conclusion d'un accord définitif.

Si l'on insiste sur le cadre stratégique pour l'Arctique et le Nord

  • Nous avons lancé le Cadre stratégique pour l'Arctique et le Nord en septembre 2019 avec nos partenaires territoriaux, provinciaux et autochtones, et nous nous concentrons maintenant sur l'élaboration conjointe de mécanismes de gouvernance pour atteindre les buts et objectifs du Cadre stratégique.
  • En décembre 2021 a eu lieu la deuxième rencontre des leaders où fut discuté les priorités pour le Nord.
  • Le Cadre vise à orienter les priorités et les investissements du gouvernement fédéral et des partenaires d'ici 2030 et au-delà.
  • Le gouvernement du Canada a fait des investissements importants dans des domaines qui reflètent les priorités du Cadre et le plaidoyer direct des partenaires du Cadre. Le gouvernement demeure déterminé à poursuivre sa collaboration avec tous les partenaires à l'appui des économies du Nord et de l'autodétermination sociale et politique qui sous-tend le développement régional durable.

Si l'on insiste sur le Programme sites contaminés du Nord

  • Le gouvernement a renouvelé le Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux et a fait des investissements importants dans le nouveau Programme de remise en état des mines abandonnées du Nord.
  • Les deux programmes permettront de veiller à ce que les terres et les eaux soient saines pour les générations futures, et d'assurer des bénéfices socio-économique important aux résidants du Nord et à nos partenaires autochtones – à travers des formations, de la construction des capacités, de contrats et d'emplois.
  • Nous continuerons à collaborer avec les collectivités, nos partenaires autochtones, les territoires et les intervenants concernés afin de protéger les Canadiens et les Canadiennes, ainsi que l'environnement.

Si on l'insiste sur le changement climatique ou la réduction de la dépendance au diesel

  • Le gouvernement réalise des investissements dans les communautés nordiques et autochtones qui contribuent à la lutte contre le changement climatique et à la réduction de la dépendance au diesel grâce à ses programmes d'énergie propre, de surveillance du climat et d'adaptation aux changements climatiques
  • Ceux-ci démontrent que les programmes d'action climatique qui sont ciblés et accessibles au niveau communautaire soutiennent la réconciliation et favorise l'autonomie gouvernementale.
  • Dans le cadre du budget de 2021, nous soutenons davantage les communautés nordiques et autochtones dans leur transition énergétique en réduisant la dépendance au diesel et de favoriser une énergie propre, renouvelable et fiable. Des fonds supplémentaires appuieront la planification et la faisabilité de projets d'hydroélectricités qui feront progresser la transition vers une énergie propre dans le Nord.
  • Le budget de 2021 a également accordé un financement de 25 millions de dollars au gouvernement du Yukon pour appuyer ses priorités en matière de changement climatique et d'énergie propre.

Si l'on insiste sur le logement et l'infrastructure du Nord

  • Notre gouvernement reconnaît l'importance d'un logement sûr, adéquat et abordable et les défis sans précédent auxquels les habitants du Nord sont confrontés pour répondre à leurs besoins en matière de logement.
  • Dans le cadre du budget 2021, nous fournissons 50 millions de dollars aux gouvernements du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest pour répondre à leurs besoins critiques en matière de logement, ainsi qu'un montant supplémentaire de 18 millions de dollars par le biais du Fonds d'infrastructure pour les communautés autochtones du Nord des Territoires du Nord-Ouest qui, historiquement, n'ont pas reçu d'investissement dans le logement et l'infrastructure.
  • De plus, le budget 2021 prévoit 517,8 millions de dollars pour les organisations inuites de revendication territoriale afin de soutenir l'infrastructure dans l'Inuit Nunangat, ainsi que 517,7 millions de dollars pour l'autonomie gouvernementale autochtone et les partenaires des traités modernes afin de soutenir les plans d'action spécifiques aux priorités, aux besoins et aux circonstances en matière d'infrastructure.
  • Ceci constitue une étape importante pour répondre aux besoins critiques en matière de logement dans le Nord du Canada. Nous reconnaissons qu'il reste encore beaucoup à faire et nous continuerons à travailler avec les habitants du Nord pour répondre à cette problématique.

Réalisations en matière de développement économique 2020-2021

  • La pandémie de COVID-19 a posé des défis uniques dans le Nord, en particulier pour les petites et moyennes entreprises.
  • Grâce à ses fonds de secours, l'Agence canadienne de développement économique du Nord a fourni près de 32 millions de dollars en soutien direct, ce qui a permis de maintenir près de 1 700 emplois.
  • En travaillant en partenariat avec les résidents du Nord et en mettant en œuvre les initiatives du budget 2021, comme le Fonds pour l'emploi et la croissance et le Fonds d'aide au tourisme, l'Agence continuera de s'appuyer sur la voie de la reprise dans le Nord et de relever les défis de longue date.
  • Par l'intermédiaire de son Bureau de gestion des projets nordiques (BGPN), CanNor a travaillé avec l'industrie, les gouvernements du Nord, les collectivités, les groupes autochtones et d'autres partenaires pour promouvoir le développement durable et responsable des ressources dans les territoires.
  • Grâce au BGPN, CanNor a coordonné la participation du gouvernement du Canada à sept évaluations environnementales territoriales : quatre au Yukon, une dans les Territoires du Nord-Ouest et deux au Nunavut.

Si l'on insiste sur les faibles taux de participation des Autochtones au marché du travail

  • Notre gouvernement reconnaît les défis en matière d'emploi auxquels sont confrontés les peuples autochtones du Nord.
  • Nous avons mis sur pied le Groupe de travail sur l'éducation postsecondaire dans le Nord afin d'améliorer les possibilités et les résultats de l'éducation postsecondaire dans le Nord du Canada. Nous sommes impatients d'examiner les recommandations du Groupe de travail et de travailler avec nos partenaires pour les mettre en œuvre.
  • CanNor fournit 4,5 millions de dollars par année à l'Université du Yukon, au Collège Aurora et au Collège de l'Arctique du Nunavut pour offrir un programme d'études culturellement approprié qui répond aux besoins des habitants autochtones et non autochtones du Nord, augmentant ainsi la disponibilité de la main-d'œuvre qualifiée dans les territoires.
  • CanNor finance également de nombreux projets dans les territoires qui profitent aux entreprises et à l'emploi autochtones, comme un projet minier essentiel dans les Territoires du Nord-Ouest au profit de l'économie verte, un projet solaire hors réseau qui a permis à une communauté du Yukon de devenir un producteur d'énergie indépendant et de multiples investissements au Nunavut pour développer son secteur de la pêche et créer des emplois pour les Inuits.

Si on le presse sur le soutien aux pêcheries du Nunavut

  • Notre gouvernement reconnaît le potentiel de croissance des pêcheries du Nunavut et continue de soutenir ce secteur.
  • Au cours des cinq dernières années, l'Agence canadienne de développement économique du Nord a approuvé 16,7 millions de dollars pour 20 projets de formation professionnelle, de développement d'infrastructures pour la pêche côtière, de recherche et de commercialisation en mer, pour le secteur des pêches du Nunavut.
  • Les contributions de l'Agence ont permis de développer 10 stocks de poissons différents, dont l'omble chevalier, la crevette, le turbot, le corégone et le phoque.
  • Près de 200 emplois ont été soutenus dans 13 communautés du Nunavut, notamment à Clyde River, Pond Inlet et Qiqiktarjuak.

Si on le presse sur le soutien à la participation des autochtones dans le secteur minier

  • Le développement des ressources demeure un moteur principal pour le développement d'une économie forte, diversifiée, dynamique et durable dans les territoires.
  • Notre gouvernement s'est engagé à travailler avec les organisations, les entreprises et les communautés autochtones des TNO, et de tout le Canada, pour soutenir l'exploitation minière durable dans les territoires, y compris la participation autochtone à des projets d'assainissement comme celui de la mine Giant, près de Yellowknife.
  • En 2020-21, CanNor a soutenu Cheetah Resources Corporation par le biais d'une contribution remboursable de 1,2 million de dollars pour le projet de démonstration de terres rares de Nechalacho.
  • Ce projet est novateur en ce sens qu'il s'agit de la première mine au Canada dont les opérations au sol ont été entièrement confiées à la Première Nation sur le territoire traditionnel de laquelle se trouve la mine.

Participation des autochtones aux économies des territoires

Si l'on insiste sur la contribution de CanNor à l'emploi des Autochtones :

  • CanNor finance de multiples projets dans les territoires qui profitent aux entreprises et à l'emploi autochtones. Plus de 60 % du financement soutient des clients autochtones, comme un projet minier essentiel dans les T.N.-O. au profit de l'économie verte; un projet solaire hors réseau qui a permis à une communauté du Yukon de devenir un producteur d'énergie indépendant ; et de multiples investissements au Nunavut pour développer son secteur de la pêche et créer des emplois pour les Inuits.

Si l'on insiste au sujet du développement économique et de la réconciliation des Autochtones dans les Territoires de CanNor

  • Notre gouvernement s'est engagé à favoriser la réconciliation économique des Autochtones dans les territoires.
  • Les programmes d'aide COVID-19 mis en œuvre par l'Agence canadienne de développement économique du Nord ont aidé les petites et moyennes entreprises autochtones à faire face aux conséquences économiques de la pandémie, en fournissant plus de 6,6 millions de dollars à plus de 100 demandeurs autochtones pour protéger près de 400 emplois.
  • Pendant plus d'une décennie, CanNor a joué un rôle essentiel dans le soutien aux communautés et aux entreprises autochtones, et ses programmes et partenariats seront encore plus essentiels maintenant que nous commençons à passer au développement économique post-pandémie.

Soutien aux communautés et aux entreprises autochtones

Statistiques clés

Programmes réguliers
(2019-20 - 2021-22)
Autochtones Total
Nombre de Projets 244 371
Pourcentage de Projets 65 % 100 %
Montant des Fonds 93 848 897 $ 143 725 258 $
Pourcentage des fonds 65 % 100 %
Emplois 1334* 1504
* Les emplois (colonne autochtones) représentent le nombre d'emplois créés à la suite de projets menés par des organisations/entreprises autochtones, et non spécifiquement les emplois autochtones créés.

Soutien et impacts de COVID-19

Statistiques clés

Fonds de secours de COVID
Fonds d'aide et de reliance régionale (FRRR) Fonds de soutien aux entreprises du Nord (FSEN)
Par région
YUKON T.N.-O. NUNAVUT TOTAL
Projets approuvés 282 249 49 580
Fonds totaux approuvés 15 292 043 $ 11 728 402 $ 4 833 270 $ 31 853 715 $
Nombre d'emplois maintenus 654 818 216 1688
Fonds de secours de COVID
Fonds d'aide et de relance régionale (FARR) Fonds de soutien aux entreprises du Nord (FSEN)
Par catégorie
FARR et FSEN TOTAUX Femmes : L'entreprise est détenue ou gérée majoritairement par des femmes Autochtones : L'entreprise est détenue ou gérée majoritairement par des autochtones. Tourisme : Arts, spectacles et loisirs/ Tourisme/ Hébergement et restauration/ Transport
Nombre de
projets
approuvés
204 106 336
Nombre
d'emplois
maintenus
682 394 875
Montant
des fonds
approuvés
8 130 213 $ 6 618 026 $ 21 914 773 $

Obstacles et opportunités au développement économique autochtone

Développement des compétences

Obstacles

  • Le Nunavut et les T.N.-O. affichent des taux d'achèvement des études secondaires parmi les plus bas du Canada, en particulier chez les peuples autochtones.
  • Le chômage des autochtones est élevé dans les territoires, alors que le chômage global dans les TNO et le Yukon est inférieur à la moyenne nationale. Cela signifie que certains secteurs doivent compter sur des travailleurs de l'extérieur des territoires en raison des pénuries de main-d'œuvre locale et des lacunes en matière de compétences.
  • L'accès des habitants du Nord aux possibilités de développement des compétences et d'éducation est limité par une infrastructure de transport restreinte, une connectivité médiocre, des coûts de prestation élevés et un nombre restreint d'instructeurs qualifiés, notamment dans les petites communautés isolées.

Opportunité

  • Le Conseil national de développement économique des Autochtones a estimé que les peuples autochtones des territoires pourraient gagner 1,1 milliard de dollars de plus par an avec la même éducation et la même formation que les peuples non autochtones.
  • CanNor utilise ses programmes de subventions et de contributions, comme le Programme d'opportunités économiques pour les Autochtones du Nord et IDÉENorth, pour améliorer l'infrastructure de développement des compétences dans les territoires en fonction des projets. Par exemple, CanNor a investi dans des projets tels que la rénovation du Fisheries and Marine Training Centre à Iqaluit - 670 000 $ sur 2 ans - et la construction d'un centre de formation régional à Pond Inlet, au Nunavut - 10 millions de dollars sur 4 ans.
  • Une initiative essentielle au développement des compétences de la population inuite du Nunavut est en fait hébergée par CanNor. Pilimmaksaivik est le bureau responsable de la coordination d'une approche pangouvernementale visant à créer une fonction publique représentative au Nunavut en concevant et en offrant une formation adaptée à la culture, tout en facilitant le jumelage des emplois et le perfectionnement professionnel des Inuits.

Investissements dans les infrastructures et développement

Obstacles

  • Le déficit d'infrastructure est un défi fondamental pour la croissance économique dans les territoires.
  • Les lacunes en matière d'infrastructure varient d'un territoire à l'autre, par exemple : toutes les collectivités du Nunavut et plusieurs collectivités des T.N.-O. ont des problèmes d'infrastructure.
  • Les communautés dépendent exclusivement du transport maritime et aérien.
  • Il y a un manque constant de logements abordables et disponibles dans le Nord. Ces défis ont été intensifiés par la pandémie en raison du coût élevé des fournitures et de la pénurie de travailleurs.

Opportunité

  • Bien que les services de garde d'enfants constituent un obstacle de longue date dans les territoires qui empêche certains habitants du Nord de participer à la population active, le gouvernement du Canada a maintenant signé des accords avec chaque gouvernement territorial afin d'accroître la capacité et de fournir des services de garde d'enfants à 10 $ par jour.
  • La connectivité demeure une disparité importante en matière d'infrastructure au Nunavut et dans certaines parties des Territoires du Nord-Ouest, mais de nouvelles initiatives sont en cours.
  • Par exemple, en avril 2021, le gouvernement du Canada, le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest et le gouvernement du Tłı̨chǫ ont annoncé un financement combiné de 11 millions de dollars pour connecter 152 Whatì ménages à l'Internet haute vitesse des TNO.
  • En ce qui concerne les projets d'infrastructure à grande échelle, CanNor dé-risque les projets en investissant dans des études de faisabilité, comme 3 millions de dollars pour soutenir une étude de faisabilité pour la liaison hydrofibre de Kivalliq. Nous convoquons également des investisseurs publics et privés dans la région.
  • En 2020-21, CanNor a versé 7,2 millions de dollars pour 16 projets d'infrastructure à petite échelle, allant de l'infrastructure polyvalente à l'énergie propre.

Développement des ressources

Obstacles

  • Les retards dans les processus d'approbation réglementaire et les défis liés à l'obtention de la licence sociale posent des risques pour les futurs projets de développement des ressources dans les territoires.
  • La baisse des dépenses d'exploration est une source d'inquiétude, car moins d'exploration maintenant entraîne moins de mines plus tard. Les dépenses d'exploration des territoires ont diminué de 50% entre 2019 et 2020, et les dépenses prévues pour 2021 restent inférieures de 36% à celles de 2019.

Opportunité

  • L'industrie minière continue d'être le plus grand contributeur du secteur privé aux économies des territoires, représentant environ 23% du PIB. De nouvelles mines vont ouvrir, mais certains gains seront compensés par le vieillissement des mines existantes. Le secteur de l'assainissement offre des possibilités de contrats et d'emplois aux entreprises du Nord.
  • De nouveaux débouchés existent dans les minéraux essentiels. La demande croissante de technologies vertes entraînera une augmentation de la demande de minéraux essentiels, car ces nouvelles technologies nécessitent beaucoup plus d'intrants minéraux essentiels que nos technologies traditionnelles. Le Plan canadien des minéraux et des métaux offre une voie commune pour aller de l'avant.
  • Les entreprises et les membres des communautés autochtones bénéficient des projets de développement des ressources naturelles en tant que partenaires commerciaux, fournisseurs et en tant qu'employés.
  • En 2021-22, le Bureau de gestion des projets nordiques de CanNor a coordonné la participation du gouvernement du Canada à sept évaluations environnementales et a facilité plus de 330 interactions entre les ministères fédéraux, l'industrie, les organismes de réglementation et les groupes autochtones.
  • CanNor investit dans le développement de partenariats entre l'industrie et les entreprises autochtones et fait la promotion du potentiel du secteur des minéraux essentiels, par exemple en investissant 1,2 million de dollars dans le projet de démonstration des terres rares de Nechalacho dans les Territoires du Nord-Ouest, créant ainsi des emplois pour les peuples autochtones et les habitants du Nord.

Diversification et innovation

Obstacles

  • Les économies territoriales sont principalement composées de l'administration publique et de l'industrie extractives - environ 50% du PIB global.
  • La diversification économique et l'innovation sont des éléments clés de la résilience économique et de la réconciliation des territoires.
  • Néanmoins, les obstacles fondamentaux tels que l'infrastructure et le développement des compétences restent des obstacles majeurs à la progression de la réconciliation économique dans les territoires.

Opportunité

Tourisme
  • Bien que le secteur du tourisme dans le Nord ait été durement touché par la pandémie, les bases d'une croissance continue restent en place et le tourisme devrait être considéré comme une voie de diversification économique dans les territoires.
  • Chaque territoire a son propre profil et sa propre stratégie en matière de tourisme, qui reflètent une géographie et des atouts touristiques uniques. De nombreuses communautés autochtones du Nord ont adopté le tourisme comme source de possibilités économiques.
  • CanNor soutient activement les initiatives locales de tourisme autochtone par les moyens suivants :
    • Investissements dans les infrastructures telles que les campings et les gîtes;
    • Soutien aux PME; et,
    • Soutien aux attractions touristiques.
Économie du savoir
  • Grâce à une meilleure connectivité et au développement d'institutions de recherche, les territoires ont une économie du savoir émergente.
  • Une économie du savoir développée dans le Nord a le potentiel de profiter aux communautés autochtones éloignées dans tout le Nord grâce à une meilleure infrastructure d'information, une éducation plus avancée, de meilleurs environnements pour l'innovation et de stimuler la croissance dans de nouveaux domaines d'emploi.
  • CanNor est fière de soutenir l'économie du savoir en pleine croissance dans les territoires et considère ce secteur comme un élément clé du développement des capacités des peuples autochtones dans les territoires. Par exemple, CanNor a fourni près de 800 000 $ pour rénover un espace commercial en un espace de collaboration, qui soutiendra le développement des compétences, la création d'emplois et de nouvelles entreprises novatrices à Yellowknife.
Production alimentaire
  • On constate un intérêt accru pour la production alimentaire dans les territoires. Certaines collectivités et entreprises expérimentent des serres modulaires, comme celles construites à partir de conteneurs d'expédition, pour cultiver des produits locaux.
  • CanNor soutient le secteur alimentaire par l'entremise de son Défi innovation alimentaire dans le Nord, qui appuiera des projets novateurs dirigés par les collectivités pour les systèmes de production alimentaire locaux et autochtones afin d'aider à améliorer la sécurité alimentaire dans les territoires du Canada.
  • CanNor apporte également son soutien aux entreprises autochtones du secteur par le biais de ses autres programmes. Par exemple, CanNor a investi 100 000 $ dans le programme pilote de Grandma Treesaw's Bannock Catering Services, en collaboration avec le délégué commercial, afin d'exporter des mélanges de bannock sec pour les vendre dans le Nord-Ouest des États-Unis.
Économie bleue/pêcheries
  • On s'intéresse également à l'expansion des pêches, y compris les pêches en mer au Nunavut et les pêches en eau douce dans les Territoires du Nord-Ouest. Cela fait partie d'un mouvement plus vaste visant à investir dans les secteurs de l'économie bleue, ce qui, dans le Nord, comprend également le tourisme de croisière dans l'Arctique.
  • CanNor investit dans des secteurs de croissance qui soutiennent les organisations autochtones et la croissance entrepreneuriale, comme l'économie bleue. Par exemple, au cours des cinq dernières années, l'Agence canadienne de développement économique du Nord a approuvé 16,7 millions de dollars pour 20 projets de formation professionnelle, de développement d'infrastructures pour la pêche côtière, de recherche et de commercialisation en mer pour le secteur des pêches du Nunavut.

Le coût de la vie dans le Nord

Si l'on insiste sur le coût de la vie dans le Nord

  • Les ménages dans les capitales territoriales ont des dépenses annuelles moyennes plus élevées pour les dépenses de base du ménage, avec des variations considérables entre les trois territoires.
    • Par rapport à la moyenne canadienne de 10 311 $, les dépenses de nourriture sont supérieures de 14 % à Whitehorse, de 36 % à Yellowknife et de 49 % à Iqaluit.
    • Les frais de logement sont 7 %, 55 % et 36 % plus élevés à Whitehorse, Yellowknife et Iqaluit, respectivement, que la moyenne canadienne de 20 200 $.
    • Les frais de transport sont 4 %, 32 % et 38 % plus élevés à Whitehorse, Yellowknife et Iqaluit, respectivement, que la moyenne canadienne de 12 737 $.
  • Le Canada continue de travailler avec ses partenaires du Nord pour réduire ces écarts dans les dépenses de base des ménages.

Logements et infrastructure du Nord

Si l'on insiste sur le financement supplémentaire des infrastructures

  • De plus, le budget 2021 prévoit également 517,8 millions de dollars pour les organisations de revendication territoriale inuites afin de soutenir l'infrastructure dans l'Inuit Nunangat, ainsi que 517,7 millions de dollars pour les gouvernements autonomes autochtones et les partenaires des traités modernes afin de soutenir les plans d'action spécifiques aux priorités, aux besoins et aux circonstances en matière d'infrastructure.
  • Notre gouvernement a également mis sur pied deux groupes de travail intergouvernementaux chargés de proposer des solutions et des recommandations pour répondre aux besoins critiques en matière de logement et d'infrastructure au Nunavut et dans les Territoires du Nord-Ouest.

Éducation post-secondaire dans le Nord

Si l'on insiste sur les investissements en éducation post-secondaire dans le Nord

  • Nous savons que l'éducation post-secondaire dans le Nord du Canada demeure une priorité essentielle pour les habitants de cette région, comme l'ont indiqué, par exemple, plusieurs partenaires lors de la réunion de décembre 2021 du Comité de direction du Cadre stratégique pour l'Arctique et le Nord.
  • La suite des initiatives liées à l'éducation post-secondaire dans le Nord, annoncées par le Gouvernement du Canada dans le budget de 2019, sont en cours malgré les impacts de la COVID-19.
  • J'ai lancé le groupe de travail sur l'éducation post-secondaire dans le Nord le 23 octobre 2020.
  • L'Université du Yukon prévoit commencer la construction de son pavillon des sciences en 2021.
  • Notre gouvernement s'est engagé à continuer de travailler avec nos partenaires pour le mieux-être des habitants du Nord.

Si l'on insiste sur le processus de sélection des membres du Groupe de travail

  • Le 23 octobre 2020, nous avons lancé un groupe de travail indépendant sur l'enseignement postsecondaire dans le Nord dont les nominations ont été recherchées auprès de nos partenaires de co-développement du Cadre stratégique pour l'Arctique et le Nord (provinces et territoires, territoires et organisations autochtones, ainsi que femmes et jeunes).
  • Depuis l'annonce, des travaux ont été effectués pour organiser une réunion de lancement avec les membres du groupe de travail afin d'amorcer les discussions pour un plan de travail.

Si l'on insiste sur la démission des membres du groupe de travail

  • Malgré les progrès réalisés par le Groupe de travail à ce jour, c'est avec regret que trois membres du Groupe de travail représentant les régions du Nunavut et du Yukon ont démissionné.
  • Alors que Rebecca Mearns et James Takkiruq ont démissionné au printemps 2021 en raison d'obligations personnelles et professionnelles, Tosh Southwick a démissionné à l'automne 2021 en raison d'obstacles administratifs rencontrés par le Groupe de travail depuis son lancement.
  • Le personnel du Ministère fournit une aide financière et administrative pour la planification et la coordination des réunions et l'attribution des contrats, au nom du Groupe de travail.
  • Les délais et les processus associés au traitement des demandes financières et administratives faites par le Groupe de travail sont en cours d'évaluation en réponse à cette dernière démission.
  • Le gouvernement du Canada tient à remercier les membres qui ont quitté le Groupe de travail pour leur leadership et leur engagement, ainsi que pour leur participation et leur soutien à cet important travail.

Mise en œuvre par PrairiesCan des programmes du budget de 2021

Si l'on insiste pour qu'il y ait un soutien pendant la pandémie

  • Depuis le début de la pandémie, PrairiesCan a agi rapidement pour verser 450 millions de dollars en fonds de secours à plus de 6 800 entreprises des Prairies, afin de maintenir les emplois et de préserver les moyens de subsistance des familles.
  • PrairiesCan a également fait preuve de souplesse dans sa façon de soutenir les entreprises en difficulté. Nous avons reporté les paiements prévus, repoussé les dates d'achèvement des projets et simplifié le processus de remboursement.
  • Ces investissements et ces mesures aident des milliers d'entreprises de l'Ouest à atténuer les effets de la pandémie et à maintenir des emplois essentiels au mieux-être des Canadiens et de leurs collectivités.

Appui de PrairiesCan pour la croissance économique des Autochtones

Contexte

  • Développement économique Canada pour les Prairies ‒ PrairiesCan en abrégé ‒ a été créée en août 2021 à partir de l'ancien ministère de la Diversification de l'économie de l'Ouest Canada et a pour mandat de développer et de diversifier l'économie des Prairies et de faire valoir les intérêts de cette région à Ottawa.
  • Pour ce faire, PrairiesCan :
    • investit dans des initiatives ciblées pour créer des emplois et de la croissance;
    • donne des conseils et éclaire la prise de décisions économiques;
    • fournit une orientation en aidant les gens à s'y retrouver dans les programmes et services économiques fédéraux;
    • établit des liens entre les acteurs économiques pour soutenir la collaboration et la croissance.
  • L'une des principales priorités de PrairiesCan est de promouvoir une économie inclusive et de soutenir la participation économique des groupes qui rencontrent des obstacles dans l'économie des Prairies, notamment les Autochtones, les Canadiens noirs, les communautés de langue officielle en situation minoritaire, les femmes et les jeunes.
  • PrairiesCan offre des programmes d'investissement continus pour favoriser la croissance et la prospérité économiques, notamment des communautés et des entrepreneurs autochtones.
  • PrairiesCan soutient également les Sociétés d'aide au développement des collectivités, dont neuf sont considérées comme des institutions financières autochtones et sont membres de l'Association nationale des sociétés autochtones de financement.
  • Ces organisations offrent des services de prêt de financement et de soutien aux entreprises des Premières Nations et des Métis, en s'efforçant de combler les lacunes et les besoins non satisfaits des entrepreneurs autochtones.

Biographies des membres du comité

Comité permanent des affaires autochtones et du Nord (INAN)

L'honorable Marc Garneau, Notre-Dame-de-Grâce—Westmount, QC
Président de l'INAN

Marc Garneau

Biographie

Né à Québec (Québec), l'honorable Marc Garneau a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2008, puis réélu en 2011, 2015, 2019 et 2021.

M. Garneau a obtenu un baccalauréat ès sciences en génie physique du Collège militaire royal du Canada en 1970 et a commencé sa carrière au sein du Commandement maritime des Forces canadiennes. En 1973, il a obtenu un doctorat en génie électrique de l'Imperial College of Science and Technology de Londres, en Angleterre.

De 1982 à 1983, il a étudié au Collège d'état-major et de commandement des Forces canadiennes à Toronto. Pendant cette période, il a été promu au rang de commandant, puis de capitaine. Il a pris sa retraite des Forces armées canadiennes en 1989.

M. Garneau a également été l'un des six premiers astronautes canadiens et il est devenu le premier Canadien à aller dans l'espace en octobre 1984. En février 2001, il a été nommé premier vice-président de l'Agence spatiale canadienne et en est devenu le président en novembre 2001.

M. Garneau a été ministre des Transports de 2015 à 2021 et ministre des Affaires étrangères de janvier à octobre 2021. M. Garneau ne fait actuellement pas partie du Cabinet.

Jamie Schmale, Haliburton—Kawartha Lakes—Brock, ON
Porte-parole, Services aux Autochtones; vice-président de l'INAN

Jamie Schmale

Biographie

Né à Brampton (Ontario), Jamie Schmale a été élu à la Chambre des communes pour la première fois en 2015, puis réélu en 2019 et 2021.

Avant d'être élu, M. Schmale a travaillé comme adjoint et directeur de campagne de l'ancien député conservateur Barry Devolin (Haliburton-Kawartha Lakes-Brock (Ontario). Il a obtenu un diplôme en radiodiffusion au Collège Loyalist (Ontario) et a commencé sa carrière comme présentateur de nouvelles. Il est devenu par la suite directeur des nouvelles pour CHUM Media.

M. Schmale a été porte-parole pour les Relations Couronne-Autochtones dans la 43e législature. Au cours de la 42e législature, M. Schmale a été porte-parole de l'opposition pour le développement économique du Nord et porte-parole adjoint pour les ressources naturelles. Il a été membre du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre (2015-2017) et du Comité permanent des ressources naturelles (2017-2019).

Actuellement, M. Schmale occupe le poste de porte-parole de l'opposition pour les Services aux Autochtones.

Marilène Gill, Manicouagan, QC
Porte-parole, Affaires autochtones et du Nord; vice-présidente de l'INAN

Marilène Gill

Biographie

Née à Sorel, au Québec, Marilène Gill a été élue pour la première fois à la Chambre des communes en 2015, et a été réélue en 2019 et 2021.

Avant son élection, Mme Gill enseignait au niveau collégial et poursuivait des études de doctorat en littérature. Son parcours comprend également des postes de syndicaliste, d'agent d'aménagement et de coordinatrice de la Table de concertation en condition féminine de la Côte-Nord. Elle participe également au Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ). Elle a également été directrice littéraire des Éditions Trois-Pistoles, où elle a publié des œuvres personnelles pour lesquelles elle a reçu plusieurs prix et bourses. Mme Gill a également été attachée politique de Michel Guimond, ancien député et whip en chef du Bloc Québécois.

Mme Gill est whip adjointe, présidente du Caucus des jeunes familles et porte-parole du Bloc Québécois en matière d'Affaires autochtones et du Nord.

Jenica Atwin, Fredericton, NB

Jenica Atwin

Biographie

Jenica Atwin a grandi à Oromocto, au Nouveau-Brunswick. Elle a été élue pour la première fois à la Chambre des communes en 2019 en tant que membre du Parti vert avant de se joindre au Parti libéral en juin 2021.

Mme Atwin a obtenu une maîtrise en éducation de l'Université du Nouveau-Brunswick.

Avant d'être élue, elle était consultante en éducation et chercheuse dans un centre d'éducation des Premières Nations. En 2016, elle a coorganisé une activité connexe au mouvement UNIS axée sur la présentation des jeunes des Premières nations les uns aux autres et sur l'aide à ceux qui ont récemment quitté les réserves.

Elle est membre de l'INAN. Elle a siégé au comité sur la pandémie de COVID-19.

Jaime Battiste, Sydney—Victoria, N.-É.
Secrétaire parlementaire du ministre des Relations Couronne-Autochtones

Jaime Battiste

Biographie

Né dans la Première Nation Eskasoni, en Nouvelle-Écosse, Jaime Battiste a été élu à la Chambre des communes en 2019 et réélu en 2021. Il est le premier député Mi'kmaq au Canada.

M. Battiste a obtenu un diplôme de la Schulich School of Law de l'Université Dalhousie en 2004. Il a occupé des postes de professeur, de conseiller principal, de coordinateur de la citoyenneté et de chef régional de l'Assemblée des Premières Nations.

Au fil des ans, M. Battiste a été bénévole dans les domaines du sport, des droits des jeunes, des événements communautaires et des droits de la nation Mi'kmaq. Il est membre du Cercle sportif autochtone et copropriétaire des Eagles d'Eskasoni Junior B.

M. Battiste a été représentant au Conseil national de la jeunesse de l'Assemblée des Premières Nations de 2001 à 2006. En 2005, la Fondation autochtone de guérison l'a désigné comme l'un des « modèles autochtones nationaux au Canada ». En 2006, en tant que président du Conseil des jeunes de l'Assemblée des Premières Nations, il a été l'un des membres fondateurs du Mi'kmaq Maliseet Atlantic Youth Council (MMAYC), une organisation qui représente et défend les intérêts des jeunes Mi'kmaq et Malécites dans la région de l'Atlantique. En 2018, M. Battiste a reçu la Médaille du souverain pour les bénévoles, une reconnaissance canadienne visant à honorer les bénévoles qui ont apporté une contribution importante et continue à leur communauté.

M. Battiste a été nommé Secrétaire parlementaire du ministre des Relations Couronne-Autochtones en décembre 2021.

Il est membre de l'INAN depuis février 2020 et a été précédemment membre du Comité permanent de la pêche et des océans.

Michael V. Mcleod, Territoires du Nord-Ouest, T.N.-O.

Michael V. Mcleod

Biographie

Né à Fort Providence, dans les Territoires du Nord-Ouest, Michael Mcleod a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2015 et réélu en 2019 et 2021.

Avant de se lancer en politique fédérale, M. McLeod a servi les résidents des Territoires du Nord-Ouest en tant que membre de l'Assemblée législative de 1999 à 2011 et a conseillé des clients de l'industrie touristique en tant qu'agent de développement touristique pour le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest. Il a également été maire de Fort Providence, président de sa section locale de la Nation métisse et vice-président du conseil régional du Dehcho.

M. McLeod a obtenu un diplôme en gestion du Collège de l'Arctique et a commencé sa carrière comme entrepreneur indépendant. Il a été membre de l'office du tourisme des Territoires du Nord-Ouest, de la Régie des entreprises de services publics des Territoires du Nord-Ouest et du Mackenzie Valley Environmental Impact Review Board. La mission de cette organisation, qui consiste à réaliser des évaluations environnementales équitables et opportunes, demeure un intérêt majeur.

M. McLeod a déjà été membre de l'INAN en 2016-2017 et a été membre du Comité permanent des finances et président du caucus de l'Arctique et du Nord.

Marcus Powlowski, Thunder Bay—Rainy River, Ont.

Marcus Powlowski

Biographie

Né à Fort William, en Ontario, Marcus Powlowski a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2019 et réélu en 2021.

Avant d'être élu, M. Powlowski a été médecin au service des urgences du Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay. En plus d'être médecin, il est titulaire de deux diplômes de droit — LL.B et LL.M — obtenus respectivement aux universités de Toronto et Georgetown. Il a également fréquenté l'Université Harvard, où il a obtenu une maîtrise de santé publique en droit et politique de la santé.

M. Powlowski a travaillé comme médecin pendant deux ans dans des communautés des Premières Nations du Nord, et pendant sept ans, il a pratiqué la médecine dans plusieurs pays en développement d'Afrique et d'Océanie. Pendant plusieurs années, il a travaillé comme consultant en législation sanitaire pour l'Organisation mondiale de la santé. Il a également participé bénévolement à un projet médical en Éthiopie.

M. Powlowski est membre de l'INAN depuis février 2020 et a également siégé au comité sur la pandémie de COVID-19 et au Comité permanent de la santé.

Patrick Weiler, West Vancouver—Sunshine Coast—Sea to Sky Country, C.-B.

Patrick Weiler

Biographie

Né à West Vancouver, en Colombie-Britannique, Patrick Weiler a été élu pour la première fois au Parlement en 2019 et réélu en 2021.

Avant son élection, M. Weiler était un défenseur de la protection de l'environnement en tant qu'avocat spécialisé dans la gestion de l'environnement et des ressources naturelles, représentant des Premières nations, des petites entreprises, des municipalités et des organismes sans but lucratif au Canada et à l'étranger. M. Weiler a également travaillé en partenariat avec les Nations Unies et des agences de développement international, avec pour mission d'améliorer la gouvernance des ressources naturelles et la gestion des écosystèmes aquatiques.

M. Weiler a obtenu un baccalauréat ès arts à l'Université McGill et un doctorat en droit à la faculté de droit de l'Université de la Colombie-Britannique.

M. Weiler a siégé au Comité permanent des ressources naturelles, au Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires, ainsi qu'au caucus bipartite sur le climat et au caucus sur le tourisme.

Martin Shields, Bow River, Alb.
Porte-parole adjoint, Services aux autochtones

Martin Shields

Biographie

Né à Lethbridge, en Alberta, Martin Shields a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2015, puis réélu en 2019 et 2021.

Avant son élection à la Chambre des communes, M. Shields a été enseignant et administrateur pendant 30 ans et professeur d'université à temps partiel pendant 20 ans. Il a été maire et conseiller de la ville de Brooks, membre et vice-président du conseil d'administration du Palliser Regional Health Board, de la Shortgrass Regional Library, de l'Alberta Provincial Library Trustees Association, du Bow River Basin Council, ainsi que directeur et vice-président de l'Alberta Urban Municipalities Association.

Il a été directeur de la Strathmore-Brooks Alberta Conservative Constituency Association et président de la Federal Conservative Constituency Association de Medecine Hat.

Il a siégé à plusieurs comités, dont le Comité permanent de l'environnement et du développement durable, le Comité permanent du patrimoine canadien et le Comité permanent de la condition féminine. Il a également été vice-président du caucus des députés du PCC-Alberta.

M. Shields est actuellement le porte-parole adjoint du PCC pour les services aux autochtones.

Shannon Stubbs, Lakeland, Alb

Shannon Stubbs

Biographie

Née à Chipman, en Alberta, Shannon Stubbs a été élue pour la première fois au Parlement en 2015, puis réélue en 2019 et 2021.

Avant son élection, elle a travaillé pendant plusieurs années dans l'unité opérationnelle des sables bitumineux du ministère de l'Énergie de l'Alberta et dans la division des bureaux et du commerce internationaux du ministère du Développement économique de l'Alberta. Elle a ensuite été conseillère principale chez Hill + Knowlton Canada, où elle a défendu les intérêts de clients dans les secteurs de la santé et des produits pharmaceutiques, du pétrole et du gaz, des organismes sans but lucratif et de bienfaisance, et de l'éducation. Elle a également contribué à une initiative réussie pour l'expansion de l'éducation et de la formation dans le domaine des métiers et de la technologie de l'énergie avec les relations gouvernementales et communautaires à SAIT Polytechnic.

Mme Stubbs est une nouvelle membre de l'INAN. Elle a précédemment occupé les fonctions de porte-parole pour la sécurité publique et la protection civile, et de porte-parole pour les ressources naturelles. Elle a été vice-présidente des comités permanents de la sécurité publique et nationale, des ressources naturelles et du comité spécial permanent pour l'équité salariale.

Gary Vidal, Desnethé—Missinippi—Churchill River, Sask.
Porte-parole pour les Relations Couronne-Autochtones

Gary Vidal

Biographie

Né à Meadow Lake, en Saskatchewan, Gary Vidal a été élu à la Chambre des communes pour la première fois en 2019 et réélu en 2021.

Avant son élection, M. Vidal a été maire de Meadow Lake, en Saskatchewan, de 2011 à 2019. Il a étudié à l'Université de la Saskatchewan et au Briercrest Bible College. Il est comptable professionnel agréé (CPA, CGA) et associé du cabinet comptable Pliska Vidal & Co. depuis 1988. Il a également été vice-président du caucus des maires des villes de la Saskatchewan de 2016 à 2018. Il a été membre du conseil d'administration de SaskWater de 2008 à 2017. À ce poste, il a également été président du comité de gouvernance et de responsabilité d'entreprise, président du comité d'audit et des finances, et président du conseil d'administration de 2015 à 2017.

M. Vidal a été bénévole dans diverses fonctions de direction au sein de son église locale ainsi qu'au conseil d'administration du Bethel Gospel Camp, un camp pluri-confessionnel pour enfants. D'autres activités bénévoles comprennent l'entraînement et la gestion d'équipes mineures de hockey, de baseball et de football. En 2012, il a reçu la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II.

M. Vidal a déjà été porte-parole pour les Services aux autochtones et est actuellement porte-parole pour les relations Couronne-Autochtones. Il est membre de l'INAN depuis février 2020 et a également siégé au comité spécial sur la pandémie de COVID-19 au cours de la dernière législature (2019-2021).

Lori Idlout, Nunavut, Nt
Porte-parole – Affaires du Nord; Critique – Services aux Autochtones; Critique – Relations
Couronne-Autochtones

Lori Idlout

Biographie

Née à Igloolik, au Nunavut, Lori Idlout a été élue pour la première fois à la Chambre des communes en 2021.

Avant son élection, Mme Idlout a pratiqué le droit à Iqaluit avec son propre cabinet, Qusugaq Law. Elle a représenté le groupe protestant contre l'expansion de la mine de fer de Baffinland, et a servi de conseillère technique pour la Ikajutit Hunters and Trappers Organization lors d'une audience publique sur la question. Entre 2004 et 2011, Mme Idlout a occupé le poste de directrice générale du Nunavut Embrace Life Council, un organisme sans but lucratif voué à la prévention du suicide. Elle avait auparavant travaillé pour le ministère de la Santé du Nunavut et pour Nunavut Tunngavik Incorporated en tant qu'analyste des politiques, et a été la fondatrice de la Coalition of Nunavut DEAs en tant que directrice de l'Iqaluit District Education Authority afin de défendre les services éducatifs.

Mme Idlout a obtenu un baccalauréat en psychologie de l'Université Lakehead en 1997, et un doctorat en droit de l'Université d'Ottawa (2018).

Elle est une nouvelle membre d'INAN et la porte-parole du NPD pour les Relations Couronne-Autochtones, les Affaires du Nord et les Services aux Autochtones.

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