Comparution devant le Comité permanent des affaires autochtones et du Nord : Budget supplémentaire des dépenses (a) 2020-2021 Affaires du Nord Canada, le 16 juin 2020

L'Honourable Dan Vandal, Ministre des Affaires du Nord

Le 16 juin 2020

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Scénario

Logistique

Date : Vendredi 1er mai 2020
Heure : 14 h à 16 h
Lieu : Vidéoconférence (Zoom)
Sujet : Réponse du gouvernement à la pandémie de COVID-19

Présents lors de la comparution :

  • Groupe 1 (dans l'ordre de prise de parole)
    1. L'honorable Marc Miller, ministre des Services aux Autochtones
    2. L'honorable Carolyn Bennett, ministre des Relations Couronne-Autochtones
    3. L'honorable Dan Vandal, ministre des Affaires du Nord
  • Groupe 2
    • Services aux Autochtones Canada
      1. Jean-François Tremblay, sous-ministre
      2. Valerie Gideon, sous-ministre adjointe principale, Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits
      3. Mary-Luisa Kapelus, sous-ministre adjointe, Secteur des programmes et des partenariats en matière d'éducation et de développement social
      4. Dr Wong, médecin en chef et directeur général, Bureau de santé de la population et santé publique
      5. Christopher Duschenes, directeur général, Direction générale de l'élaboration des politiques économiques
    • Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada
      1. Daniel Watson, sous-ministre
      2. Jeff Moore, sous-ministre adjoint principal, Secteur des politiques et de l'orientation stratégique
      3. Ross Pattee, sous-ministre adjoint, Secteur de la mise en œuvre
      4. Serge Beaudoin, sous-ministre adjoint, Affaires du Nord

Contexte

Ce sera la première réunion de l'INAN au sujet de la COVID-19. Plusieurs autres comités parlementaires ont étudié cette question au cours des dernières semaines.

Le 11 avril 2020, certains membres de l'INAN ont participé à un débat à la Chambre des communes sur la COVID-19. Par exemple, le député Zimmer (PCC) a posé des questions sur les entreprises du Nord qui ne sont pas admissibles à la Subvention salariale d'urgence du Canada. Il a demandé si des considérations particulières sont accordées aux compagnies aériennes du Nord qui desservent les collectivités éloignées. Le député Schmale (PCC) a demandé si le gouvernement allait aussi appliquer la Subvention salariale d'urgence du Canada aux petites entreprises du secteur du tourisme.

Des membres du comité ont également soulevé les enjeux visant les Autochtones pendant la période des questions. Cette semaine, le député Vidal (PCC) s'est enquis des conditions d'admissibilité au programme de Subvention salariale d'urgence du Canada. Il a déclaré avoir entendu dire que certaines entreprises autochtones n'étaient pas admissibles. Toujours à la Chambre des communes, le député Schmale (PCC) a posé des questions sur les difficultés qu'ont les collectivités des Premières Nations d'accéder à l'équipement de protection individuelle. Il a également demandé si les Autochtones en milieu urbain recevaient leur part des fonds gouvernementaux.

Les députés ont également parlé des enjeux visant les Autochtones lors des téléconférences techniques organisées par l'Agence de la santé publique du Canada au cours des dernières semaines. Le député Zimmer (PCC) a demandé si les personnes sont soumises à un test de dépistage de la COVID-19 avant d'entrer dans les collectivités des Premières Nations. La députée Leah Gazan (NPD), qui a remplacé la députée Qaqqaq (NPD) pendant cette réunion du comité, a demandé les mesures qui sont prises dans les collectivités éloignées et pour les sans-abri en milieu urbain.

Le Comité permanent de la santé (HESA) étudie depuis plusieurs semaines la réponse du gouvernement à la COVID-19. Le député Vidal (CPC), qui a assisté au HESA le temps d'une réunion, a demandé des éclaircissements sur les problèmes de financement rencontrés par les centres d'amitié. Il a également demandé ce que le gouvernement fait pour s'assurer que les collectivités éloignées reçoivent les fournitures dont elles ont besoin.

Des fonctionnaires de SAC ont comparu la semaine dernière devant le HESA. Les questions posées aux fonctionnaires portaient essentiellement sur la distribution de fournitures et d'équipement de protection individuelle aux collectivités isolées et sur la question de savoir si des médecins cubains seraient envoyés dans les collectivités des Premières Nations. Des questions ont également été posées sur l'éloignement physique dans les maisons surpeuplées et sur la mise en place d'infrastructures permettant aux personnes de s'isoler en cas de test positif.

Les enjeux touchant les Autochtones ont également été soulevés lors de réunions d'autres comités. Le député Gord Johns (NPD) a demandé au Comité permanent des finances (FINA) et au Comité permanent de l'industrie, des sciences et de la technologie (INDU) si les entreprises autochtones pourraient avoir accès à la Subvention salariale d'urgence du Canada. Des questions ont également été soulevées sur le travail entrepris par le gouvernement avec les gouvernements territoriaux (FINA) et à savoir si des trousses de dépistage rapide sont envoyées aux collectivités des Premières Nations (HESA).

Déroulement de la réunion

La réunion doit avoir lieu de 14 h à 16 h, sur Zoom, la plateforme Web. Les témoins seront invités à se connecter à la réunion avant 14 heures. Il est possible que la réunion se prolonge au-delà de 16 h en cas de difficultés techniques liées à la technologie ou aux connexions.

La première heure sera consacrée aux remarques des ministres, puis les membres du Comité poseront leurs questions. Les questions se poursuivront à deuxième heure et elles seront adressées uniquement aux fonctionnaires. Les fonctionnaires doivent se connecter à la réunion pendant toute sa durée.

La réunion peut être regardée sur Parlvu, mais il y a un retard de 70 secondes.

La traduction simultanée sera offerte. Néanmoins, on demande aux témoins de répondre aux questions dans la langue de leur choix, mais de limiter les allers-retours entre les langues, car cela entraîne souvent des problèmes sur le plan technologique ou pour les interprètes.

Le président ouvrira la réunion et donnera des instructions pour le déroulement de la réunion. Il présentera ensuite tous les témoins. Les ministres prendront alors la parole, conformément à la pratique habituelle. Il est également recommandé de parler lentement et à un volume approprié pour s'assurer que les interprètes entendent bien. Veuillez mettre votre microphone en sourdine lorsque vous ne parlez pas.

Il convient également de noter que le Comité a été autorisé à étudier la question de la COVID-19, mais qu'il n'a pas été autorisé à faire rapport à la Chambre. Au cours de la réunion, les membres ne pourront pas proposer de motions ni contester les décisions du président.

  1. Les membres du Comité poseront leurs questions dans l'ordre suivant :
    • Premier tour (6 minutes pour chaque parti)
      • Parti conservateur du Canada
      • Parti libéral du Canada
      • Bloc Québécois
      • Nouveau parti démocratique du Canada
    • Deuxième tour (5 minutes pour chaque parti)
      • Parti conservateur du Canada
      • Parti libéral du Canada
      • Parti conservateur du Canada
      • Parti libéral du Canada
    • 2,5 minutes pour le Bloc Québécois et le Nouveau Parti Démocratique

Mot d'ouverture (le minister Vandal)

Notes d'allocution pour l'honorable Dan Vandal ministre des Affaires du Nord à l'occasion d'une réunion du Comité permanent des affaires autochtones et du Nord sur le Budget supplémentaire des dépenses (a)

Ottawa (Ontario) (réunion virtuelle)
16 juin 2020
17h00

951 mots/8 minutes
L'allocution prononcée fait foi

Kwe, UllukkutNote de bas de page 1 [oud-lou-kout], Tawnshi, bonjour, greetings!

Permettez‑moi d'abord de reconnaître que le Parlement du Canada est situé sur le territoire traditionnel et non cédé du peuple algonquin,

**** S'il est à Winnipeg
et que je me trouve sur le territoire visé par le Traité no 1, le territoire traditionnel des Anishinaabeg, des Cris, des Oji-Cris, des Dakotas et des Dénés, sur le territoire ancestral de la Nation métisse, et dans une ville où vivent maintenant de nombreux Inuits.

Je suis heureux d'être là aujourd'hui, aux côtés du ministre Miller et de la ministre Bennett, pour clarifier et mettre en contexte les mesures que le gouvernement du Canada a prises, et continue de prendre, pour aider les Premières Nations, les Inuits et les Métis ainsi que tous les habitants du Nord pendant la pandémie de COVID-19. Je vous suis reconnaissant de me donner l'occasion de discuter de l'important travail réalisé par Affaires du Nord pour affronter et atténuer la situation concernant la COVID-19 dans le Nord. J'aimerais aussi prendre le temps de souligner la faculté d'adaptation et le professionnalisme des membres de la fonction publique qui ont fait un travail extraordinaire dans des circonstances difficiles; ils méritent d'être félicités pour leur engagement à servir les Canadiens.

Nous sommes conscients que de nombreux Canadiens éprouvent des difficultés financières et s'inquiètent quant à leur santé, leur emploi, leurs êtres chers et leur quartier. Cela est particulièrement vrai dans le Nord du Canada. Répondre aux besoins particuliers des résidants du Nord pendant la pandémie pose des défis exceptionnels.

Les mesures de soutien dont je parlerai aujourd'hui permettent d'augmenter le financement continu et les programmes pour aider les personnes qui vivent dans les collectivités éloignées et nordiques.

Ce budget supplémentaire des dépenses comprend des initiatives clés et de nouveaux fonds totalisant environ 879,5 millions de dollars. De ce montant, 130,8 millions de dollars sont réservés aux Affaires du Nord.

Cela signifie une somme de 15,9 millions de dollars au titre du crédit 10 – Subventions et contributions pour le Nord du Canada, soit 9,9 millions de dollars pour appuyer la recherche et l'enseignement supérieur dans le Nord du Canada et 6 millions de dollars pour appuyer les activités de planification dirigées par le gouvernement des Territoires du Nord‑Ouest dans le cadre du projet d'expansion de la centrale hydroélectrique de Taltson.

En fonction de l'évolution de la pandémie de COVID‑19, nous nous sommes engagés à accorder des fonds supplémentaires et à prendre de nouvelles mesures de soutien pour le Nord, qui sont également inclus dans le Budget supplémentaire des dépenses (a) de 2020‑2021.

L'objectif du gouvernement est de fournir le soutien nécessaire pour s'attaquer aux problèmes qui existent dans le Nord, notamment du soutien pour les services de santé et les services sociaux, la nutrition et le transport aérien. Cela se fonde sur les priorités essentielles cernées par les territoires pour se préparer et faire face à la pandémie de COVID-19, et pour éviter la propagation du virus.

Nous sommes par ailleurs conscients du coût élevé de nombreux produits de base dans le Nord. Les familles subissent des pressions financières accrues et ne devraient pas avoir à se demander comment elles payeront les aliments nutritifs ou les articles ménagers essentiels. C'est pourquoi nous nous sommes engagés à verser jusqu'à concurrence de 25 millions de dollars pour appuyer les améliorations apportées au programme Nutrition Nord Canada, améliorer la protection de la sécurité alimentaire pour les personnes qui vivent dans le Nord du Canada. Ces fonds aideront à s'assurer que le programme Nutrition Nord Canada s'acquitte de son mandat, à savoir améliorer l'accès à des aliments sains par une sensibilisation à une nutrition équilibrée et des contributions. Ainsi, cela aidera à alléger le coût des aliments dans les collectivités isolées. Récemment, nous avons vu ce que cela signifie sur le terrain, réduire de moitié le coût de la farine et baisser le prix du lait pour que les gens puissent acheter un sac de 4 litres de lait plutôt qu'un litre à la fois, comme ils le faisaient en raison des coûts.

Cette mesure s'ajoute à la Subvention pour le soutien aux chasseurs-cueilleurs, qui a été conçue en collaboration directe avec les partenaires autochtones. Cette subvention aide à améliorer l'accès des résidants du Nord aux aliments traditionnels grâce à la réduction des frais élevés encourus pour se rendre sur le territoire.

Nous avons investi jusqu'à concurrence de 72,6 millions de dollars pour répondre aux besoins urgents en matière de soins de santé et de soutien social dans les territoires en réponse à la COVID-19.

Comme vous le savez, les compagnies aériennes sont un lien essentiel pour le maintien de la chaîne d'approvisionnement et le mouvement des biens et services essentiels. C'est pourquoi nous avons également accordé jusqu'à concurrence de 17,3 millions de dollars pour assurer la poursuite des services aériens qui assurent le ravitaillement en produits essentiels et la prestation de services médicaux dans le Nord. Nous reconnaissons le rôle essentiel d'un réseau aérien ciblé et fiable pour le transport de biens et de services essentiels en réponse à la pandémie de COVID-19.

Les fonds ont déjà été versés pour répondre aux besoins urgents en matière de soins de santé et de soutien social dans les territoires en réponse à la COVID-19 et pour assurer la poursuite des services aériens qui assurent le ravitaillement en produits essentiels et la prestation de services médicaux dans le Nord.

Nous continuons de travailler étroitement avec les partenaires autochtones et les gouvernements provinciaux et territoriaux pour nous assurer que tous les résidants du Nord puissent traverser cette période difficile.

Permettez‑moi de vous remercier de nouveau de m'avoir permis de vous parler aujourd'hui.

Meegwetch. Nakurmiik [Nah-KOU-mick]. Marci. Merci. Thank you.

Budget supplémentaire des dépenses (a) - Affaires du Nord Canada

Fonds pour répondre aux mesures de la COVID-19 en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux évènements de santé publique d'intérêt national

Crédit législatif
114 900 000$ dans le budget supplémentaire des dépenses (a) 2020-2021

  • Le Canada reste déterminé à aider les gouvernements provinciaux et territoriaux à répondre à la COVID-19.
  • Les gouvernements territoriaux ont des besoins particuliers liés à l'éloignement, aux limitations en matière de transport et de soins de santé, ainsi qu'à l'augmentation du coût de la vie et celui de mener des activités commerciales.
  • Le Budget supplémentaire des dépenses (a) de 2020-2021 a inclus 114,9 millions de dollars de nouveaux fonds en crédit législatif pour les mesures d'intervention pour la COVID-19.
  • Ce financement vise à soutenir :
    • la réponse du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut à la COVID-19 pour les besoins urgents de soins de santé et de soutien social (72,6 millions de dollars) ;
    • à supporter le mandat de Nutrition Nord Canada dans l'amélioration de l'accès à des aliments sains grâce à l'éducation nutritionnelle et à des subventions pour aider à réduire le coût des aliments dans les communautés isolées (25 millions de dollars); et
    • à soutenir un réseau aérien ciblé et fiable pour la circulation des biens et services essentiels en réponse à la pandémie de la COVID-19 (17,3 millions de dollars).

Contexte

Le nouveau financement législatif lié aux mesures d'intervention de la COVID-19 sous la responsabilité du ministre des Affaires du Nord comprend:

  • Un montant pouvant atteindre 25 millions de dollars pour soutenir des améliorations temporaires à Nutrition Nord Canada, afin de protéger davantage la sécurité alimentaire des personnes vivant dans le Nord canadien;
  • Un montant pouvant atteindre 72,6 millions de dollars pour financer les besoins urgents de soins de santé et de soutien social dans les territoires en réponse à la COVID-19. De ce montant, 18,4 millions de dollars seront alloués au Yukon, 23,4 millions de dollars aux Territoires du Nord-Ouest et 30,8 millions de dollars au Nunavut; et
  • Un montant pouvant atteindre 17,3 millions de dollars pour permettre la poursuite des services aériens du Nord soutenant le ravitaillement essentiel et les services médicaux dans le Nord.

Les fonds ont déjà été décaissés pour les besoins urgents en matière de soins de santé et de soutien social dans les territoires en réponse à la COVID-19 et pour permettre la poursuite des services aériens du Nord soutenant le ravitaillement essentiel et les services médicaux dans le Nord. Le financement de Nutrition Nord Canada sera déboursé cet été.

Fonds pour répondre aux mesures de la COVID-19 – Nutrition Nord Canada

Crédit législatif
25 000 000 de dollars dans le budget supplémentaire des dépenses (a) 2020-2021
  • Afin de réduire davantage le fardeau financier découlant de l'éclosion de la COVID-19, le gouvernement du Canada, dans le Budget supplémentaire des dépenses (a) de 2020-2021, a annoncé une aide financière unique de 25 millions de dollars au programme de contribution Nutrition Nord Canada. Ceci assurera l'accès aux familles du Nord à des aliments nutritifs et à des produits d'hygiène personnelle et contribuera à compenser la charge financière causée par l'épidémie de COVID-19.
  • Les taux de contribution ont été augmentés pour les produits essentiels dont dépendent les familles pendant cette période difficile.
  • Pour aider les résidents du Nord à se procurer des aliments nutritifs et autres produits essentiels dont leurs familles ont besoin, Nutrition Nord Canada a ajouté plus d'aliments non périssables et d'articles d'hygiène.
  • En offrant une contribution supplémentaire sur une vaste variété de produits, les résidents des communautés isolées auront davantage les moyens de se nourrir et de protéger leur famille et eux-mêmes.
  • Cette bonification du programme est en vigueur depuis le 1er Mai et sera valide jusqu'au 31 mars 2021.
  • Notre gouvernement reste déterminé à collaborer avec les gouvernements territoriaux et à préserver le bien-être des habitants du Nord tout au long de cette crise et à l'avenir.
Nutrition Nord Canada
  • Nutrition Nord Canada contribue à rendre les aliments périssables et nutritifs plus abordables et accessibles aux résidents des collectivités isolées admissibles du Nord qui n'ont pas accès toute l'année à une route, au train ou une voie maritime.
  • Le programme subventionne les aliments périssables transportés par voie aérienne et subventionne maintenant les articles non-périssables et essentiels apportés par le transport maritime saisonnier, la barge ou la route d'hiver.
  • Le programme a élargi sa liste d'aliments subventionnés et d'articles essentiels afin d'y inclure des produits de nettoyage et d'hygiène personnelle.
  • Les habitants du Nord bénéficient désormais également du nouveau programme de subvention de soutien aux exploitants des ressources alimentaires qui améliore l'accès aux aliments traditionnels et réduit les coûts élevés liés aux activités de chasse et de récolte.

Si on insiste sur l'admissibilité aux aliments

  • Pour aider les résidents du Nord à se procurer la nourriture et les autres produits essentiels dont leurs familles ont besoin, Nutrition Nord Canada a ajouté plus d'aliments non périssables et d'articles d'hygiène.
  • La viande en conserve, à l'exception des conserves de poisson et de fruits de mer, et le macaroni et fromage en boîte ne sont pas admissibles.
  • La liste d'éligibilité continue d'être mise à jour en discutant avec nos partenaires autochtones, et nous serons guidés par leurs conseils quant à son amélioration.

Si on insiste sur la mise en œuvre de la subvention aux exploitants de ressources alimentaires

  • Notre gouvernement comprends l'importance pour les familles dans le Nord d'avoir accès aux aliments nutritifs, sains et abordables.
  • C'est pourquoi la subvention aux exploitants de ressources alimentaires a été conçue avec les partenaires autochtones dans le but d'améliorer l'accès aux aliments traditionnels en réduisant les hauts coûts associés à la chasse traditionnelle et à la cueillette des aliments traditionnels.
  • Le financement pour la première année de la subvention a été attribué à nos partenaires autochtones, et le gouvernement du Canada s'efforce de livrer rapidement la prochaine vague de fonds.

Si on insiste sur les mesures vis-à-vis la transparence et la subvention

  • Afin d'accroître davantage la transparence, le programme continue de travailler avec les partenaires autochtones et du Nord afin d'établir un comité d'examen de la vérification dans le Nord pour s'assurer que les fournisseurs et les détaillants ont transmis la subvention aux consommateurs.

Si on insiste sur la sécurité alimentaire

  • L'objectif de Nutrition Nord Canada est d'aider à rendre les aliments périssables et nutritifs plus accessibles et plus abordables qu'ils ne le seraient autrement pour les résidents des collectivités isolées du Nord.
  • La sécurité alimentaire est une question complexe, multiforme et multi-juridictionnelle, qui nécessite un éventail d'approches novatrices et horizontales.
  • Aucun gouvernement ou organisation a la capacité nécessaire pour traiter la situation de la sécurité alimentaire unilatéralement.
  • C'est pourquoi nous nous sommes engagés à améliorer la sécurité alimentaire dans le Nord grâce à une approche pangouvernementale qui comprend la collaboration avec les provinces, les territoires, les dirigeants et les communautés autochtones.
Contexte

Le nouveau financement législatif lié aux mesures d'intervention de la COVID-19 sous la responsabilité du Ministre Vandal comprend:

  • Un montant pouvant atteindre 25 millions de dollars pour soutenir des améliorations temporaires à Nutrition Nord Canada, afin de protéger davantage la sécurité alimentaire des personnes vivant dans le Nord canadien;
  • Un montant pouvant atteindre 72,6 millions de dollars pour financer les besoins urgents de soins de santé et de soutien social dans les territoires en réponse à la COVID-19. De ce montant, 18,4 millions de dollars seront alloués au Yukon, 23,4 millions de dollars aux Territoires du Nord-Ouest et 30,8 millions de dollars au Nunavut; et
  • Un montant pouvant atteindre 17,3 millions de dollars pour permettre la poursuite des services aériens du Nord soutenant le ravitaillement essentiel et les services médicaux dans le Nord.

Les fonds ont déjà été décaissés pour les besoins urgents en matière de soins de santé et de soutien social dans les territoires en réponse à la COVID-19 et pour permettre la poursuite des services aériens du Nord soutenant le ravitaillement essentiel et les services médicaux dans le Nord. Le financement de Nutrition Nord Canada sera déboursé cet été.

Fonds pour répondre aux mesures de la COVID-19 - Santé et de services sociaux

Crédit législatif
72 600 000 de dollars dans le budget supplémentaire des dépenses (a) 2020-2021
  • Les gouvernements territoriaux ont des besoins particuliers liés à l'éloignement, aux limitations en matière de transport et de soins de santé, ainsi qu'à l'augmentation du coût de la vie et celui de mener des activités commerciales.
  • Le Budget supplémentaire des dépenses (a) de 2020-2021 a inclus 114,9 millions de dollars de nouveaux fonds en crédit législatif pour les mesures d'intervention pour la COVID-19.
  • Sur ce montant, le Canada a transféré 72,6 millions de dollars aux gouvernements du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut pour soutenir leurs préparatifs et leurs interventions en matière de santé et de services sociaux en réponse à la COVID-19, comme suit :
    • 18,4 millions de dollars pour le Yukon ;
    • 23,4 millions de dollars pour les Territoires du Nord-Ouest ; et
    • 30,8 millions de dollars pour le Nunavut.
  • Ce financement s'ajoute aux 500 millions de dollars déjà annoncés pour les gouvernements provinciaux et territoriaux dans le cadre du Transfert canadien en matière de santé et aidera les territoires à répondre aux priorités cruciales qu'ils ont identifiées pour limiter la propagation du virus.
  • Les fonds ont déjà été décaissés pour les besoins urgents en matière de soins de santé et de soutien social dans les territoires en réponse à la COVID-19.
  • Notre gouvernement reste déterminé à collaborer avec les gouvernements territoriaux et à préserver le bien-être des habitants du Nord tout au long de cette crise et à l'avenir.
Contexte

Le gouvernement du Canada prend des mesures décisives pour aider les Canadiens confrontés à des difficultés en raison de la COVID-19. Il travaille notamment en étroite collaboration et de manière proactive avec les gouvernements provinciaux, territoriaux et autochtones afin de répondre aux besoins particuliers des communautés autochtones et nordiques, qui sont parmi les plus vulnérables à la COVID-19. Le 14 avril, le premier ministre a annoncé un financement ciblé de 130 millions de dollars pour le nord afin de répondre aux besoins immédiats en matière de santé, d'économie et de transport identifiés par les premiers ministres des territoires dans une correspondance à la mi-mars.

Fonds pour répondre aux mesures de la COVID-19 - Services aériens du Nord
Crédit législatif
17 300 000 de dollars dans le budget supplémentaire des dépenses (a) 2020-2021

  • Le Budget supplémentaire des dépenses (a) de 2020-2021 a inclus 17,3 millions de dollars à soutenir un réseau aérien ciblé et fiable pour la circulation des biens et services essentiels en réponse à la pandémie de la COVID-19
  • Ce financement, qui ont déjà été décaissés, aidera les transporteurs aériens du Nord à maintenir un réseau de base de routes et de services, incluant:
    • 3,6 millions de dollars pour le Yukon ;
    • 8,7 millions de dollars pour les Territoires du Nord-Ouest ; et
    • 5 millions de dollars pour le Nunavut.
  • Ce financement, en partenariat avec les investissements des gouvernements territoriaux, garantira la continuité de l'approvisionnement en nourriture, en fournitures médicales et autres biens et services essentiels aux communautés éloignées et desservies par avion.
Contexte

Le gouvernement travaille notamment en étroite collaboration et de manière proactive avec les gouvernements provinciaux, territoriaux et autochtones afin de répondre aux besoins particuliers des communautés autochtones et nordiques, qui sont parmi les plus vulnérables à la COVID-19. Le 14 avril, le premier ministre a annoncé un financement ciblé de 130 millions de dollars pour le nord afin de répondre aux besoins immédiats en matière de santé, d'économie et de transport identifiés par les premiers ministres des territoires dans une correspondance à la mi-mars.

Le nouveau financement législatif lié aux mesures d'intervention de la COVID-19 sous la responsabilité du Ministre Vandal comprend un montant pouvant atteindre 17,3 millions de dollars pour permettre la poursuite des services aériens du Nord soutenant le ravitaillement essentiel et les services médicaux dans le Nord.

Les fonds ont déjà été décaissés pour permettre la poursuite des services aériens du Nord soutenant le ravitaillement essentiel et les services médicaux dans le Nord.

Fonds pour soutenir la planification, par le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, du projet proposé d'agrandissement de la centrale hydroélectrique Taltson

Crédit # 10
6 000 000 de dollars dans le budget supplémentaire des dépenses (a) 2020-2021

  • Le Budget supplémentaire des dépenses (a) de 2020-2021 a inclus 6,0 millions de dollars de nouveaux fonds pour soutenir les activités de planification, par le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, du projet proposé d'agrandissement de la centrale hydroélectrique Taltson.
  • Les fonds ont été identifiés dans le budget 2019 afin de réduire la pollution dans le Nord du Canada qui découle de la production d'électricité.
  • L'expansion du système hydroélectrique de Taltson fournira aux résidents et aux entreprises une énergie hydroélectrique propre, fiable et abordable et réduira la dépendance du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest à l'égard des combustibles fossiles pour le chauffage et l'électricité.
  • Notre gouvernement continue d'investir dans des projets d'infrastructure afin d'atteindre nos objectifs en matière de changement climatique.

Contexte

Le budget 2019 prévoit 18 millions de dollars sur trois ans (2019-2020 À 2021-2022) pour financer la phase de pré-développement du projet d'expansion hydroélectrique de Taltson.

Ce financement sur 3 ans, qui a débuté en 2019-2020, a pour but de soutenir le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest pour entreprendre des activités de planification pour le projet d'expansion hydroélectrique de Taltson.

Le projet d'expansion hydroélectrique de Taltson vise à agrandir l'installation existante de Taltson Hydro et à raccorder les systèmes hydroélectriques North Salve et South Slave ainsi qu'à réaliser une réduction transformatrice des émissions de gaz à effet de serre des Territoires du Nord-Ouest, tout en stabilisant le coût de la vie et des affaires. Ce projet est essentiel à la croissance continue et à la prospérité économique des Territoires du Nord-Ouest et de ses citoyens.

Le plan de projet du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest met d'emblée l'accent sur l'établissement et la création de partenariats solides avec les gouvernements autochtones afin d'élaborer en collaboration le modèle de partenariat et d'assurer la pleine participation au projet, y compris l'officialisation de la relation d'investissement, la réalisation d'études techniques et de faisabilité et le processus d'évaluation environnementale.

L'expansion du réseau hydroélectrique devrait réduire les émissions de gaz à effet de serre de 227 kilotonnes (KT) et jouer un rôle essentiel dans la réalisation des objectifs territoriaux et nationaux en matière de changement climatique.

Fonds pour soutenir la recherche et l'enseignement supérieur dans le nord du Canada

Crédit # 10
9 876 941 de dollars dans le budget supplémentaire des dépenses (a) 2020-2021

  • Ces investissements appuient le Cadre stratégique pour l'Arctique et le Nord et contribuent à combler les écarts des résultats en matière d'éducation.
  • Le Budget supplémentaire des dépenses (a) de 2020-2021 a inclus près de 9,9 millions de dollars de nouveaux fonds pour soutenir la recherche et l'enseignement supérieur dans le nord du Canada. Ce montant comprends les fonds identifiés pour le Groupe de travail sur l'éducation post-secondaire (0,5 millions de dollars), le pavillon des sciences de l'Université du Yukon (6,6 millions de dollars), et le Centre Dechinta pour la recherche et l'apprentissage (plus de 2,8 millions de dollars).
  • La réponse aux recommandations que formulera le Groupe de travail sur l'éducation postsecondaire dans le Nord est une priorité pour notre gouvernement
  • L'objectif de ces investissements dans les initiatives d'éducation postsecondaire dans le Nord, est de contribuer à combler les écarts dans les résultats en matière d'éducation; et offrira des possibilités continues d'apprentissage et de développement des compétences, y compris des connaissances et des compétences autochtones.
  • Nous travaillerons ensemble pour mettre en œuvre une vision commune d'un Arctique fort, prospère et durable.

Contexte

Le Cadre stratégique pour l'Arctique et le Nord (le Cadre), lancé le 10 septembre 2019, établit une vision stratégique à long terme qui orientera les activités et les investissements du gouvernement du Canada dans l'Arctique d'ici 2030 et au-delà. Il permettra de mieux harmoniser les objectifs stratégiques nationaux et internationaux du Canada aux priorités des Autochtones et des résidents du Nord.

Le Cadre se base sur huit buts dont favoriser la santé des familles et des communautés en misant sur l'éducation postsecondaire dans le Nord et en réduisant les écarts dans les résultats scolaires.

Le budget de 2019 prévoyait des investissements pour la mise en œuvre d'une série d'initiatives relatives à l'éducation postsecondaire dans le Nord à l'appui des priorités, des buts et des objectifs communs du Cadre. Les résultats des investissements dans les initiatives d'éducation postsecondaire dans le Nord permettront de combler les écarts en matière de réussite scolaires; et d'offrir des possibilités d'apprentissage continu et de développement des compétences, y compris des connaissances et des compétences autochtones.

Le groupe de travail sur l'enseignement postsecondaire dans le Nord s'appuiera sur les rapports et les conclusions déjà établis par les intervenants du Nord et de l'Arctique.

Le Centre Dechinta pour la recherche et l'apprentissage offre un programme unique et novateur basé sur le milieu, qui propose des cours universitaires accrédités dans un certain nombre de domaines. L'investissement du gouvernement du Canada appuiera l'élaboration, le prolongement et le maintien de l'ensemble de ses cours postsecondaires agréés et facilitera sa transition vers un programme complet.

L'investissement du gouvernement du Canada dans la construction d'un nouveau pavillon des sciences aidera le Collège du Yukon à devenir la première université canadienne au nord du 60e parallèle. Le nouveau bâtiment scientifique facilitera l'enseignement, la recherche appliquée et le développement technologique en offrant un espace de collaboration pour les universitaires, les chercheurs et l'industrie.

Budget supplémentaire des dépenses (a) - Relations Couronne-Autochtones

Budget supplémentaire des dépenses (a) 2020-2021

Budget supplémentaire des dépenses (a) 2020-2021

  • Le Budget supplémentaire des dépenses (a) 2020-2021 comprend des initiatives clés et un nouveau financement totalisant environ 879,5 millions de dollars. De ces montants, 748,7 millions de dollars sont destinés aux Relations Couronne-Autochtones et 130,8 millions de dollars aux Affaires du Nord, incluant :
    • 114,9 millions de dollars de financement pour de nouvelles initiatives liées aux mesures d'intervention de COVID-19, y compris le soutien aux besoins urgents en matière de santé et de soutien social dans les territoires, le soutien aux transporteurs aériens du Nord et le programme Nutrition Nord Canada ;
    • 741,2 millions de dollars en financement reporté pour le règlement fédéral sur les externats indiens (481,2 millions de dollars) et le règlement des Sixties Scoop (260,0 millions de dollars)
    • 23,4 millions de dollars de subventions et de contributions pour la recherche et l'enseignement supérieur dans le Nord (9,9 millions de dollars) ; pour répondre au rapport final de l'enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (6 millions de dollars) ; pour soutenir les activités de planification du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest pour le projet d'expansion de l'hydroélectricité de Taltson (6 millions de dollars) ; et pour poursuivre les activités de consultation et de soutien des capacités des autochtones (1,5 million de dollars).
  • Les autorisations budgétaires totales pour le ministère des Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC) en 2020-2021 seront d'environ 5,8 milliards de dollars.
  • Ces fonds permettront au ministère de prendre des mesures concrètes pour poursuivre le renouvellement de la relation de nation à nation, entre les Inuits et la Couronne et de gouvernement à gouvernement entre le Canada et les Premières Nations, les Inuits et les Métis, pour appuyer leur vision de l'autodétermination et faire avancer les travaux dans le Nord.

Contexte

Le Budget supplémentaire des dépenses (a) 2020-2021 de tous les ministères a été déposé à la Chambre des communes par le président du Conseil du Trésor le 2 juin 2020.

Le Budget supplémentaire des dépenses (a) 2020-2021 comprend des initiatives clés et un nouveau financement totalisant environ 879,5 millions de dollars, dont 138,3 millions de dollars représentent le financement de nouvelles initiatives, y compris les autorisations législatives liées aux mesures d'intervention pour la COVID-19; des fonds reportés totalisant 741,2 millions de dollars; et 0,8 M $ de réaffectation interne des contributions aux subventions pour soutenir le programme Solutions Innovatrices Canada (SIC), livré par le ministère d'Innovation, Sciences et Développement économique Canada.

L'augmentation nette de 879,5 millions de dollars comprend les éléments suivants :

  • 741,2 millions de dollars au titre de crédit 1- Dépenses de fonctionnement : Fonds reportés pour la convention de règlement relative aux externats indiens fédéraux (481,2 millions de dollars), et pour le règlement concernant la rafle des années 1960 (260,0 millions de dollars) ;
  • 23,4 millions de dollars au titre de crédit 10 Subventions et contributions : Fonds pour soutenir la recherche et l'enseignement supérieur dans le nord du Canada (9,9 millions de dollars) ; Fonds pour répondre au rapport final de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (6,0 millions de dollars) ; Fonds pour soutenir la planification, par le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, de son projet proposé d'agrandissement de la centrale hydroélectrique Taltson (6,0 millions de dollars) ; et Fonds pour continuer les activités de consultation des Autochtones et de soutien de leurs capacités (1,5 millions de dollars) ;
  • 114,9 millions de dollars au titre des crédit législatifs : Paiements pour soutenir la réponse du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut à la COVID-19 pour les besoins urgents de soins de santé et de soutien social (72,6 millions de dollars) ; à Nutrition Nord Canada (25,0 millions de dollars); et pour soutenir les transporteurs aériens dans le Nord (17,3 millions de dollars), le tout en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux évènements de santé publique d'intérêt national.

La convention de règlement relative aux externats indiens fédéraux (McLean)

Budget supplémentaire des dépenses (a)
Crédit # 1
481 227 467 de dollars reportés

  • La mise en œuvre de la Convention fédérale de règlement relative aux externats indiens a commencé le 13 janvier 2020. Grâce à ce règlement, toutes les personnes qui ont fréquenté l'un des 699 externats indiens admissibles pourront demander une indemnisation individuelle pour les préjudices, y compris les sévices physiques et sexuels, associés à leur fréquentation.
  • Un appel de l'approbation par la Cour fédérale du règlement a retardé la mise en œuvre du processus de réclamation jusqu'au 13 janvier 2020.
  • À ce titre, 481,2 M $ ont été reportés afin de garantir que les membres du groupe admissibles reçoivent une compensation pour les incidents de violence physique et sexuelle et pour supporter les frais d'administration du règlement.
  • Les fonds reportés sont nécessaires pour garantir que les membres du groupe admissibles reçoivent une compensation pour les incidents de violence physique et sexuelle et pour supporter les frais d'administration du règlement.
  • Le report assurera que tous les anciens élèves admissibles reçoivent une compensation pour les préjudices subis dans les externats indiens gérés par le gouvernement fédéral.

Messages clés

  • Les mauvais traitements infligés aux enfants autochtones constituent une partie tragique et honteuse de l'histoire du Canada.
  • La Cour a approuvé l'accord de règlement, et le processus d'indemnisation des survivants est commencé.
  • Des milliers de personnes Autochtones qui ont subi des préjudices dans les externats indiens exploités par le gouvernement fédéral auront jusqu'au 13 juillet 2022 pour demander une compensation tant attendue.
  • Le règlement comprend également un investissement de 200 millions de dollars pour soutenir la guérison, le bien-être, l'éducation, la langue, la culture et la commémoration.
  • Le Canada est déterminé à favoriser la réconciliation et continuera à travailler avec les survivants.

Processus de reclamation

  • Le processus de réclamation est écrit et n'exige pas que les survivants témoignent. Ceci vise à réduire au minimum le fardeau imposé aux survivants et à éviter tout nouveau traumatisme par le biais d'une audience.
  • Le processus de réclamation ne fera pas subir de procès aux survivants des écoles de jour. Personne ne sera interrogé ou sommé de défendre son histoire.
  • Le processus est conçu pour être rapide et requiert une documentation minimale que les survivants ou les membres de leur famille devraient déjà avoir en leur possession.
  • Les survivants qui ont besoin d'aide pour le processus de réclamation pourront demander conseil à l'administrateur, Deloitte, ou à l'avocat du groupe, Gowling WLG, sans frais.

Autres revendications

  • Notre gouvernement est profondément déterminé à promouvoir la réconciliation et la guérison.
  • Nous sommes résolus à réparer les torts du passé au moyen de la négociation plutôt que par le biais de litiges et l'entente de règlement proposée nous rapproche d'un règlement durable et significatif de l'héritage des externats indiens fédéraux.
  • Nous savons que d'autres revendications relatives aux enfants demeurent et nous travaillons activement avec les parties, y compris les provinces, les territoires et les dirigeants autochtones, afin de résoudre les litiges de manière respectueuse, compatissante et juste.

Contexte

L'affaire McLean est un recours collectif certifié d'envergure nationale au nom des Autochtones (et de leurs familles) qui ont fréquenté un externat indien fédéral, au sens de la Loi sur les Indiens, entre 1920 et toute date de fermeture d'un externat indien, ou la date à laquelle la direction a été effectivement transférée par le Canada.

Une entente de principe a été conclue le 30 novembre 2018. Le 12 mars 2019, la ministre Bennett, avec des représentants des demandeurs, a annoncé qu'un accord de règlement proposé avait été conclu.

Le 19 août 2019, la Cour fédéral a approuvé le règlement.

Le 31 octobre 2019, David Schultz a déposé devant la Cour fédérale une requête en autorisation d'appel de la Convention de règlement fédérale relative aux externats indiens pour le compte du chef Paul Émile Ottawa des Atikamekw de Manawan. L'appel soulève un certain nombre de questions, notamment les suivantes: lacunes dans les éléments de preuve produits par les parties à l'appui de l'accord de règlement, la période de réclamation est trop courte, l'accord manque de moyens de santé adéquats et les membres du groupe n'ont pas droit à un avocat spécifique. L'appel de M. Schultz a été déposé après la date limite d'appel du 30 octobre 2019. Le 11 décembre 2019, la Cour d'appel fédérale a rejeté la requête.

La mise en œuvre du règlement a commencé le 13 janvier 2020 et les membres du groupe auront 2,5 ans pour demander une compensation.

Depuis son lancement, le processus a bien progressé et, au 1er juin, l'administrateur des demandes d'indemnisation, Deloitte, avait reçu 43 628 demandes. Parmi ces demandes, 10 292 ont jusqu'à présent été indemnisées.

Fonds pour le règlement concernant la rafle des années 1960

Crédit # 1
260 000 000 de dollars reportés
Budget supplémentaire des dépenses (a)

  • Le Budget supplémentaire des dépenses (a) de 2020-2021 a inclus 260,0 millions de dollars de fonds reportés pour le règlement concernant la rafle des années 1960.
  • Les fonds reportés sont nécessaires pour assurer que des fonds suffisants sont disponibles pour fournir une compensation individuelle aux membres admissibles de la classe (jusqu'à 250 millions) et pour soutenir les coûts d'administration permanents du règlement (10 millions).
  • Ce financement est essentiel pour remplir l'obligation du gouvernement de mettre en œuvre l'entente de règlement conformément aux ordonnances de la Cour fédérale du Canada et de la Cour supérieure de justice de l'Ontario.
  • La rafle des années soixante est un chapitre sombre et douloureux de notre histoire. L'accord de règlement représente un premier pas important dans la résolution d'une injustice historique.
  • Le Canada s'est engagé à faire en sorte que les survivants soient indemnisés le plus rapidement possible.
  • Dans le cadre de l'accord de règlement, le Canada s'est engagé à verser entre 500 et 750 millions de dollars d'indemnités aux survivants. 500 millions de dollars ont été transférés à l'administrateur des demandes d'indemnisation. Le transfert du reste de l'indemnisation sera déterminé une fois que le nombre total de demandes admissibles sera connu.
  • Les membres admissibles de la classe peuvent maintenant s'attendre à recevoir des paiements partiels de vingt-et-un-mille dollars (21 000 $) au cours des prochaines semaines.
  • Le Canada s'engage à travailler avec toutes les parties visant à accélérer le financement dans la mesure du possible.

Messages clés

  • Compte tenu des circonstances exceptionnelles créées par la COVID-19 (dix-neuf), l'avocat de la classe, avec le soutien du Canada, a demandé aux cours de permettre des paiements partiels immédiats aux membres de la classe ayant une demande valide.
  • Le premier juin la Cour fédérale a rendu cette ordonnance et le deux juin, la Cour supérieure de justice de l'Ontario a également rendu cette ordonnance.
  • Les membres admissibles de la classe peuvent maintenant s'attendre à recevoir des paiements partiels de vingt-et-un-mille dollars (21 000 $) au cours des prochaines semaines.
  • Le Canada se félicite de la décision des cours et s'engage à travailler avec toutes les parties visant à accélérer le financement dans la mesure du possible.

Suspensions

  • La COVID-Dix-neuf (19) a entraîné la suspension des délais de réponse aux demandes incomplètes et le retard de la validation des demandes - ce qui a retardé l'indemnisation des survivants.
  • Les parties travaillent en collaboration avec l'administrateur pour s'assurer qu'une fois la suspension levée, le processus de demande d'indemnisation reprendra de manière efficace et rapide.
  • Le Canada s'engage à faire en sorte que les survivants soient indemnisés rapidement.

Métis / non-inscrits non inclus

  • La rafle des années soixante est un chapitre sombre et douloureux de notre histoire.
  • Nous avons maintenant une proposition de règlement pour les membres de Premières Nations inscrits et les Inuits. Il s'agit d'un premier pas important dans la résolution de cette injustice historique.
  • Nous savons qu'il existe d'autres revendications non résolues, y compris celles des Métis et des non-inscrits.
  • Le Canada travaille avec ses partenaires en vue de parvenir à un règlement juste et durable pour tous ceux qui ont été touchés par ce chapitre sombre de l'histoire canadienne.

Contexte

Après une série de négociations présidées par le juge de la Cour fédérale Michel M.J. Shore, les parties ont conclu un accord de principe le 30 août 2017. L'accord proposé a été finalisé et signé par les parties le 30 novembre 2017.

La convention de règlement la rafle des années soixante comprend :

  • 500 à 750 millions de dollars pour l'indemnisation individuelle des survivants indiens inscrits et inuit.
  • Jusqu'à 50 millions de dollars pour établir une fondation en collaboration avec les communautés et les individus autochtones afin de soutenir et de donner accès à l'éducation, à la guérison et au bien-être, ainsi qu'à des activités de commémoration pour les communautés et les individus.
  • Jusqu'à 75 millions de dollars pour les frais juridiques.
  • Frais d'administration de tierces parties.

En mai 2018, la Cour fédérale du Canada a approuvé le règlement comme étant juste, raisonnable et dans le meilleur intérêt des parties. La Cour fédérale a également approuvé 37,5 millions de dollars d'honoraires pour les avocats des plaignants qui ont comparu devant la Cour fédérale. En juin 2018, la Cour supérieure de justice de l'Ontario a approuvé la convention de règlement, à l'exception des frais juridiques. Afin de régler la question des frais de justice devant la Cour supérieure de justice de l'Ontario, les parties aux actions intentées devant la Cour de l'Ontario et la Cour fédérale ont signé un amendement au règlement afin de préciser que les tribunaux n'avaient compétence que pour approuver les frais de justice des avocats qui comparaissaient devant eux. Par la suite, la Cour fédérale a approuvé le règlement le 27 juillet 2019 et la Cour de justice de l'Ontario le 3 août 2018. Les honoraires ont été approuvés par la Cour de justice de l'Ontario le 15 novembre 2018.

Le 1er décembre 2018 a marqué la mise en œuvre du règlement avec l'ouverture du processus de réclamation, le paiement à la Fondation pour les survivants de la rafle des années soixante et les frais de justice. L'indemnisation pour les réclamations valides sera effectuée en janvier 2020.

Collectiva et ses partenaires des Premières Nations ont offert 55 séances d'information à travers le pays pour soutenir les membres du groupe tout au long du processus de réclamation.

Le 27 mars 2020, la Cour fédérale a rendu une ordonnance modifiant la convention de règlement pour permettre au Canada de transférer 500 millions de dollars d'indemnisation à l'administrateur. La Cour a également modifié la convention de règlement en permettant que des paiements soient versés aux survivants une fois que les quelque 4 767 demandes auront été entièrement et définitivement rejetées. Cela permettra de garantir que tous les membres du groupe ont reçu un minimum de 25 000 dollars. Les conditions initiales du règlement exigeaient que toutes les demandes soient traitées avant que le Canada puisse transférer l'indemnisation à l'administrateur et que les paiements puissent être effectués aux demandeurs dont les demandes sont valides.

Le 1er juin 2020, la Cour fédérale a rendu une ordonnance modifiant son ordonnance du 27 mars 2020 afin de permettre le versement immédiat de paiements provisoires de 21 000 dollars aux membres admissibles du groupe. Une requête similaire est en cours devant la Cour supérieure de justice de l'Ontario. Une fois l'ordonnance accordée, les membres admissibles de la classe peuvent s'attendre à recevoir un paiement dans les semaines à venir.

Litige concernant les Métis

Depuis l'annonce de la convention de règlement, plusieurs nouvelles demandes d'indemnisation ont été déposées pour les peuples métis touchés par la rafle des années soixante. Le ministère et le conseil « Métis National Council » continuent de partager des informations et de discuter des options qui pourraient éclairer un futur règlement de ce litige.

Fonds pour répondre au rapport final de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées :(poste horizontal)

Crédit # 10
6 000 000 de dollars dans le budget supplémentaire des dépenses (a) 2020-2021

  • Notre gouvernement est déterminé à faire ce qui est juste et ce qui est nécessaire pour s'attaquer à la tragédie des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées, ainsi que des personnes LGBTQ et bispirituelles.
  • Nous sommes déterminés à travailler avec tous nos partenaires autochtones, provinciaux et territoriaux à son élaboration et à favoriser un changement transformateur pour mettre fin au racisme et à la violence systémiques à l'égard des femmes, des filles, des personnes LGBTQ et des personnes bispirituelles autochtones.
  • C'est pourquoi, le Budget supplémentaire des dépenses (a) de 2020-2021 a inclus 6,0 millions de dollars (30 million de dollars sur cinq ans) de nouveaux fonds pour un certain nombre d'organisations nationales et régionales de femmes autochtones afin de mobiliser leurs membres, y compris les familles et les personnes survivantes, pour déterminer les appels prioritaires à la justice, déterminer comment elles veulent participer à l'élaboration conjointe et déterminer les pratiques judicieuses et prometteuses pour l'élaboration du plan d'action national.
  • Ce financement soutiendra également la capacité organisationnelle, politique et des programmes à plus long terme des organisations et groupes autochtones nationaux et régionaux (y compris les groupes autochtones LGBTQ2S) à s'engager avec le gouvernement fédéral sur la mise en œuvre des appels à la justice identifiés dans le plan d'action national.
  • Les coûts associés à la mise en œuvre du plan d'action national seront déterminés une fois le plan élaboré.

Contexte

Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada, en tant que ministère en charge, coordonnera la mise en place d'un plan d'action national qui répondra aux appels à la justice. Les organisations et groupes autochtones auront la possibilité de participer à l'élaboration conjointe et à la mise en œuvre initiale du plan d'action national et à l'identification des priorités de ce plan.

Avant la COVID-19, les travaux d'élaboration du plan d'action national étaient bien avancés. Plusieurs organisations autochtones ont reçu des fonds pour engager leurs communautés à identifier les priorités à inclure dans le plan d'action national pour lutter contre la violence à l'égard des femmes, des filles et des LGBTQ2S autochtones. Cependant, l'engagement mené par les autochtones a été interrompu en raison de la COVID-19.

Malgré les défis causés par la COVID-19, le Secrétariat de Femmes et filles autochtones disparues et assassinées continue de travailler avec des partenaires autochtones, provinciaux et territoriaux pour soutenir l'avancement de l'engagement, du codéveloppement et de la mise en œuvre du Plan d'action national.

Fonds pour continuer les activités de consultation des Autochtones et de soutien de leurs capacités

Crédit # 10
1 500 000 dollars dans le budget supplémentaire des dépenses (a) 2020-2021

  • Le Budget supplémentaire des dépenses (a) de 2020-2021 a inclus 1,5 million de dollars de nouveaux fonds pour continuer les activités de consultation des Autochtones et de soutien de leurs capacités.
  • Les fonds identifiés dans le budget de 2019 soutiendront la participation significative des partenaires autochtones aux processus de consultation de la Couronne par la mise en œuvre continue de mesures de capacité de consultation, comme les protocoles de consultation et les centres de ressources.
  • Les fonds permettront la mise en œuvre de 10 protocoles de consultation (impliquant 43 communautés autochtones et 15 régions métisses) et de 5 centres de ressources (impliquant 74 communautés autochtones et 6 régions métisses).
  • Les fonds serviront à supporter la création d'un cadre de consultation avec les collectivités autochtones qui sera plus prévisible, ainsi qu'à fournir un soutien direct aux collectivités autochtones qui appuiera leur participation véritable aux processus de consultation de la Couronne.

Enjeux importants

Soutien aux entreprises dans les territoires

Messages clés

  • Le gouvernement du Canada reconnaît les difficultés rencontrées par le milieu des affaires territorial en raison de la pandémie COVID-19.
  • Le Fonds de soutien aux entreprises du Nord (FSEN) accorde un allégement à court terme de 15 millions de dollars pour aider à couvrir les coûts opérationnels permanents des entreprises territoriales.
  • Les demandes sont acceptées depuis le 20 avril. En date du 3 juin, le Canada a approuvé 230 demandes totalisant 7,7 millions de dollars en financement aux bénéficiaires territoriaux.
  • De plus, le Fonds d'aide et de relance régionale (FARR) d'un milliard de dollars offrira un financement supplémentaire de 34,3 millions de dollars aux résidants du Nord, y compris les grandes entreprises de jusqu'à 100 employés, les organismes sans but lucratif et les collectivités.
  • Ce financement de secours et de redressement pour les entreprises territoriales complète la série de mesures de secours mises en œuvre par le gouvernement du Canada pour faire face aux conséquences de la pandémie COVID-19 sur l'économie canadienne.
  • Ces mesures aideront les entreprises du Nord à continuer de jouer un rôle essentiel dans les communautés du Nord.
  • Le gouvernement du Canada continuera de travailler avec les gouvernements territoriaux et provinciaux et d'autres partenaires pour explorer les options à court et à moyen terme afin de répondre à d'autres besoins directement liés à la pandémie de COVID-19 et à la reprise économique.

Contexte

En reconnaissance des difficultés auxquelles sont actuellement confrontés les milieux d'affaires territoriaux, l'Agence canadienne de développement économique du Nord (CanNor) a mis immédiatement à disposition 15 millions de dollars de financement pour soutenir directement les coûts d'exploitation permanents des petites et moyennes entreprises territoriales, afin de les aider à continuer à jouer leur rôle vital dans les communautés du Nord. Ce financement de secours pour les entreprises territoriales complète l'ensemble des mesures de secours mises en œuvre par le gouvernement du Canada pour faire face aux conséquences de la pandémie COVID-19 sur l'économie canadienne.

Le gouvernement du Canada continuera de travailler avec les gouvernements territoriaux et provinciaux et d'autres partenaires pour explorer les options à court et à moyen terme afin de répondre à d'autres besoins directement liés à la pandémie de COVID-19 et à la reprise économique.

L'industrie minière du Nord

Messages clés

  • Nous reconnaissons que l'activité minière est le cœur économique des collectivités du Nord et nous sommes là pour soutenir les travailleurs et leurs familles qui actifs au sein de l'industrie minière.
  • Le gouvernement travaille avec acharnement pour répondre aux défis posés par l'éclosion de la COVID-19.
  • L'aide salariale, les paiements d'intervention d'urgence et les secours aux petites entreprises sont là pour répondre aux besoins critiques de ceux qui en ont besoin.
  • Le secteur minier produit annuellement plus de 3 milliards de dollars de minéraux et est le plus grand employeur et contributeur du secteur privé au produit intérieur brut dans les trois territoires. Le secteur :
    • fournit plus de 10 000 emplois directs et indirects,
    • génère plus de 3 milliards de dollars de dépenses commerciales annuelles, et
    • génère d'importantes recettes fiscales et de redevances pour le publique, les gouvernements autochtones et les organisations Inuit des trois territoires.
  • Le secteur minier est le plus grand employeur privé des populations autochtones du Nord. Au Nunavut, 97,5 % des résidents qui travaillent dans l'industrie sur le territoire sont autochtones et dans les Territoires du Nord-Ouest, 52,5 % des résidents qui travaillent dans l'industrie sont autochtones.
  • Le 11 mai, le Premier ministre a annoncé Le Crédit d'urgence pour les grandes employeurs (CUGE) pour aider les grands opérateurs confrontés à des pressions de liquidité en raison de la crise de COVID.
  • Le gouvernement a présenté une législation, la Loi sur les délais et autres périodes (projet C-17), qui permettra de différer les obligations financières des baux miniers pendant six mois. Cela a été fait afin de remédier à l'incapacité des explorateurs à accéder à leurs propriétés en raison des restrictions COVID-19.
  • Le gouvernement est en pourparlers avec ses partenaires des provinces, des territoires, des gouvernements autochtones et de l'industrie. Nous continuons à s'adapter à la crise et de se préparer à la reprise qui suivra pour veiller à ce que l'activité minière continue de soutenir le développement social et économique du Nord canadien.

La nécessité d'étendre la subvention salariale

  • La Subvention canadienne pour les salaires d'urgence soutient les employeurs les plus durement touchés par la pandémie..
  • Les discussions se poursuivent pour répondre aux situations uniques des collectivités du Nord et de ses résidents.

Contexte

  • L'activité minière est au cœur de l'économie du nord du Canada, avec des mines en activité et de l'exploration en cours dans toutes les régions et territoires. La crise actuelle de la COVID-19 affecte gravement le secteur minier du Nord, qui emploi de plus de 1 000 employés autochtones locaux.
  • L'industrie minière est le plus grand employeur du secteur privé des peuples autochtones dans le Nord. Au Nunavut, 97,5% des résidents qui travaillent dans l'industrie du territoire sont autochtones et 52,5% des résidents des Territoires du Nord-Ouest.
  • En raison de la pandémie de COVID-19 et des mesures de maintien au domicile, l'industrie des minéraux du Nord fait face à de nombreuses pressions immédiates et croissantes qui pourraient affecter sa viabilité et la sécurité des titres miniers. La prochaine saison estivale de travail sur le terrain est perdue en raison de l'exigence de distance physique et de restrictions de voyage pour les non-résidents.

Cadre stratégique pour l'Arctique et le Nord

Messages clés

  • Nous avons lancé le cadre stratégique avec nos partenaires en septembre 2019 et nous passons maintenant de l'élaboration conjointe à la mise en œuvre commune.
  • Au cours de la pandémie de la COVID-19, notre gouvernement a travaillé avec les partenaires territoriaux, provinciaux et autochtones pour s'attaquer aux priorités immédiates en matière de santé et de transport ainsi qu'aux défis liés à l'insécurité alimentaire.
  • En réponse à la COVID-19, nous avons fourni 130 millions de dollars en soutien aux territoires pour aider à l'atténuation et à l'intervention en matière de préparation face à la pandémie, à la continuité des services de transport aérien vers les collectivités du Nord, à l'augmentation des subventions alimentaires et en soutien aux entreprises locales.
  • Le gouvernement poursuit son travail avec tous ses partenaires pour protéger la santé et la sécurité des habitants du Nord.

Changement climatique

  • Notre gouvernement a été très clair : les changements climatiques et leurs impacts sont réels.
  • Nous travaillons avec les résidents du Nord et nos partenaires des territoires et des provinces dans le but de trouver des solutions novatrices et efficaces visant à relever les défis particuliers associés aux changements rapides dans l'Arctique.
  • Les initiatives qui appuient le Cadre stratégique pour l'Arctique et le Nord, développé conjointement, profiteront aux familles, et contribueront à bâtir des collectivités dynamiques et à développer des économies durables face à ces défis.

Contexte

Le Cadre stratégique pour l'Arctique et le Nord (le Cadre), a été lancé le 10 septembre 2019 après plus de deux années d'efforts de mobilisation et de collaboration avec les habitants du nord et les Canadiens. C'est le premier cadre stratégique fédéral de cette envergure à être élaboré conjointement avec les partenaires autochtones, territoriaux et provinciaux.

Le Cadre établit une vision stratégique à long terme qui orientera les activités et les investissements du gouvernement du Canada dans l'Arctique d'ici 2030 et au-delà. Il permettra de mieux harmoniser les objectifs stratégiques nationaux et internationaux du Canada aux priorités des Autochtones et des résidants du Nord. Le Cadre comprend actuellement l'énoncé de politique élaboré conjointement pour l'Arctique et le Nord; des chapitres sur la politique étrangère, en plus de la sécurité, la sûreté et la défense; et des chapitres des partenaires autochtones et territoriaux. D'autres chapitres partenaires peuvent être publiés à une date ultérieure.

La prochaine phase des travaux sur le Cadre sera axée sur l'élaboration commune de la mise en œuvre et de la gouvernance et s'orientera vers des approches fédérales, territoriales, provinciales et autochtones mieux intégrées pour aborder les défis et possibilités dans l'Arctique et dans le Nord du Canada.

Le logement des Inuit

Messages clés

  • Obtenir de meilleurs résultats pour le logement des Inuit est une priorité pour le gouvernement.
  • Notre gouvernement élabore conjointement et met en œuvre des stratégies sur le logement autochtone axées sur les distinctions avec nos partenaires autochtones.
  • Le budget de deux-mille dix-huit (2018) a investi quatre cents millions de dollars (400 000 000 $) sur dix (10) ans pour le logement dirigé par les Inuit au Nunatsiavut, Nunavik et Inuvialuit.
  • Ce financement et cette approche, fondés sur la prestation de services en logement menée par les Autochtones, sont une étape importante pour répondre aux besoins de logement dans les collectivités autochtones.
    • Par example, au Nunavik (Québec), depuis 2016, 240 unités ont été construites et 54 unités seront construites pour être livrées en 2020.
    • Par example, à Inuvik, des travaux de conception et de planification sont actuellement en cours pour le développement d'un immeuble de 17 unités afin de fournir des logements locatifs abordables aux Inuvialuit.
    • Par example, au Labrador, des complexes à logements multiples ont été construits pour fournir un logement aux parents dont les enfants auraient pu autrement être pris en charge sans fournir un logement adéquat. Cette approche novatrice des problèmes des enfants pris en charge maintiendra l'unité familiale, gardera les enfants connectés à leur communauté et à leur culture et empêchera les enfants d'être pris en charge.
  • En plus, 290 millions de dollars sur 10 ans a été annoncés pour soutenir le logement dans le Nunavut. grâce à un accord bilatéral entre la Société canadienne d'hypothèques et de logement et la Société de logement du Nunavut dans le cadre de la stratégie nationale du logement.
  • Nous continuerons à travailler pour combler l'écart inacceptable du logement pour les Inuits.

Logement pour les Inuits et réponse à la COVID-19

  • Nous reconnaissons qu'un grand nombre de collectivités Inuits affrontent des défis particuliers et que les conditions de logement insalubres peuvent contribuer à la propagation du virus de la COVID-19.
  • Nous prévoyons que les projets de logement pourraient connaître des retards et des difficultés en raison de l'accès aux travailleurs et services essentiels.
  • Nous travaillons également activement avec des partenaires autochtones afin de canaliser des fonds du Fonds de soutien aux communautés autochtones afin de garantir que les peuples autochtones ne soient pas laissés en arrière pendant cette période critique.

Contexte

RCAAN a travaillé en partenariat avec Inuit Tapiriit Kanatami, les gouvernements et organismes de revendications territoriales inuites, la SCHL et Emploi et développement social Canada sur une stratégie de logement pour l'Inuit Nunangat. Celle-ci a été publiée le 4 avril 2019. La stratégie repose sur l'autodétermination, les bénéficiaires inuit détenant la responsabilité, les pouvoirs et la capacité décisionnels de répondre aux besoins en matière de logement au niveau régional. Le Budget de 2018 a accordé 400 millions de dollars sur 10 ans afin de soutenir le logement mené par les Inuit dans les régions inuites du Nunavik, Nunatsiavut et Inuvialuit, avec un montant additionnel de 289.6 millions de dollars sur 10 ans pour le Nunavut découlant du Budget de 2017 , affecté au gouvernement du Nunavut par la SCHL.

Examples des projects :

  • Gouvernement du Nunatsiavut (Labrador)
    • Des complexes à logements multiples ont été construits pour fournir un logement aux parents dont les enfants auraient pu autrement être pris en charge sans fournir un logement adéquat. Cette approche novatrice des problèmes des enfants pris en charge maintiendra l'unité familiale, gardera les enfants connectés à leur communauté et à leur culture et empêchera les enfants d'être pris en charge par le ministère de l'Enfance, des Aînés et du Développement social. Les résultats à long terme comprennent donc de nouveaux logements à Nain et à Hopedale où les besoins de logement sont les plus grands, un nombre réduit d'enfants pris en charge et un soutien aux parents pour fournir un environnement familial stable et sain au sein de leur communauté et de leur culture.
  • Société régionale de l'Inuvialuit (T.N-O.)
    • À Inuvik, des travaux de conception et de planification sont actuellement en cours pour le développement de 27 000 pieds carrés, un immeuble de 17 unités afin de fournir des logements locatifs abordables aux Inuvialuit à Inuvik. Le projet devrait être achevé en 2021 au coût de 12,5 M $.
  • Société Makivik (Nunavik, Qc)
    • Une nouvelle attribution de 54 unités à construire pour livraison en 2020 a été faite le 12 septembre 2019 lors d'une réunion tenue à Kuujjuaq. (Depuis 2016, 240 unités ont été construites et livrées grâce au financement des budgets 2016 et 2018 - 25 millions de dollars par an).

Eau potable dans le Nord

Messages clés

  • Nous nous sommes engagés à collaborer avec les Premières Nations en vue d'améliorer leur infrastructure pour l'approvisionnement en eau potable et le traitement des eaux usées.
  • Bien que les responsabilités en matière d'eau potable et d'eau usées aient été entièrement transférées aux Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut, un financement fédéral est affecté aux Premières Nations du Yukon à l'appui de leur infrastructure pour l'approvisionnement en eau potable et le traitement des eaux usées.
  • À ce jour, des investissements d'un montant de 11 millions de dollars ont soutenu 17 projets d'approvisionnement en eau potable et de traitement des eaux usées au Yukon.
  • Aucun avis à long terme concernant la qualité de l'eau potable n'est en vigueur sur les réseaux d'approvisionnement en eau potable sous la responsabilité fédérale dans le Nord.
  • Notre gouvernement poursuivra son travail en partenariat avec les Premières Nations pour assurer l'accès à une eau potable salubre dans le Nord.

Contexte

  • Dans les Territoires du Nord-Ouest (T.N.-O.) et le Nunavut, les responsabilités pour l'eau potable ont été transférées aux gouvernements territoriaux, lesquels sont responsables de fournir un accès à une eau potable salubre dans toutes les collectivités.
  • Les responsabilités pour l'eau potable ont également été transférées au gouvernement territorial du Yukon. Cependant, le gouvernement fédéral a toujours un rôle à jouer dans la régions, car les bandes autonomes et les bandes de la Loi sur les indiens (les 14 Premières Nations de la région) sont admissibles au financement pour les programmes d'infrastructure.
  • Dans les T.N.-O. et le Nunavut, les gouvernements territoriaux surveillent la qualité de l'eau potable de tous les réseaux. Au Yukon, lesServices d'urgences de santé (SUS) exercent la surveillance de la qualité de l'eau potable des réseaux avec quinze raccordements ou plus et de toute établissement offrant des services d'alimentation au public. La surveillance des réseaux communautaires possédant moins de quinze raccordements, ainsi que des puits individuels groupés relève de la responsabilités des propriétaires et est gérée par les administrations des Premières Nations, conformément à la décision du gouvernement du Yukon de déléguer ses responsabilités.
  • Présentement, neuf des 25 réseaux d'approvisionnement en eau potable, gérés par les bandes de la Loi sur les Indiens et les Premières Nations autonomes, sont réglementés en vertu des Règlements sur l'eau potable du Yukon et sous la surveillance des SUS.
  • Les seize réseaux restants (qui ont soit moins de quinze raccordements ou servent un établissement communautaire) ainsi que les puits individuels groupés gérés par le Yukon et les administrations des Premières Nations ne sont pas réglementés par les SUS ni sous leur surveillance ou sous celle de toute autre direction générale au sein du gouvernement du Yukon. Le gouvernement du Yukon définit ces réseaux comme petits et délèguent la responsabilité de leur surveillance aux propriétaires individuels.
  • Le Programme de santé environnementale et publique de la Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuit, lequel offre des services comprenant la surveillance de la qualité de l'eau potable fondée sur les collectivités ne fonctionne pas au nord du 60e parallèle.
  • Les réseaux communautaires d'approvisionnement en eau potable dans le Yukon reçoivent un financement provenant du Programme des immobilisations et d'entretien de Services aux Autochtones Canada, pour l'infrastructure et le fonctionnement et entretien, lequel est offert par Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada dans la région.
  • En dépit d'affronter plusieurs défis auxquels les collectivités des Premières Nations au sud du parallèle sont également confrontés, les collectivités des Premières Nations du Yukon, des T.N.-O. et du Nunavut ont connu relativement moins d'avis à long terme concernant la qualité de l'eau potable en raison de plusieurs facteurs.
    • La qualité de l'eau de source est généralement meilleure au Nord qu'au Sud. Les collectivités du Nord font face à de moindres risques de contamination causée par la pollution et le lessivage des terres cultivées en raison de leur distance des centres agricoles et urbains.
    • De plus, la majorité des collectivités du Nord sont desservies avec de l'eau par camion-citerne plutôt que par des réseaux centralisés en raison de leurs emplacements éloignés et de leurs petites populations, ce qui signifie qu'il y a moins de réseaux complexes pouvant subir des défaillances qu'au Sud. Seulement 16 % de tous les systèmes d'eau des T.N.-O. et du Nunavut sont distribués par canalisation à partir d'un système centralisé. Par conséquent, moins d'avis sont émis à la suite de défaillances du système de distribution.

Permis d'eau d'urgence pour la mine Meliadine

Messages clés

  • La modification du permis d'eau d'urgence de la mine Meliadine a été approuvée afin de réduire le risque de catastrophe écologique sur le site.
  • Nous sommes conscient que l'Association inuite de Kivalliq s'est dite préoccupée par la nécessité de modifier d'urgence le permis d'utilisation des eaux, le processus d'examen (surtout dans le contexte de la crise du COVID-19) et ses répercussions possibles sur le lac Meliadine.
  • Bien que le processus entrepris n'ait pas été notre approche préférée, l'urgence et la nature du rejet ainsi que les restrictions liées aux questions de santé publique de la COVID-19 ont nécessité une approche différente.
  • Des demandes ont été faites au titulaire de licence pour trouver des mécanismes de communication avec la collectivité afin de s'assurer qu'elle est tenue informée et qu'elle a l'occasion d'exprimer ses préoccupations.

Contexte

Le projet aurifère Meliadine est situé à environ 25 km au nord de Rankin Inlet et à 80 km au sud-ouest de Chesterfield Inlet, dans la région de Kivalliq, au Nunavut. Agnico Eagle Mines Limited est l'unique propriétaire du projet aurifère Meliadine.

La crue prochaine (mai 2020) entraînera l'accumulation d'eau du site à la mine Meliadine qui dépasse la capacité de stockage d'eau du bassin de confinement 1. Agnico Eagle Mines Limited est préoccupée par le fait que, sans un rejet d'eau géré pendant la crue dans le lac Meliadine, l'intégrité de la digue sera compromise et entraînera un rejet incontrôlé dans l'environnement.

Le 12 mai 2020, le ministre des Affaires du Nord a approuvé la recommandation de l'Office des eaux du Nunavut selon laquelle :

  • attester qu'il existe une urgence en vertu de l'alinéa 152(1)c) de la Loi sur l'aménagement du territoire et l'évaluation des projets au Nunavut et qu'il est dans l'intérêt de la protection des biens ou de l'environnement que le projet soit réalisé sans délai;
  • le consentement au traitement d'urgence de la demande de modification par l'Office des eaux du Nunavut, comme le permettent l'alinéa 52(2)c) et le paragraphe 55(5) de la Loi sur les eaux du Nunavut et le Tribunal des droits de surface du Nunavut;
  • approuver d'urgence la modification no 1 du permis d'utilisation des eaux de type A existant d'Agnico Eagle Mines Limited, 2AM-MEL1631.

Tout au long du processus, l'Association inuite de Kivalliq s'est dite préoccupée par la nécessité de modifier d'urgence le permis d'utilisation des eaux, le processus d'examen (surtout dans le contexte de la crise du COVID-19) et ses répercussions possibles sur le lac Meliadine.

L'Office des eaux du Nunavut et le ministre des Affaires du Nord avez encouragé Agnico Eagle Mines Limited à collaborer avec la Kivalliq Inuit Association pour réduire au minimum les répercussions de la modification d'urgence du permis d'utilisation des eaux et pour communiquer avec le hameau de Rankin Inlet au sujet de ses mesures.

Protection des caribous à la mine Whale Tail d'Abnico Eagle

Messages clés

  • Notre gouvernement s'est engagé à protéger l'environnement, ainsi qu'à développer des opportunités économiques pour les habitants du Nord et les partenaires autochtones
  • Nous reconnaissons que les caribous sont d'une importance vitale pour les Nunavumiut.
  • Le Nunavut dispose d'un solide système de gestion des ressources découlant de l'accord sur le Nunavut et de sa législation d'habilitation.
  • Des mesures de protection des caribous ont été incluses dans les conditions du certificat de projet de la mine Whale Tail et toutes les parties travailleront pour s'assurer que ces mesures sont correctement mises en œuvre.

Si l'on insiste sur la responsabilité de la gestion du caribou

  • De facon générale, le gouvernement du Nunavut a l'autorité de la gestion du caribou sur son territoire, tandis que RCAANC est responsable de l'application des modalités du certificat de projet de la mine Whale Tail.

Contexte

Le projet de la fosse de la mine Whale Tail d'Agnico Eagle Mines Limited est situé dans la région de Kivalliq, à environ 150 kilomètres au nord du hameau de Baker Lake et à environ 50 kilomètres au nord-ouest du projet de mine d'or de Meadowbank.

Le projet initial prévoit l'aménagement d'une mine d'or à ciel ouvert et des installations connexes sur la propriété, le minerai étant transporté par camion jusqu'aux infrastructures existantes sur le site de la mine de Meadowbank pour y être broyé.

L'aménagement de la fosse doit permettre d'accéder à un volume de minerai estimé à 8,3 millions de tonnes.

Le projet d'expansion de la fosse de la mine de Whale Tail proposait de développer un gisement supplémentaire avec des opérations minières à ciel ouvert et souterraines, et de développer les infrastructures minières y étant associées. Agnico prévoit également de creuser une fosse plus grande que celle proposée et de poursuivre le traitement du minerai sur le site de Meadowbank.

La ministre Bennett a approuvé le certificat de projet original en février 2018, et le projet d'expansion a été approuvé par le ministre Vandal en janvier 2020.

Les modalités du certificat de projet relatives aux mesures de protection du caribou précisent que le promoteur doit collaborer avec le gouvernement du Nunavut, l'Organisation des chasseurs et des trappeurs de Baker Lake et l'Association des Inuit de Kivalliq pour élaborer et mettre à jour les seuils déclenchant la mise en œuvre de mesures d'atténuation sur la route d'accès toutes saisons et la route de transport de la mine Whale Tail, jusqu'à la fermeture temporaire des routes. Le promoteur doit examiner comment ces seuils et ces mesures d'atténuation reflètent le cycle de vie du caribou.

Baffinland Iron Mines project de Mary River

Messages clés

  • Notre gouvernement appuie un secteur de l'exploitation des ressources fort, durable et respectueux de l'environnement.
  • Les fonctionnaires du Ministère travaillent diligemment pour s'assurer que l'examen de la phase 2 se déroule en temps opportun, et d'une façon approfondie, tout en tenant compte des exigences en matière de santé et de sécurité liées à la pandémie de COVID-19.
  • Le Ministère maintiendra sa participation au processus d'évaluation des répercussions par la Commission du Nunavut chargée de l'examen des répercussions pour s'assurer que le projet est responsable sur les plans environnemental et social.

Si on appuie sur les licenciements

  • Le gouvernement du Canada reconnaît l'importance socioéconomique du projet de Mary River de Baffinland Iron Mines pour les Inuits et les résidants du Nord et les avantages d'une reprise du travail à la mine de Mary River.
  • Je suis heureux que Baffinlanda réintégré certains de ses travailleurs contractuels inuits. Ceci étant dit, je comprends que d'autres mesures sont nécessaires avant qu'une décision puisse être prise quant à savoir si le projet Mary River peut augmenter la production.

Si pressé sur la consultation/l'examen des répercussions

  • Durant le processus d'examen des répercussions, la consultation est faites à travers le processus de la Commission du Nunavut chargée de l'examen des répercussions De plus, Baffinland mène des consultations additionnelles avec les organisations inuites pour résoudre des préoccupations en suspens.

Contexte

  • Le projet Mary River de la Baffinland Iron Mines Corporation est une mine de minerai de fer située dans la région de Qikiqtani, au nord de l'île de Baffin. Initialement approuvée en 2012, la mine a subi un certain nombre de modifications pour accroître la viabilité du projet. La proposition la plus récente, appelée phase 2, vise à augmenter la production de minerai de 4,2 à 12 millions de tonnes par an, transporté par rail et expédié par une route du nord à Milne Inlet.
  • Le 6 novembre 2019, la Nunavut Tunngavik Incorporated a demandé un ajournement de l'audience finale de la phase 2 de la Commission du Nunavut chargée de l'examen des répercussions pour une période pouvant aller jusqu'à 12 mois. Nunavut Tunngavik Incorporated a cité des lacunes dans la consultation avec les Inuits du Nunavut et des insuffisances techniques dans la proposition de Baffinland.
  • Suite à l'audience, Baffinland a publié un avis selon lequel, au 15 novembre 2019, 96 employés inuits et 490 non-Inuits de l'entrepreneur seraient touchés par la démobilisation des travaux, une mesure immédiate de réduction des coûts nécessaire en raison de l'incertitude de la phase 2.
  • La Commission a prévu de nouvelles réunions pour mars 2020, avec l'espoir de reprendre les audiences en mai. Ces réunions ont été annulées en raison de la COVID-19. Le Conseil a prévu de reprogrammer et de reformater les réunions techniques par le biais de soumissions écrites et de téléconférences, mais il n'a pas été en mesure d'identifier des alternatives réalisables pour les réunions communautaires en personne.
  • Le 17 mars 2020, la Commission a déclaré qu'elle n'établirait pas de calendrier pour les téléconférences techniques étant donné les directives des autorités sanitaires, les nombreuses fermetures de lieux de travail et les limitations des réseaux téléphoniques et de l'accès à Internet au Nunavut, qui, collectivement, mettraient en péril la capacité des parties à participer efficacement.
  • Le 30 mars 2020, Baffinland a demandé au ministre Vandal d'adapter le processus d'examen environnemental afin de garantir la conclusion du processus de la Commission avant le début de la prochaine saison de navigation (fin juillet 2020). La société a écrit à l'Office le 14 avril 2020, demandant que l'Office reprenne les réunions techniques de la phase 2 et la conférence préparatoire à l'audience par téléconférence.
  • Le 16 avril, le Conseil a publié des directives proposant la manière dont les réunions techniques pourraient avoir lieu, et a demandé aux parties de faire part de leurs commentaires sur la proposition. À la suite de nombreuses observations des intervenants inuits qui ont exprimé les raisons pour lesquelles les téléconférences ne devraient pas avoir lieu, l'Office a annulé les réunions et a encouragé les parties à profiter de la pause pour continuer à travailler ensemble afin de faire progresser les aspects de l'examen technique de l'évaluation de l'Office.
  • La Commission réexaminera s'il est possible de modifier les processus existants afin de répondre aux préoccupations des parties en matière d'équité procédurale et de permettre à l'examen technique de se poursuivre lorsque les restrictions actuelles en matière de déplacements au Nunavut seront modifiées ou si les directives actuelles sur le séjour à domicile et les restrictions sur les rassemblements publics sont modifiées.
  • Baffinland et l'association inuite Qikiqtani discutent actuellement d'une voie à suivre. Un accord de certitude inuit est en cours de négociation entre les deux parties qui, espérons-le, permettra de dégager un consensus sur la manière de procéder. Si tous peuvent s'entendre sur une voie à suivre, le risque de consultation de la Couronne sera considérablement réduit et le processus qui en résultera devrait traiter suffisamment des questions importantes en suspens.
  • Le 1er octobre 2018, les ministres LeBlanc et Bennett ont approuvé une augmentation, jusqu'au 31 décembre 2019, de la quantité de minerai de fer pouvant être transportée par camion et expédiée via l'inlet Milne, de 4,2 millions de tonnes par an à 6 millions de tonnes par an. Cette augmentation temporaire visait à éviter un arrêt saisonnier et des pertes d'emplois pendant que le processus de réexamen de la phase 2 se poursuivait jusqu'à son terme.
  • La révision de la phase 2 est retardée et l'approbation de l'augmentation de la production a expiré. Baffinland a demandé que le certificat de projet soit à nouveau modifié, permettant une reprise de l'augmentation de la production jusqu'au 31 décembre 2020 Le 4 mai 2020, la Commission a recommandé non seulement que l'augmentation de la production soit prolongée, mais aussi que l'augmentation de la production soit autorisée pour une année supplémentaire, jusqu'au 31 décembre 2021. La prolongation proposée donne aux parties suffisamment de temps pour examiner la proposition de la phase 2 actuellement à l'étude, tout en limitant les impacts qui découleraient d'une démobilisation supplémentaire des employés et les répercussions socio-économiques négatives associées au retour aux limites de production initiales.
  • Le 22 mai 2020, le ministre Vandal a approuvé la prolongation de la proposition d'augmentation de la production, y compris la modification de deux conditions.

Connectivité dans les collectivités nordiques et isolées

Messages clés

  • Bien que les problèmes de connectivité dans le Nord soient connus depuis longtemps, la crise de la COVID-19 en a révélé l'ampleur et les profondes et importantes répercussions.
  • De nombreuses collectivités dépendent exclusivement des satellites pour obtenir des services Internet; elles n'ont pas accès aux réseaux de télécommunications rapides, de grande qualité et fiables dont les gens ont besoin pour faire du télétravail et accéder aux services de soins de santé et d'enseignement en ligne.
  • Nous savons que nous devons garantir une connectivité à large bande rapide, fiable et abordable à toute la population du Nord.
  • Un accès Internet haute vitesse aidera les entreprises à croître, favorisera la création d'emploi et mettra les gens en contact avec les ressources, les services et les renseignements dont ils ont besoin pour bâtir un avenir meilleur. Cet accès est important aujourd'hui plus que jamais, tandis que l'économie commence à reprendre et que nous cherchons à nous remettre de la pandémie de COVID-19.
  • J'appuie les efforts déployés par mes collègues de tout le gouvernement pour s'assurer que tous les Canadiens ont accès à Internet haute vitesse.

Si on insiste au sujet du Cadre stratégique pour l'Arctique et le Nord

  • « Fournir une connectivité à large bande rapide, fiable et abordable pour tous » est l'un des objectifs du Cadre stratégique pour l'Arctique et le Nord.
  • La seconde phase du Cadre stratégique pour l'Arctique et le Nord sera axée sur la gouvernance et l'élaboration commune de plans de mise en œuvre et d'avancement des buts et objectifs définis.
  • Pour nous remettre de la pandémie de la COVID-19, nous pourrons miser sur la collaboration établie dans le contexte du Cadre stratégique pour l'Arctique et le Nord.

Contexte

Il y a des problèmes de connectivité de longue date dans le Nord. Dans de nombreuses collectivités, la connexion Internet est lente et il n'y a aucun service de téléphonie cellulaire; la priorité dans les réseaux doit être donnée aux services essentiels comme la télésanté. La crise de la COVID-19 a accentué l'impact des lacunes en matière de connectivité dans le Nord : Au Nunavut, on a demandé aux enseignants d'imprimer le matériel de cours et de le distribuer aux élèves du primaire, car l'école en ligne n'y est pas possible. Beaucoup de gens ne sont pas en mesure de travailler de la maison, et ceux qui le peuvent n'y parviennent pas dans la même mesure que les gens du Sud. Par exemple, le député libéral des Territoires du Nord-Ouest, Michael McLeod, a eu de la difficulté à participer aux réunions virtuelles du Parlement. Sans un accès adéquat à Internet, les résidents du Nord ne peuvent pas se réunir avec leur famille, leurs amis ou les membres de leur collectivité, encourager les petites entreprises et accéder aussi facilement qu'ailleurs à des renseignements à jour.

Innovation, Sciences et Développement économique Canada est le principal ministère responsable de financer l'amélioration de la connectivité dans le Nord, mais Infrastructure Canada, la Banque de l'infrastructure du Canada et Services aux Autochtones Canada y contribuent également. Voici les principaux programmes d' Innovation, Sciences et Développement économique Canada :

  • Fonds pour la large bande universelle – Dans le budget de 2019, le gouvernement a établi une cible nationale selon laquelle 95 % des ménages et des entreprises du Canada auront accès à Internet à une vitesse d'au moins 50/10 Mbit/s d'ici 2026, et 100 % y auront accès d'ici 2030, y compris dans le Nord.
  • Brancher pour innover – Annoncé dans le budget de 2016, le programme Brancher pour innover porte principalement sur la construction d'une infrastructure de base (autoroutes numériques qui transmettent de grandes quantités de données à l'intérieur et à l'extérieur des collectivités, le tout à grande vitesse) en vue de brancher des établissements, comme des écoles, des hôpitaux, des bureaux de bande des Premières Nations et des bibliothèques, et d'améliorer les services Internet résidentiels et commerciaux. On s'attend à ce que de nombreux projets menés dans le cadre du programme soient mis en ligne en 2020.
  • Fonds du CRTC pour la large bande – En 2016, le CRTC a établi un fonds de 750 millions de dollars pour favoriser l'accès universel à la large bande à des vitesses de 50/10 Mbit/s, et faire en sorte qu'une couverture mobile sans fil soit offerte le long des principaux corridors routiers. Le fonds du CRTC provient d'un prélèvement sur les revenus des fournisseurs de services de télécommunications.
  • Satellites LEO de Télésat – Le gouvernement a conclu un partenariat avec Télésat et s'est engagé à investir jusqu'à 600 millions de dollars pour garantir la capacité de pointe des satellites en orbite basse de manière à desservir les collectivités les plus éloignées au Canada. Ces satellites fourniront une couverture Internet à large bande et à latence faible aux régions rurales et éloignées du Canada, y compris dans le Nord.

Projet de ligne électronique et de lien par fibre optique de Kivalliq

Messages clés

  • Les habitants du Nord veulent des solutions à long terme qui répondent aux priorités régionales et soutiennent la reprise économique à long terme dans le Nord.
  • Le projet Kivalliq Hydro-Fibre Link dirigé par des Inuits fournira une énergie propre, renouvelable et fiable dans la région de Kivalliq au Nunavut et éliminera l'utilisation d'au moins 95 millions de litres de diesel par an.
  • Il procurera également une connectivité à large bande à cinq collectivités de Kivalliq et à deux mines en exploitation, améliorant les télécommunications et la prestation de services publics pour 7 500 résidents de ces collectivités.
  • En février 2020, la Banque de l'infrastructure du Canada a signé un protocole d'entente confirmant qu'elle travaillera avec les partenaires du projet à titre consultatif pour soutenir le projet.
  • Nous nous engageons à travailler avec la Kivalliq Inuit Association et ses partenaires pour faire avancer cet important projet.

Contexte

L'étude de faisabilité du projet Kivalliq Hydro-Fibre Link est presque terminée. Le coût total de l'étude de faisabilité du projet est de 2,4 millions de dollars et l'Agence canadienne de développement économique du Nord, 1,6 million de dollars.

Au début de février 2020, la Banque de l'infrastructure du Canada a signé un protocole d'entente pour le projet proposé de liaison hydro-fibre Kivalliq. La Banque de l'infrastructure du Canada collaborera à titre consultatif avec les partenaires du projet aux étapes de planification et de développement du projet. Les partenaires du projet avancent maintenant dans la phase de réglementation et des permis du projet et cherchent du soutien financier.

La liaison hydro-fibre de Kivalliq comprend la construction d'une nouvelle ligne de transmission hydroélectrique aérienne de 1 200 km entre le Manitoba et le Nunavut qui desservira cinq collectivités de la région de Kivalliq et des exploitations minières dans cette région riche en minéraux. La région de Kivalliq se trouve à l'ouest de la baie d'Hudson et la population des cinq collectivités est d'environ 7 500 personnes, Rankin Inlet et Arviat étant les plus grandes collectivités. Les exploitations minières aurifères d'Agnico Eagle serviraient de client d'ancrage dans la région.

Le projet fournirait également un accès Internet haute vitesse via un câble à fibre optique dans la région, contribuant à améliorer les télécommunications pour les entreprises et la prestation de services publics. Le tracé préliminaire prévoit un projet de 1 200 kilomètres, d'environ 1,6 milliard de dollars, qui fournira de l'électricité au service public de la Couronne du Nunavut, Qulliq Energy Corporation. D'autres itinéraires et configurations de transmission sont à l'étude.

Le projet éliminerait cinq collectivités et une ou plusieurs mines d'or du diesel. Les cinq communautés utilisent environ 35 millions de litres de diesel par an. Les exploitations minières d'or à la mine Meadowbank (près de Baker Lake) et à la mine Meliadine (près de Rankin Inlet) utilisent au moins 60 millions de litres de diesel chaque année.

Notices biographiques

Comité permanent des affaires autochtones et du Nord (INAN), 43e législature, 1re session

Gary Anandasangaree

Gary Anandasangaree

Jaime Battiste

Jaime Battiste

Bob Bratina

Bob Bratina

Marcus Powlowski

Marcus Powlowski

Adam van Koeverden

Adam van Koeverden

Lenore Zann

Lenore Zann

Bob Zimmer

Bob Zimmer

Gary Vidal

Gary Vidal

Arnold Viersen

Arnold Viersen

Jamie Schmale

Jamie Schmale

Sylvie Bérubé

Sylvie Bérubé

Mumilaaq Qaqqaq

Mumilaaq Qaqqaq

Gary Anandasangaree, Scarborough—Rouge Park, (Ontario)

Gary Anandasangaree

Notice biographique

M. Anandasangaree a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2015.

Avant d'être élu à la Chambre des communes, M. Anandasangaree a plaidé en faveur de l'éducation et de la justice en tant qu'avocat spécialisé dans la défense des droits de la personne et activiste communautaire de renommée mondiale. Il a été président du Canadian Tamil Youth Development Centre et de la Canadian Tamils' Chamber of Commerce et avocat-conseil auprès du Congrès tamoul canadien. Il a également été conseiller juridique auprès d'IMBA (agents et courtiers en hypothèques indépendants), membre du conseil d'administration du Fonds action jeunesse, membre du conseil consultatif du chef des services de police de Toronto ainsi que membre du programme de subventions pour les nouveaux arrivants de Centraide.

M. Anandasangaree a fait ses études à la faculté de droit Osgoode Hall. Il a été admis au barreau en 2006 et a ensuite dirigé son propre cabinet à Scarborough. Ce défenseur des questions portant sur les droits de la personne a fréquemment représenté Lawyer's Rights Watch Canada aux Nations Unies. Il défend également les jeunes de son quartier en intervenant dans des dossiers d'expulsion et de suspension injustifiées d'élèves.

M. Anandasangaree s'est vu remettre la Médaille du jubilé d'or ainsi que la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II pour souligner son engagement en matière de services communautaires et de défense des intérêts locaux. Il a également obtenu le prix Gold Key « One to Watch » décerné par la faculté de droit Osgoode Hall et le prix du « Young Practitioner » remis par la South Asian Bar Association.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • Subventions destinées aux entreprises autochtones en raison de la COVID-19 : « Les entreprises autochtones offrent de bons emplois et sont des chefs de file au sein de leurs collectivités. Le premier ministre @JustinTrudeau a annoncé un financement de 306,8 M$ pour aider les petites et moyennes entreprises autochtones et soutenir les institutions financières autochtones. Cet investissement garantit l'accès à des prêts sans intérêt et à des contributions non remboursables par l'intermédiaire des IFA. Il aidera des milliers d'entreprises dans tous les secteurs de notre économie et les personnes qui sont employées par ces entreprises. Il y a encore du travail à faire et nous devons aider davantage de personnes. Nous transmettrons sous peu des renseignements sur d'autres mesures visant à soutenir les entreprises autochtones » [traduction]. Twitter, 18 avril 2020
  • Manifestations des Wetsu'wet'en : « Notre gouvernement est saisi du dossier. Le Cabinet du premier ministre s'occupe de la situation et travaille sans relâche à sa résolution. Nous voulons tous la paix. Nous voulons tous que la circulation ferroviaire soit rétablie à l'échelle du pays. La ministre des Relations Couronne-Autochtones et le ministre des Services aux Autochtones ont affirmé qu'ils sont prêts à rencontrer les chefs héréditaires dès que possible. Compte tenu de l'offre que la GRC en Colombie-Britannique a faite hier aux chefs, nous espérons que nous pourrons progresser vers une résolution pacifique. » Hansard, 21 février 2020
  • Langues autochtones : « Nous ne pourrons jamais nous en remettre. Je pense que bien peu de personnes qui sont ainsi brimées et qui doivent livrer bataille parviennent un jour à s'en remettre, mais il est nécessaire que nous entamions le processus. C'est essentiellement pour cette raison que les appels à l'action de la Commission de vérité et réconciliation sont importants et que la relance linguistique est si essentielle. » Hansard, 2 mai 2019

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Accord États-Unis-Mexique-Canada : Nous sommes parvenus à un bon accord qui profite à tout le monde et qui protège les droits des femmes, des minorités et des Autochtones ainsi que l'environnement; protège les droits des travailleurs et garantit l'existence de normes minimales en la matière dans les trois pays signataires. Hansard, 3 février 2020
  • Environnement: Le gouvernement est déterminé à atteindre la cible de zéro émission nette d'ici 2050; à interdire les plastiques à usage unique d'ici 2021; à protéger 25 % des océans et 25 % des terres du Canada d'ici 2025, une proportion qui passera à 30 % d'ici 2030; atteindre une économie carboneutre nécessitera un engagement énorme de tous pour atteindre cette cible d'ici 2050. Hansard, 11 décembre 2019
  • Projet de loi C-18 (Loi modifiant la Loi sur le parc national urbain de la Rouge, la Loi sur l'Agence Parcs Canada et la Loi sur les parcs nationaux du Canada) : Le Canada demeure au centre des efforts visant à conserver les éléments de son patrimoine, de sa flore, de sa faune et de ses paysages; l'intégrité écologique doit être la priorité absolue dans le cadre de la gestion du parc urbain national de la Rouge si nous voulons que le Canada reste un chef de file en matière de conservation à l'échelle internationale. Hansard, 17 février 2017

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Racisme contre les personnes noires : « Nous ne pouvons nous permettre de laisser l'histoire se répéter. Nous devons non seulement nous attaquer au racisme contre les personnes noires et nous éduquer les uns les autres, mais aussi nous soutenir mutuellement, ainsi que nos frères et nos sœurs du monde entier, pour lutter contre toute forme de racisme et de discrimination » [traduction]. Twitter, 30 mai 2020

Questions écrites

  • Aucune.

Affaires émanant des députés

  • M-24 (Mois du patrimoine tamoul) (Motion adoptée le 5 octobre 2016) – Que, de l'avis de la Chambre, le gouvernement devrait reconnaître les contributions que les Canadiens d'origine tamoule ont apportées à la société canadienne, la richesse de la langue et de la culture tamoules ainsi que l'importance de faire connaître le patrimoine tamoul pour les générations qui suivront en déclarant chaque mois de janvier comme étant le mois du patrimoine tamoul.

Jaime Battiste, Sydney–Victoria (Nouvelle-Écosse)

Jaime Battiste

Notice biographique

Né dans la Première Nation de Potlotek, en Nouvelle-Écosse, M. Battiste a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2019.

Avant d'être élu, Jaime a publié des ouvrages sur les lois, l'histoire et les connaissances des Mi'kmaw. Après avoir obtenu son diplôme en droit à l'Université Dalhousie en 2004, M. Battiste a travaillé comme professeur, conseiller principal, coordonnateur de la citoyenneté et chef régional de l'Assemblée des Premières Nations.

M. Battiste a effectué un travail de bénévolat considérable dans les domaines de l'athlétisme, de la défense des intérêts des jeunes, des événements communautaires et de la défense des droits de la Nation mi'kmaq. Il est membre du Cercle sportif autochtone, copropriétaire des Eagles d'Eskasoni, catégorie junior B. De 2001 à 2006, il a été le représentant du conseil jeunesse de la Nouvelle-Écosse au Conseil jeunesse national de l'Assemblée des Premières Nations. En 2005, il a fait partie des modèles nationaux autochtones, titre que lui a décerné l'Organisation nationale de la santé autochtone. En 2006, alors qu'il était président du Conseil jeunesse de l'Assemblée des Premières Nations, il a été l'un des membres fondateurs du Mi'kmaw Maliseet Atlantic Youth Council (MMAYC), un organisme de représentation et de défense de la jeunesse micmaque et malécite dans la région de l'Atlantique. En 2018, M. Battiste a reçu la Médaille du souverain pour les bénévoles.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • Réponse du gouvernement à la COVID-19 : « Notre gouvernement investit 100 M$ pour répondre aux besoins alimentaires urgents des Canadiens vulnérables, y compris ceux qui vivent dans les communautés autochtones et nordiques. Cet argent permettra de s'assurer que les organismes achèteront de la nourriture et la livreront à ceux qui en ont le plus besoin » [traduction]. Twitter, 3 avril 2020
  • Manifestations des Wet'suwet'en : « J'invite aujourd'hui les dirigeants autochtones et non autochtones du Canada à s'engager à ce que notre relation fonctionne. L'intervention politique, et non policière, peut réduire les tensions. C'est la seule solution. Ce qu'il faut, c'est une discussion politique et de la négociation, et non des propos incendiaires. Nous devons inspirer l'espoir. Si je n'ai qu'un message à véhiculer dans ce discours, c'est qu'il y a toujours de l'espoir. Le politicien en moi le croit et le manifestant en moi le croit aussi. » Hansard, 18 février 2020
  • Éducation des Premières Nations : « En Nouvelle-Écosse, les Micmacs ont pris le contrôle de leur système d'éducation il y a 20 ans avec Mi'kmaw Kina'matnewey, que nous appelons MK pour ceux qui ne sont pas doués sur le plan linguistique. Le taux d'obtention de diplôme a augmenté de 30 % et atteint aujourd'hui environ 90 %. Il semble évident que les systèmes d'éducation dirigés et gérés par les Premières Nations donnent de meilleurs résultats pour les élèves des Premières Nations. Je crois aussi savoir que 23 nations Anishinabek ont signé une entente historique d'autonomie gouvernementale en matière d'éducation. » INAN, 25 février 2020
  • Langues autochtones : Notre gouvernement met en œuvre la Loi sur les langues autochtones en affectant 337 millions de dollars au cours des cinq prochaines années aux langues autochtones et 1 500 dollars par année aux élèves des Premières Nations de la maternelle à la douzième année, dans le cadre de la nouvelle politique de financement de l'éducation élaborée conjointement. Twitter, 27 janvier 2020
  • Reconnaissance du rôle des Autochtones : « En tant que tout premier député micmac et en tant que membre de la nation d'Eskasoni, j'aimerais souligner le rôle important qu'ont joué les Autochtones dans l'histoire du Canada. Le gouvernement est résolu à collaborer pour promouvoir les langues autochtones et le bien-être des Autochtones au Canada. » Hansard, 27 janvier 2020

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Environnement : « L'Indigenous Leadership Initiative a organisé le colloque Land Needs Guardians à Ottawa pour discuter des problèmes liés aux changements climatiques et à la perte de la biodiversité; les nations autochtones sont à l'avant-garde d'un mouvement, qui prend de l'ampleur, visant à confier la protection de zones de conservation à des intervenants autochtones. » Hansard, 5 février 2020

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Soins de santé au Cap-Breton : Ce que j'ai entendu surtout lorsque j'ai fait du porte-à-porte, c'est la nécessité d'améliorer l'accès aux soins de santé au Cap-Breton. J'ai rencontré l'hon. @PattyHajdu, ministre de la Santé, pour discuter de ce qui importe le plus aux Cap-Bretonnais en matière d'accès de qualité aux services de santé. Ce sera l'une de mes nombreuses priorités. Je me réjouis de travailler avec la ministre et d'améliorer l'accès aux services sur lesquels nous comptons chaque jour. Twitter, 19 décembre 2019

Questions écrites

  • Aucune.

Affaires émanant des députés

  • Aucune.

Bob Bratina, Hamilton Est–Stoney Creek (Ontario)

Bob Bratina

Notice biographique

Né à Hamilton (Ontario), M. Bratina a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2015, puis à nouveau en 2019.

Avant d'être élu, M. Bratina a travaillé en radiodiffusion dans le cadre d'émissions du matin et d'événements sportifs locaux. En 1998, il a été admis au Temple de la renommée de l'Association des journalistes de football du Canada. Il a également été en nomination pour le titre de citoyen de l'année d'Hamilton, en plus d'être désigné citoyen de l'année dans la circonscription d'Hamilton Mountain. En outre, il a siégé à de nombreux conseils d'administration, notamment ceux de GO Transit, de l'Art Gallery of Hamilton, du Theatre Aquarius et de HECFI.

En 2004, il a été élu député de Hamilton Centre, puis à nouveau en 2006. Ses préoccupations concernant les taux élevés de plomb dans l'eau potable de la ville se sont traduites par la mise en œuvre d'un programme de prêts pour le remplacement des canalisations d'approvisionnement en eau et d'un programme de dépistage du plomb dans le sang chez les jeunes enfants. Il a été élu maire de Hamilton en 2010 et a vu l'achèvement d'un nouveau stade, le développement du centre-ville ainsi que la mise sur pied d'une initiative visant à résoudre l'impasse du projet local du récif Randle.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • COVID-19 : Aucune.
  • Manifestations des Wet'suwet'en et la GRC : « Toutes les collectivités, y compris les communautés autochtones, devraient bénéficier d'un service de police professionnel et dévoué. Voilà pourquoi nous allons élaborer conjointement un cadre législatif pour les services de police des Premières Nations et augmenter le nombre de collectivités desservies par le Programme des services de police des Premières Nations. Nous veillerons à ce que les agents et les services de police disposent des outils et des ressources nécessaires pour protéger les personnes vulnérables et renforcer la sécurité des collectivités. » Hansard, 20 février 2020
  • Qualité de l'eau : « Nous ne pouvons plus demeurer passifs par rapport aux conduites d'eau en plomb et à leurs effets sur la qualité de l'eau potable. L'heure est venue pour le gouvernement fédéral de collaborer avec ses partenaires provinciaux, territoriaux, municipaux et autochtones à l'élaboration d'une solution pancanadienne à ce problème qui touche les très jeunes plus que les aînés et les familles à faible revenu plus que les bien nantis. Les enfants habitant dans un vieux quartier défavorisé ne devraient pas être exposés à un sérieux risque pour la santé à cause de l'endroit où ils vivent ou de la situation économique de leur famille. » Hansard, 7 février 2017

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Acier et projet de loi C-101 (Loi modifiant le Tarif des douanes et la Loi sur le Tribunal canadien du commerce extérieur) : Il est essentiel que le gouvernement dispose des outils et des ressources nécessaires pour protéger les Canadiens, tout en continuant d'encourager les investissements étrangers, le commerce et la croissance économique. Le projet de loi C-101 assurerait cette protection. Les modifications proposées permettraient au gouvernement de réagir rapidement et de façon appropriée à une augmentation marquée des importations qui serait susceptible de nuire aux producteurs et aux travailleurs canadiens. Hansard, 6 juin 2019
  • Anciens combattants : Nous devons continuer à investir dans les prestations et les services aux anciens combattants. Nous comptons regagner la confiance des anciens combattants, qui ont subi pendant 10 ans des compressions sur le plan du financement et du personnel. Hansard, 25 septembre 2018

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Acier : J'ai appuyé l'industrie de l'acier toute ma vie [...] J'avais des métallurgistes à la porte qui me remerciaient pour ce que j'avais fait. (Stelco) fonctionne; les retraités touchent leur pension; nous avons investi des millions de dollars dans l'installation de production. Hamiltonnews.com, 22 octobre 2019

Questions écrites

  • Aucune.

Affaires émanant des députés

  • M-69 (Qualité de l'eau) (Motion adoptée le 7 février 2017) – Que, de l'avis de la Chambre : a) le Comité permanent des transports, de l'infrastructure et des collectivités devrait entreprendre une étude sur (i) la présence de plomb dans l'eau du robinet au Canada, (ii) les efforts faits à ce jour par les provinces, les territoires et les municipalités pour remplacer les conduites de distribution d'eau en plomb, (iii) les efforts déployés actuellement par le gouvernement fédéral pour aider les autres ordres de gouvernement à assurer un approvisionnement sécuritaire en eau potable; b) le Comité devrait faire rapport à la Chambre au plus tard le 1er décembre 2017; c) à la suite du dépôt du rapport en question, le gouvernement fédéral devrait travailler avec les principales parties concernées, dont les provinces, les territoires, la Fédération canadienne des municipalités, ainsi que les partenaires autochtones, pour discuter des manières possibles de régler le dossier des conduites de distribution d'eau en plomb, et notamment du rôle éventuel que doit jouer le gouvernement fédéral à cet égard.

Marcus Powlowski, Thunder Bay—Rainy River (Ontario)

Marcus Powlowski

Notice biographique

Né à Fort William (Ontario), M. Powlowski a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2019.

Avant d'être élu, M. Powlowski a été médecin urgentologue au Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay. En plus d'être docteur en médecine, il est également titulaire d'un baccalauréat en droit (LL.B) de l'Université de Toronto et d'une maîtrise en droit (LL.M) de l'Université Georgetown. Il a également étudié à l'Université Harvard, où il a obtenu une maîtrise en santé publique avec spécialisation en droit et politique de la santé.

Pendant deux ans, M. Powlowski a travaillé comme médecin dans des communautés nordiques des Premières Nations et, pendant sept ans, il a pratiqué la médecine dans de nombreux pays en développement d'Afrique et d'Océanie. Il a œuvré pendant plusieurs années comme conseiller en matière de réglementation de la santé auprès de l'Organisation mondiale de la Santé. Il poursuit ses activités de bénévolat dans le cadre d'un projet médical en Éthiopie.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • COVID-19 : « Avant la COVID-19, il y a eu la grippe H1N1, une autre maladie virale comparable. Cette pandémie a touché de façon disproportionnée les communautés autochtones nordiques pour les raisons que vous avez citées, probablement les déterminants sociaux de la santé usuels, le manque d'eau potable, la surpopulation, ce genre de choses. Toutefois, je crois qu'il y avait aussi une composante génétique. À l'époque, j'étais médecin à l'hôpital régional de Thunder Bay, où nous avions beaucoup de lits de soins intensifs occupés par des habitants des communautés nordiques. Certains jeunes atteints de la grippe H1N1 étaient si malades qu'il a été nécessaire de les intuber et de les brancher à un respirateur. La proportion de personnes atteintes de maladies plus graves est la préoccupation ultime suscitée par la COVID-19. Si vous vivez dans l'une de ces communautés nordiques strictement accessibles par les airs, la seule chose à faire est d'envoyer les malades par avion. Dans le cas d'une épidémie, vous allez probablement avoir besoin de plus d'avions, de meilleurs systèmes de transport. Est-ce que l'on a tenu compte de cela et est-ce qu'on s'y est préparé? » INAN, 12 mars 2020
  • Manifestations des Wetsu'wet'en : « Il est impératif que nous usions de tous les recours possibles pour résoudre la situation des barricades de manière pacifique. » Hansard, 18 février 2020
  • Financement des services : « Ce que j'entends constamment à Thunder Bay, c'est que nous avons chez nous ce groupe important, mais que nous ne recevons pas les fonds nécessaires pour lui offrir des services. Le principe de Jordan dit que personne ne devrait tomber entre les mailles du filet, mais on dirait ici qu'on ne fait que colmater des brèches au lieu d'élaborer un vrai plan. Que fait-on pour aider les Autochtones qui viennent dans des villes comme celles-là à obtenir les services dont ils ont besoin pour s'intégrer, s'ils le souhaitent, à la société? » INAN, 25 février 2020
  • Conditions de vie des Autochtones : Je souscris entièrement aux efforts visant à améliorer les conditions de vie de la population autochtone : nous pouvons faire mieux que ce que nous faisons actuellement. Netnewsledger.com, 21 juillet 2019

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • COVID-19 : HESA, 15 avril 2020
    • Je sais que notre gouvernement fédéral se démène pour s'assurer que, dans la mesure du possible, nous acheminons les EPI aux gens sur le terrain.
    • Au fil des ans, en raison du nombre peu élevé de maladies infectieuses, nous sommes devenus beaucoup plus soucieux de faire tout en notre pouvoir pour ne pas empiéter sur les libertés individuelles, et nous hésitons beaucoup à prendre des mesures coercitives, d'une sorte ou d'une autre, pour contrôler la propagation de maladies infectieuses. C'est ce que pensent les universitaires de la santé publique. Même si le gouvernement a été critiqué pour avoir adopté cette approche, elle correspond aux attitudes qui prévalent chez les universitaires de la santé publique et dans les milieux de la santé publique du monde occidental. Je vous renvoie la question de savoir si la communauté de la santé publique a commis une erreur à cet égard.
  • Logement : Le gouvernement investit concrètement dans les collectivités canadiennes; le coût des loyers grimpe partout au pays; le gouvernement fédéral doit jouer un rôle structurant dans le secteur du logement. Hansard, 29 janvier 2020

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Discrimination contre la communauté LGBTIQ+ : « Les personnes LGBTIQ+ font encore face à d'importantes difficultés dans leur vie quotidienne. Lorsque nous cessons de souligner les exceptions et que nous commençons à examiner comment nous pourrions mieux nous soutenir mutuellement, nous brisons le silence et continuons à exiger un changement systémique » [traduction]. Twitter, 17 mai 2020
  • Armes à feu : Étant donné qu'il n'existe actuellement aucune définition juridique du fusil d'assaut militaire au Canada, certains membres de la communauté avec lesquels j'ai parlé sont sceptiques quant à la pertinence d'une interdiction fondée sur ce terme dans le cadre d'une politique cohérente en matière d'armes à feu. Un tel terme, selon eux, est plus politique que stratégique, et cherche à cibler certaines armes à feu sans fondement rationnel. Ipolitics.ca, 21 janvier 2020

Questions écrites

  • Aucune.

Affaires émanant des députés

  • Aucune.

Adam van Koeverden, Milton (Ontario)

Adam van Koeverden

Notice biographique

Né à Toronto (Ontario), M. van Koeverden a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2019.

Avant d'être élu, M. van Koeverden était un kayakiste de vitesse professionnel. Il a remporté de nombreuses médailles olympiques, notamment la médaille d'or en canoë-kayak masculin aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004, et a également remporté de nombreuses médailles lors d'épreuves de championnats du monde, dont la médaille d'or en 2007, puis à nouveau en 2011.

M. van Koeverden a également travaillé comme conseiller en gestion chez Deloitte, ainsi que comme communicateur, écrivain et producteur pour CBC Sports. Il a obtenu un baccalauréat en kinésiologie de l'Université McMaster en 2007 et a prononcé le discours d'adieu de sa promotion.

Il a grandi dans un logement coopératif au sein d'une famille monoparentale dirigée par une femme et a fait beaucoup de bénévolat pour des organisations comme Right To Play, WaterAid, Special Olympics, Parkinson Canada et la Fondation David Suzuki. Il a également été président de la Commission des athlètes olympiques canadiens, et a été membre du groupe de travail du gouvernement fédéral sur l'intégration des sexes et la violence fondée sur le sexe dans le sport.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • COVID-19 : Aucune.
  • Manifestations des Wetsu'wet'en : « Nous pouvons certainement tous convenir qu'il est dans l'intérêt de tous d'en arriver à un processus et à un règlement sans violence. Or, les propos que nous avons entendus de la part du chef de l'opposition sont tout sauf pacifiques, puisqu'il a laissé entendre que les Autochtones devraient prendre conscience de leurs privilèges. Le chef de l'opposition en a rajouté dans sa déclaration d'aujourd'hui en exigeant qu'on intervienne rapidement et avec force. » Hansard, 18 février 2020
  • Énergie : « Comme nous le savons tous, de nombreuses communautés continuent de compter sur le diesel comme source d'énergie primaire. Beaucoup d'entre elles nous ont dit que cela devient de plus en plus difficile du fait que les effets du changement climatique influent sur leur capacité d'accéder au diesel, ainsi que sur son coût. » INAN, 25 février 2020
  • Inclusion des Autochtones : « Je suis reconnaissant aux Inuits d'avoir inventé l'embarcation dont je me suis servi pendant de nombreuses années. En tant qu'homme blanc venant d'Oakville, je tiens toujours à exprimer ma reconnaissance aux peuples autochtones pour les artéfacts que, souvent, nous utilisons. Beaucoup de personnes ignorent par exemple que la crosse est un sport autochtone, ainsi que le kayak. Selon moi, la reconnaissance de ces faits est un aspect très important de la vérité et de la réconciliation. Je serais heureux de parler davantage de ce sujet, car, à l'égard de la vérité et de la réconciliation, le bilan du gouvernement est éloquent, même s'il reste beaucoup de travail à accomplir, pour tous les partis représentés à la Chambre. » Hansard, 12 décembre 2019

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Égalité dans le sport et la société : Trouver des solutions pour que tous les Canadiens puissent pratiquer des activités sportives, récréatives et physiques; examiner les obstacles auxquels se heurtent les femmes occupant des rôles de premier plan à l'intérieur et à l'extérieur de l'industrie du sport; s'efforcer d'élargir la portée de la Stratégie canadienne de lutte contre le racisme, et faciliter l'accès aux activités sportives et communautaires pour les nouveaux arrivants au pays. Hansard, 27 janvier 2020
  • Environnement : La tarification du carbone est une solution très efficace. Le gouvernement a décidé d'adopter un régime de tarification du carbone partout au pays; grâce à nos investissements dans l'énergie verte et les infrastructures vertes, nous nous rapprocherons de notre cible de zéro émission d'ici 2050. Hansard, 12 décembre 2019
  • Santé mentale : Les lieux de travail au Canada doivent avoir des normes en matière de santé mentale en place; les gens ne devraient pas avoir à attendre des mois avant d'obtenir les services de santé mentale dont ils ont besoin; le gouvernement va s'efforcer de mettre en place des normes pertinentes en matière de santé mentale dans les lieux de travail. Hansard, 27 janvier 2020
  • Coopératives de logement : Ma mère construit et gère des coopératives depuis plus de 30 ans; une des façons d'atténuer la pauvreté consiste à réduire les profits de sorte que, lorsque les gens paient leur loyer, ils n'aient pas à s'assurer que quelqu'un fait de l'argent; je défendrai toujours ardemment le logement coopératif. Hansard, 12 décembre 2019

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Allocation canadienne pour enfants : Le Canada est un exemple de ce à quoi peuvent ressembler des mesures concrètes en matière de réduction de la pauvreté. Grâce à des programmes comme l'Allocation canadienne pour enfants, les familles de Milton et de partout au pays disposent de plus d'argent chaque mois, qu'elles peuvent consacrer à l'achat d'aliments sains, à des sports et à des loisirs ainsi qu'à des moments de qualité ensemble. Twitter, 6 février 2019

Questions écrites

  • Aucune.

Affaires émanant des députés

  • Aucune.

Lenore Zann, Cumberland–Colchester (Nouvelle-Écosse)

Lenore Zann

Notice biographique

Née à Sydney (Australie), Mme Zann a été élue pour la première fois à la Chambre des communes en 2019.

Avant d'être élue, Mme Zann a travaillé comme actrice au cinéma, à la télévision, au théâtre et comme narratrice hors champ. De plus, elle a participé à de nombreux films et émissions de télévision et de radio et à des séries d'animation.

Mme Zann a été élue à l'Assemblée législative de la Nouvelle-Écosse en 2009, puis à nouveau en 2013 au sein du NPD de la Nouvelle-Écosse. Élue pour la première fois députée de l'opposition, elle a été désignée porte-parole du NPD pour les questions touchant l'éducation, l'environnement, la condition féminine, la Commission des droits de la personne, les affaires autochtones ainsi que la vérité et la réconciliation, l'agriculture, l'enseignement postsecondaire, l'African NS Affairs et les affaires gaéliques. Elle a été l'adjointe du ministre du Tourisme, de la Culture et du Patrimoine.

Chaque été, Mme Zann travaille à la production et à la mise en scène d'une pièce de théâtre communautaire pour la Truro Theatre Society, dont la distribution est composée de personnes de tous âges, notamment d'élèves des écoles locales.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • COVID-19 : Aucune.
  • Manifestations des Wetsu'wet'en : « Comme nous l'ont dit les dirigeants mohawks et le chef national de l'APN, Perry Bellegarde, la semaine dernière, nous devons dénouer cette impasse par le dialogue et dans le respect mutuel. Par conséquent, nous demandons seulement que les Wet'suwet'en soient disposés à collaborer avec le gouvernement fédéral pour trouver des solutions en partenariat. » Hansard, 20 février 2020
  • Nouvelles relations fiscales : « [L]es collectivités autochtones qui évoluent vers l'autonomie gouvernementale et l'autodétermination obtiennent de meilleurs résultats sur toute la ligne. M. Battiste a parlé d'éducation, par exemple. C'est la même chose en santé. Il faut notamment établir avec les collectivités des relations financières qui leur permettront de faire leurs propres choix sur les investissements à consentir. Le gouvernement a proposé une nouvelle politique financière d'autonomie gouvernementale axée sur la collaboration comme meilleure façon de répondre aux besoins des Premières Nations autonomes. » INAN, 25 février 2020
  • Rôle des Autochtones dans l'environnement : « Les Premières Nations de la Nouvelle-Écosse, les Micmacs, s'emploient très activement à lutter contre toutes manifestations de dégradation environnementale dans la province. Je suis très fière d'être montée sur la ligne de front avec elles pour attirer l'attention sur le problème et réclamer que le gouvernement en reconnaisse la gravité, particulièrement quand on sait que de grandes entreprises polluent les terres voisines des collectivités des autochtones. » Hansard, 12 décembre 2019
  • Racisme environnemental : « L'un des projets de loi que j'ai présentés à l'Assemblée législative de la Nouvelle-Écosse visait à lutter contre le racisme environnemental. Il reconnaissait le nombre disproportionné de sites d'enfouissement, de déchets toxiques et de dépotoirs, ainsi que l'intensité de la pollution causée par les grandes sociétés, sur les terres des Premières Nations et des communautés noires. À l'avenir, j'aimerais que le racisme environnemental prenne plus de place dans les discussions, surtout à la Chambre. » Hansard, 12 décembre 2019

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Violence des gangs : La violence trouve ses racines dans la pauvreté, le désarroi, le manque d'éducation, l'absence d'espoir en l'avenir, les problèmes de santé mentale et les dépendances. Hansard, 12 décembre 2019
  • Santé et toxicomanie : Il faut investir davantage dans la recherche sur les dépendances; en Nouvelle-Écosse, les personnes qui veulent rencontrer un conseiller en toxicomanie se butent à des temps d'attente qui atteignent parfois 125 jours ou même 365 jours. Hansard, 12 décembre 2019
  • Accord États-Unis-Mexique-Canada : Le nouvel accord maintient l'accès préférentiel aux marchés; modernise les éléments obsolètes de l'ALENA, notamment les obligations en matière de travail en vue d'éliminer la discrimination fondée sur le sexe en milieu de travail. Hansard, 12 décembre 2019

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Habitat environnemental à Terre-Neuve : Une évaluation environnementale au large des côtes de Terre-Neuve pourrait accélérer l'exploration pétrolière et gazière dans une zone qui abrite des coraux et des éponges sensibles, et qui comprend un habitat important pour les baleines en voie de disparition. Nous avons jusqu'au 21 février pour agir : ecologyaction.ca/ocean. Twitter, 8 février 2020

Questions écrites

  • Aucune.

Affaires émanant des députés

  • Aucune.

Bob Zimmer, Prince George–Peace River (Colombie-Britannique)

Bob Zimmer

Notice biographique

Né à Dawson Creek (Colombie-Britannique) et élevé à Fort St. John (Colombie-Britannique), M. Zimmer a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2011, puis à nouveau en 2015 et en 2019.

Avant d'être élu, M. Zimmer a commencé sa carrière en travaillant pour l'entreprise familiale de menuiserie de son père, a obtenu son certificat de compagnon charpentier menuisier Sceau rouge et a ensuite créé sa propre entreprise de construction.

Il a obtenu un diplôme de premier cycle de l'Université Trinity Western en cinétique humaine et en histoire et science politique ainsi qu'une licence en éducation de l'Université de la Colombie-Britannique.

M. Zimmer exerce actuellement les fonctions de porte-parole pour les questions touchant les affaires du Nord et les fonctions de porte-parole adjoint pour l'Agence canadienne de développement économique du Nord. Il copréside le caucus parlementaire du plein air.

Au cours de la 42e législature, il a été président du Comité permanent de l'accès à l'information, de la protection des renseignements personnels et de l'éthique (2017-2019), vice-président du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (2016-2017), porte-parole pour la Porte d'entrée de l'Asie-Pacifique, président du caucus conservateur de la Colombie-Britannique et du Yukon, et président du petit déjeuner de prière national. Durant la 41e législature, M. Zimmer a siégé à plusieurs comités, dont le Comité permanent de l'agriculture et de l'agroalimentaire (2013-2014), le Comité permanent des ressources naturelles (2013-2014), le Comité permanent des anciens combattants (2012-2013) et le Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre (2012-2013).

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • Présence des Wet'suwet'en au comité INAN : « Je ne comprends pas pourquoi les libéraux et les néo-démocrates du Comité permanent des affaires autochtones et du Nord voteraient contre une motion visant à entendre les voix du peuple wet'suwet'en. J'ai entendu les chefs héréditaires Theresa Tait-Day, Gary Naziel et Herb Naziel ainsi que les chefs élus des Wet'suwet'en et ils ont de nombreuses questions qui méritent des réponses. Que cachent les libéraux, pourquoi ne permettent-ils pas aux chefs élus et héréditaires de venir au comité et de se faire entendre? » [traduction]. The National Telegraph, 29 mai 2020
  • Motion du comité INAN : « Les libéraux veulent un laissez-passer gratuit sans imputabilité. Nous avons essayé de présenter une motion au comité #INAN, mais elle a été déclarée irrecevable, car elle n'est pas « liée à la COVID » (même si elle l'est). À l'heure actuelle, le Parlement est une imposture, et non @Justin-Trudeau, il ne fonctionne pas » [traduction]. Twitter, 27 mai 2020
  • COVID-19 : « Le Nord du Canada fait face à de nombreux défis qui lui sont uniques par rapport au reste du pays, et la pandémie de la COVID-19 ne fait pas exception à la règle. Malheureusement, à l'heure actuelle, le gouvernement fédéral a choisi une approche uniforme en ce qui concerne les mesures d'urgence pour les entreprises, ce qui a compromis l'admissibilité de nombreuses industries vitales du Nord à une aide dont elles ont grandement besoin. Les conservateurs demandent au gouvernement d'écouter les entreprises et les chefs autochtones du Nord et de travailler avec eux pour s'assurer que personne ne passe à travers les mailles du filet en ce qui concerne l'obtention de l'aide nécessaire » [traduction]. Communiqué de presse, 21 avril 2020
  • Subventions d'urgence pour les entreprises du Nord : « [L]es entreprises du Nord ont des besoins très différents des entreprises du reste du Canada. Étant donné que leur période annuelle d'activité est plus courte et qu'on trouve parmi elles, par exemple, de petites entreprises minières, il est évident que l'approche uniforme du gouvernement pour fournir de l'aide d'urgence aux entreprises est malheureusement très peu utile pour soutenir l'économie du Nord. L'association minière du Yukon, celle des Territoires-du-Nord-Ouest et du Nunavut ainsi que d'autres entreprises du Nord ont dit que les programmes comme la Subvention salariale d'urgence du Canada ne fonctionneront pas dans le Nord. Le gouvernement écoutera-t-il ces dirigeants? Apportera-t-il des changements à son approche pour que les entreprises du Nord aient une chance de survivre à cette situation? » Comité plénier, 20 avril 2020
  • COVID-19 (suite) : « Toute éclosion éventuelle de la COVID-19 dans les collectivités éloignées du Nord pourrait avoir un effet dévastateur, et ces collectivités ont besoin de fournitures et d'équipements médicaux rapidement utilisables pour aider à prévenir la propagation » [traduction]. Communiqué de presse, 10 avril 2020
  • COVID-19 (suite) : « Étant donné les récents rapports de Premières Nations préoccupées par le manque d'EPI disponibles pour les travailleurs de la santé dans leurs collectivités, le gouvernement doit se pencher sur la façon dont il s'assure que nos collectivités du Nord ont accès à cet équipement d'une importance vitale maintenant et dans les semaines à venir » [traduction]. Communiqué de presse, 10 avril 2020

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Entreprises de bois d'œuvre : On ne peut pas payer les droits compensateurs sur le bois d'œuvre imposés par les États-Unis. Cette situation ne fait que bloquer des milliards de dollars de capitaux. Si les entreprises de bois d'œuvre échouent, ce seront ensuite les usines de pâte à papier qui fermeront leurs portes, alors que nous avons besoin de produits de pâtes pour la fabrication d'équipement de protection individuelle et de papier de toilette. Comité plénier, 20 avril 2020
  • Moyens de défense dans le Nord : Nos moyens de défense dans le Nord doivent être mis à jour dès maintenant. Le Système d'alerte du Nord est dépassé, et des spécialistes indiquent que notre radar à courte et longue portée est essentiellement désuet. Comité plénier, 20 avril 2020
  • Compagnies aériennes dans le Nord : Les compagnies aériennes desservant le Nord sont indispensables pour répondre aux besoins essentiels comme la nourriture et les médicaments. Comité plénier, 20 avril 2020

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Crise du secteur de l'énergie : « Toute action du gouvernement devrait être axée sur des solutions réelles qui garantissent la survie à court terme des employeurs et des travailleurs du secteur de l'énergie et sur des mesures à plus long terme qui assureront la reprise et la croissance future au Canada » [traduction]. Communiqué de presse, 3 avril 2020
  • Armes à feu : En fait, la plupart des propriétaires d'armes à feu respectent les lois canadiennes sur les armes à feu. Ce sont les criminels qui ne le font pas. S'il est peut-être beaucoup plus difficile de poursuivre les gangs et les trafiquants d'armes à feu, c'est précisément ce que ce gouvernement devrait faire pour renforcer la sécurité des Canadiens. Alaska Highway News, 20 janvier 2020

Questions écrites

  • Q-195, Subventions et contributions de moins de 25 000 $ accordées par l'Agence canadienne de développement économique du Nord, depuis le 1er janvier 2018 – 27 janvier 2020
  • Q-55, Cabinet du premier ministre et bureaux du ministre – 5 décembre 2019
  • Q-54, Scandales de Cambridge Analytica et d'AggregateIQ – 5 décembre 2019

Affaires émanant des députés

  • Projet de loi C-346, Loi modifiant la Loi sur les armes à feu (permis) (rejeté en deuxième lecture à la Chambre, novembre 2017 – 42e législature)
  • M-589 (Réglementation des armes à feu) (Motion débattue pendant une heure, 26 mai 2015 – 41e législature) – Que, de l'avis de la Chambre : a) le Canada dépasse déjà les normes sur les armes à feu prévues à la résolution 55/255 des Nations Unies (la résolution); b) les règles envisagées dans la résolution ne feraient rien pour accroître la sécurité publique et alourdiraient seulement le fardeau du milieu des armes à feu respectueux des lois; par conséquent, le gouvernement a déjà plus que rempli ses obligations à l'égard de la résolution et n'est pas tenu de prendre d'autres mesures.
  • M-588 (Protocole des Nations Unies sur les armes à feu) (Motion retirée, 26 mars 2015 – 42e législature) – Que, de l'avis de la Chambre, le régime de marquage des armes à feu des Nations Unies n'améliore en rien la sécurité publique et ne fait qu'ajouter au fardeau des utilisateurs d'armes à feu respectueux des lois et, qu'en conséquence, le gouvernement ne devrait pas avoir l'obligation de le mettre en œuvre.

Gary Vidal, Desnethé–Missinippi–Rivière Churchill (Saskatchewan)

Gary Vidal

Notice biographique

Né à Meadow Lake (Saskatchewan), M. Vidal a été élu à la Chambre des communes pour la première fois en 2019.

Avant d'être élu, M. Vidal a été maire de Meadow Lake (Saskatchewan) de 2011 à 2019. Il a obtenu son diplôme de l'école secondaire Carpenter en 1983, puis a poursuivi ses études à l'Université de la Saskatchewan et au Briercrest Bible College.

Il est comptable professionnel agréé (CPA, CGA) et partenaire de la firme comptable Pliska Vidal & Co. depuis 1988. Il a assumé la charge de vice-président du caucus des maires de la Saskatchewan de 2016 à 2018, et a siégé au conseil d'administration de SaskWater de 2008 à 2017. Dans l'exercice de ses fonctions, il a également été président du comité de gouvernance et des responsabilités d'entreprise, président du comité de vérification et des finances et président du conseil d'administration de 2015 à 2017.

M. Vidal exerce actuellement les fonctions de porte-parole pour les questions touchant les services aux Autochtones.

M. Vidal a fait du bénévolat dans diverses fonctions de direction au sein de son église locale ainsi que du conseil d'administration du Bethel Gospel Camp, un camp biblique interconfessionnel pour enfants. Parmi ses autres activités de bénévolat, il est entraîneur et directeur d'équipes de hockey mineur, de baseball et de football. En 2012, il a reçu la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • Comité INAN : « Surpris d'entendre @ccab_national @BullTabatha dire à notre comité #INAN qu'aucune entreprise autochtone n'a obtenu de marché du gouvernement pour produire des EPI alors que beaucoup en ont la volonté et la capacité. Le gouvernement doit faire mieux » [traduction]. Twitter, 30 mai 2020
  • Législation et COVID-19 : « La législation actuelle ne tient pas compte des Premières Nations au Canada — nous devons veiller à ce que ces entreprises aient accès aux mêmes programmes afin qu'elles puissent survivre pendant cette période difficile » [traduction]. Twitter, 24 avril 2020
  • Législation et COVID-19 (suite) : « [L]es Premières Nations du Canada utilisent généralement le modèle de la société en commandite pour se lancer en affaires. On retrouve de telles sociétés en commandite dans tous les secteurs de l'économie canadienne, y compris la foresterie, l'exploitation minière, la fabrication, la construction et la vente au détail. La crise de la COVID-19 a sur ces sociétés le même effet que sur l'ensemble de l'économie canadienne. On indique dans ce mémoire que les sociétés en commandite ne seront admissibles à aucun des montants prévus dans le cadre de ce programme de subvention salariale. Il y a selon moi une lacune grave dans la mise en place de cette subvention salariale si les entreprises des Premières Nations en sont exclues en raison de leur recours au modèle des sociétés en commandite. » FINA, 8 avril 2020
  • Élections des Premières Nations et COVID-19 : « Le ministre Miller et son ministère doivent être en contact direct avec ces Nations immédiatement et leur fournir des éclaircissements. Ces élections sont dangereuses, et le gouvernement doit faire tout son possible pour empêcher les éclosions dans les collectivités autochtones » [traduction]. Twitter, 26 mars 2020
  • Consultation des Premières Nations : « Pourquoi les provinces n'ont-elles pas été consultées ou mobilisées plus tôt? Le ministre des Services sociaux de la Saskatchewan a dit tenir à ce qu'aucun enfant ne soit laissé pour compte. A-t-on l'intention de faire participer davantage les ministères provinciaux au processus qu'ils ne l'ont peut-être fait pendant l'élaboration du projet de loi? » INAN, 25 février 2020
  • Suicides de jeunes Autochtones : « Si les jeunes du nord de la Saskatchewan pouvaient se tourner vers les personnes qu'ils admirent et respectent — leurs parents, leurs frères et sœurs aînés — et constater qu'ils réussissent dans l'industrie du Nord de la Saskatchewan, ils auraient de l'espoir et n'auraient pas à envisager le suicide comme porte de sortie. » Hansard, 30 janvier 2020

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Bois d'œuvre et USMCA : Manque de transparence du gouvernement, on ne peut pas examiner l'accord de près; aucun accord sur le bois d'œuvre, travailleurs en difficulté, craintes de fermeture des scieries. Hansard, 10 décembre 2019

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Augmentations d'impôts liées à la COVID-19 : « Aujourd'hui, les libéraux ont ENCORE augmenté les impôts des Canadiens! Pendant la pandémie de la COVID-19, Justin Trudeau a augmenté sa taxe sur le carbone, rendant tout plus cher pour les Canadiens. Mes collègues et moi qui venons de la Saskatchewan avons donc écrit au ministre des Finances pour lui demander d'arrêter! » [traduction]. Twitter, 1er avril 2020

Questions écrites

  • Q-186, Prises de contrôle par des intérêts étrangers et acquisitions d'entreprises canadiennes par des entreprises d'État étrangères, transactions visées par le Règlement sur Investissement Canada et la Loi sur Investissement Canada27 janvier 2020
  • Q-187, Membres des Forces armées canadiennes (FAC) en affectation à l'étranger – 27 janvier 2020

Affaires émanant des députés

  • Aucune.

Premières Nations et organisations autochtones dans la circonscription

  • Aucune.

Arnold Viersen, Peace River–Westlock (Alberta)

Arnold Viersen

Notice biographique

Né à Barrhead (Alberta), M. Viersen a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2015, puis à nouveau en 2019.

Avant d'être élu, M. Viersen a travaillé comme apprenti mécanicien automobile et a obtenu son certificat de compagnon du Northern Alberta Institute of Technology (NAIT). Il a également obtenu un diplôme en commerce de l'Université Fraser Valley (UFV) tout en poursuivant sa carrière dans le secteur de l'automobile.

Au cours de la 42e législature, M. Viersen a exercé les fonctions de porte-parole adjoint pour les questions touchant les affaires rurales. Il a défendu les droits et les préoccupations des familles, des exploitations agricoles et des industries rurales en Alberta et dans tout le Canada. Depuis 2015, il est membre du Comité permanent des affaires autochtones et du Nord.

M. Viersen participe à un certain nombre de caucus parlementaires, notamment le caucus des affaires autochtones, le caucus du plein air et le caucus pro-vie. Il est également membre du groupe d'amitié parlementaire Canada–Pays-Bas, du groupe des parlementaires pour la non-prolifération et le désarmement nucléaires et du groupe des parlementaires amis des Kurdes.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • COVID-19 : Aucune.
  • Victimes autochtones de la traite de personnes : « [I]l est bien connu que les femmes autochtones sont de loin le groupe de victimes le plus important de la traite des personnes au Canada même si elles ne représentent que 4 % des femmes du pays. Un rapport déposé en 2014 par la Fondation canadienne des femmes établit qu'au moins 50 % des femmes victimes de la traite des personnes à des fins sexuelles au Canada sont autochtones. À Winnipeg, ce taux est plutôt de 70 ou 80 %, tandis que, à Edmonton, tout près de chez moi, de 40 à 50 % des victimes de crimes sexuels sont des femmes autochtones. » INAN, 12 mars 2020
  • Responsabilité liée aux élections de bande : « [L]'une des préoccupations qui revient constamment dans ma circonscription concerne les élections de bande et l'application régulière de la loi lorsque des membres de la bande estiment qu'il y a une irrégularité ou un changement de date, ce genre de choses. Dans un cas où il n'y a pas quorum parce que des gens ont démissionné du conseil de bande, ils ne sont plus en mesure d'obtenir le quorum et on s'attend à ce qu'AANC intervienne pour combler le vide. Parce qu'il n'y a plus quorum, ces bandes ne peuvent pas émettre de chèques et les gens ne sont pas payés. Je parle de la Première Nation Kapawe'no. Quel est le processus prévu pour résoudre certains de ces problèmes d'application régulière de la loi en matière d'élections? » INAN, 25 février 2020
  • Langues autochtones : « Ce ne sont pas seulement les langues autochtones qui sont en difficulté au Canada. Sans les fondements économiques, ce sont la culture, le mode de vie et les communautés qui sont menacés si les gens ne sont pas en mesure de les financer et de survivre dans le contexte économique de leur région. » Hansard, 2 mai 2019
  • Pipelines et communautés autochtones : « L'une des choses qui ont vraiment aidé les communautés autochtones du Nord de l'Alberta, c'est leur participation à l'industrie pétrolière et gazière et la richesse qu'elle leur a apportée. Lorsque les communautés disposent des fonds nécessaires, elles redeviennent des communautés; leur culture commence à s'épanouir et leurs langues peuvent être préservées. » Hansard, 2 mai 2019

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Traite de personnes et travail du sexe : La légalisation de la prostitution entraîne des cas de violence à l'endroit de personnes qui travaillent dans ce secteur. C'est ce qui s'est passé en Allemagne, en Nouvelle-Zélande et aux Pays-Bas. La légitimation de la prostitution banalise les comportements violents, la misogynie et la chosification des femmes et des filles. Hansard, 4 février 2020

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Aide liée à la COVID-19 : « Nous sommes tous dans le même bateau. Que vous soyez agriculteur, propriétaire d'une petite entreprise, travailleur du secteur du pétrole et du gaz, travailleur de première ligne ou étudiant — si vous avez besoin d'aide ou d'assistance — communiquez avec le personnel de mon bureau. Nous sommes là pour vous aider à surmonter cette épreuve » [traduction]. Twitter, 15 avril 2020

Questions écrites

  • Q-113, Nouveau logo « Le cœur grand ouvert » dévoilé par Destination Canada27 janvier 2020
  • Q-112, Participation du gouvernement à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques COP25 à Madrid (Espagne) en décembre 2019 – 27 janvier 2020
  • Q-111, Achat, par le gouvernement, en 2019, de billets ou de laissez-passer pour des activités de Canada 2020
  • Q-110, Montant total des frais de paiement en retard pour les services téléphoniques depuis le 1er juin 2018 – 27 janvier 2020

Affaires émanant des députés

  • M-212 (Journée nationale de sensibilisation à la traite des personnes) (Motion inscrite au Feuilleton des avis, 20 février 2019) – Que, de l'avis de la Chambre, le gouvernement devrait encourager les Canadiens à sensibiliser la population à l'ampleur de l'esclavage moderne au Canada et à l'étranger, et à prendre des mesures pour lutter contre la traite des personnes, en désignant le 22e jour de février de chaque année la Journée nationale de sensibilisation à la traite des personnes, pour coïncider avec l'anniversaire de la déclaration unanime de la Chambre de condamner la traite des personnes et l'esclavage sous toutes ses formes, adoptée le 22 février 2007.
  • M-47 (Instruction au Comité permanent de la santé [contenu violent et sexuel en ligne]) (Motion adoptée le 6 décembre 2016) – Que le Comité permanent de la santé reçoive instruction d'étudier les effets de santé publique liés à la facilité de trouver et de visionner en ligne du contenu violent et sexuellement explicite avilissant sur les enfants, les femmes et les hommes, en reconnaissant et en respectant la compétence des provinces et des territoires à cet égard et que ledit Comité fasse rapport de ses conclusions à la Chambre au plus tard en juillet 2017.

Jamie Schmale, Haliburton–Kawartha Lakes–Brock (Ontario)

Jamie Schmale

Notice biographique

Né à Brampton (Ontario), M. Schmale a été élu à la Chambre des communes pour la première fois en 2015, puis à nouveau en 2019.

Avant d'être élu, M. Schmale a travaillé comme adjoint exécutif et directeur de campagne de l'ancien député conservateur Barry Devolin (Haliburton–Kawartha Lakes–Brock (Ontario). Il a obtenu un diplôme en radiodiffusion au Collège Loyalist (Ontario) et a commencé sa carrière comme présentateur de nouvelles. Il est devenu par la suite directeur des nouvelles pour CHUM Media.

M. Schmale exerce actuellement les fonctions de porte-parole pour les questions ayant trait aux relations entre la Couronne et les Autochtones.

Au cours de la 42e législature, M. Schmale a été le porte-parole de l'opposition pour les questions touchant le développement économique du Nord et le porte-parole adjoint pour les ressources naturelles. Il a été membre du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre (2015-2017) et du Comité permanent des ressources naturelles (2017-2019).

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • Présence des Wet'suwet'en au comité INAN : « Il est épouvantable que les libéraux, avec le soutien du NPD qui représente les Wet'suwet'en dans la circonscription de Skeena-Bulkley Valley, bloquent une motion donnant une voix aux Autochtones » [traduction]. Communiqué de presse officiel, 29 mai 2020
  • Fonds de soutien aux communautés autochtones pendant la pandémie : « Le 20 mars, le ministre Miller a fourni tous les détails quant à la répartition et à l'utilisation de ces 305 millions de dollars. D'après ce que j'ai pu comprendre, 215 millions de dollars sont alloués aux membres de l'Assemblée des Premières Nations, soit plus de 334 000 membres des Premières Nations vivant dans une réserve; 45 millions de dollars sont mis à la disposition des quelque 47 000 Inuits vivant sur leurs quatre territoires traditionnels au Canada; et 30 millions de dollars sont alloués aux communautés affiliées au Ralliement national des Métis et à leurs 42 000 membres en Ontario, au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique. Cela laisse environ 15 millions de dollars pour près de 643 000 membres des Premières Nations vivant à l'extérieur d'une réserve, plus d'un demi-million de Métis non affiliés au Ralliement national des Métis, et près de 18 000 Inuits vivant à l'extérieur des quatre régions de l'ITK. » FINA, 8 avril 2020
  • Réponse du gouvernement à la COVID-19 : Débats, 20 avril 2020
    • « [L]e ministre des Services aux Autochtones a déclaré que son ministère avait fait parvenir des boîtes d'équipement de protection personnelle aux Premières Nations dans l'ensemble du pays. Cependant, il y a encore des communautés autochtones qui déplorent avoir très difficilement accès à ce type d'équipement essentiel à la survie. Le ministre peut-il rendre compte du nombre de communautés des Premières Nations qui n'ont toujours pas reçu leur équipement de protection personnelle? »
    • « Le ministre peut-il nous dire si le gouvernement a consulté les trois institutions énoncées dans la Loi sur la gestion financière des premières nations avant de créer le fonds d'aide aux entreprises autochtones pouvant atteindre 336 millions de dollars? »
    • « [D]es 305 millions de dollars qui ont été annoncés pour le Fonds de soutien aux communautés autochtones, 15 millions de dollars, soit moins de 5 %, ont été consacrés aux organismes autochtones urbains. Alors que 60 % des Autochtones au Canada vivent en milieu urbain, comment le gouvernement peut-il expliquer cette répartition de l'argent? »
    • « [Q]uels groupes autochtones hors réserve ou non inscrits ont participé aux décisions sur la façon la plus efficace d'affecter ces 15 millions de dollars? »
    • « [N]ous croyons comprendre que Services aux Autochtones Canada n'a pas encore approuvé le versement des fonds destinés aux groupes autochtones hors réserve ou non inscrits. Quand cet argent sera-t-il débloqué? »

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • L'industrie pendant la COVID-19 : Le secteur forestier traversait une crise avant la pandémie. Des usines fermaient leurs portes et des milliers de travailleurs perdaient leur emploi. Si notre industrie forestière est en péril, la production de fournitures médicales, de papier hygiénique et de divers autres produits essentiels est aussi en péril. L'industrie du tourisme a été dévastée, et la relance après la crise de la COVID-19 demeure incertaine. Les réservations ont été annulées jusqu'en 2021. Les petites entreprises souffrent des lacunes de la Banque de développement du Canada. Les petites et moyennes entreprises qui, juste avant l'interruption des services, avaient obtenu des prêts et n'avaient pas encore ouvert leurs portes sont censées payer les intérêts sur du capital qu'ils n'ont pas encore à rembourser. Débats, 20 avril 2020
  • Pétrole et gaz : Soutenir le secteur du pétrole et du gaz; les projets de loi anti-énergie réglementent à outrance le projet d'oléoduc d'ouest en est. Hansard, 13 juin 2019

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Armes à feu : Après tout, pour freiner l'augmentation des crimes commis avec des armes à feu, il faut lutter contre les criminels et les gangs, et non punir les propriétaires légitimes d'armes à feu. Voilà la solution. Twitter, 31 janvier 2020

Questions écrites

  • Q-193, Documents classifiés ou protégés, depuis le 1er janvier 2019 – 27 janvier 2020
  • Q-188, Norme de service de 16 semaines fixée par Anciens Combattants Canada pour prendre une décision en matière de prestations d'invalidité – 27 janvier 2020
  • Q-172, Achats, par le gouvernement, de crédits de carbone compensatoires – 27 janvier 2020

Affaires émanant des députés

  • Aucune.

Premières Nations et organisations autochtones dans la circonscription

  • Aucune.

Sylvie Bérubé, Abitibi–Baie-James–Nunavik–Eeyou (Québec)

Sylvie Bérubé

Notice biographique

Mme Bérubé a été élue pour la première fois à la Chambre des communes en 2019.

Avant d'être élue, Mme Bérubé a travaillé pendant 30 ans au CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue, notamment dans le domaine des ressources humaines et de l'information. Elle a également été directrice du comité social de l'Hôpital de Val-d'Or, administratrice de l'organisme Taxibus, membre de l'association de la sécurité de l'information du Québec et présidente du Parti Québécois d'Abitibi-Est.

Mme Bérubé exerce actuellement les fonctions de porte-parole pour les questions touchant les affaires autochtones.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • COVID-19 : Aucune.
  • Manifestations des Wet'suwet'en : « [D]epuis que le gouvernement a abdiqué son leadership dans la crise ferroviaire, la situation dégénère. Les barrages se multiplient au Québec et ailleurs. Au moment où il décidait de se cacher du conflit, vendredi dernier, le premier ministre a affirmé qu'il voulait dialoguer, mais que cela prend deux interlocuteurs pour un dialogue. » Hansard, 25 février 2020
  • Avis d'ébullition de l'eau : « Je représente la circonscription d'Abitibi—Baie-James—Nunavik—Eeyou et, actuellement, il y a des situations qui dégénèrent relativement à l'accès à l'eau potable et aussi en matière de logement. Vous dites que vous avez un groupe de travail mixte composé de l'Assemblée des Premières Nations. Qui, parmi les Premières Nations, siège au comité du groupe mixte? » INAN, 25 février 2020
  • Traités : « Le respect et l'interprétation des traités sont plus que jamais nécessaires afin de sortir du colonialisme dont ont souffert et souffrent encore à ce jour les Premières Nations de ce pays. Cela devrait être une des priorités dans le discours du Trône. » Hansard, 12 décembre 2019
  • Principales questions autochtones dans le Nord du Québec : « En ce qui a trait aux affaires autochtones, les dossiers importants sont les logements sociaux, l'itinérance et les infrastructures dans le Nord du Québec. La fonte des neiges est également très importante pour eux puisque cela change leur culture. En ce qui a trait à l'environnement, il faut travailler avec les Premières Nations. » Hansard, 28 janvier 2020

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Relations entre le gouvernement du Québec et le gouvernement fédéral : « Ce n'est jamais facile avec le fédéral. On envoie de l'argent à Ottawa qu'on pourrait garder chez nous et le fédéral met des bâtons dans les roues du Québec. » Lecitoyenvaldoramos.com, 1er juillet 2019
  • Questions relatives au Québec : « On ne sera jamais aussi bien servis que par nous-mêmes. Plusieurs dossiers du fédéral m'agacent, dont la couverture internet, le financement de logement social, l'inaction concernant la Loi sur les Indiens et la taxe sur le bois d'œuvre qui affecte notre région. » Lecitoyenvaldoramos.com, 1er juillet 2019

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Relations entre le gouvernement du Québec et le gouvernement fédéral : "Ce n'est jamais facile avec le fédéral. On envoie de l'argent à Ottawa qu'on pourrait garder chez nous et le fédéral met des bâtons dans les roues du Québec." Lecitoyenvaldoramos.com, 1er juillet 2019
  • Questions relatives au Québec : "On ne sera jamais aussi bien servis que par nous-mêmes. Plusieurs dossiers du fédéral m'agacent, dont la couverture internet, le financement de logement social, l'inaction concernant la Loi sur les Indiens et la taxe sur le bois d'œuvre qui affecte notre région." Lecitoyenvaldoramos.com, 1er juillet 2019

Questions écrites

  • Aucune.

Affaires émanant des députés

  • Aucune.

Mumilaaq Qaqqaq, Nunavut (Nt)

Mumilaaq Qaqqaq

Notice biographique

Née à Baker Lake (Nunavut), Mme Qaqqaq a été élue pour la première fois à la Chambre des communes en 2019.

Avant d'être élue, Mme Qaqqaq était animatrice, conférencière et bénévole, surtout connue pour son discours prononcé à la Chambre des communes à l'occasion de la Journée internationale de la femme en 2017 dans le cadre du programme « Héritières du suffrage », conçu pour permettre aux jeunes femmes de parler de la vision qu'elles ont pour leur pays à la Chambre des communes. Elle a travaillé comme agente d'emploi pour Nunavut Tunngavik Incorporated et comme spécialiste de programmes de mieux-être auprès du ministère de la Santé du gouvernement du Nunavut. Elle a occupé des postes au sein d'Inuit Tapiriit Kanatami, notamment auprès de Susan Aglukark à l'Arctic Rose Foundation et à Northern Youth Abroad. Elle est diplômée de l'école secondaire Jonah Amitnaaq.

Mme Qaqqaq est actuellement porte-parole pour les questions touchant l'Agence canadienne de développement économique, les affaires du Nord, en plus d'être porte-parole adjointe pour questions en matière de ressources naturelles.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • Conflit d'intérêts au sein du Conseil d'approvisionnement COVID-19 : « Le gouvernement fédéral a eu un conflit d'intérêt évident lorsqu'il a acheté des fournitures médicales à une société ayant des liens avec son propre Conseil d'approvisionnement COVID-19. Je suis fier que mes collègues de la commission INAN aient convenu que nous avons besoin de réponses. » Twitter, 30 mai 2020
  • MMIWG retard du plan d'action : « Je ne peux même pas commencer à me faire à l'idée. La justice, la sécurité et les soins sont ce dont les gens ont besoin en ce moment! Nous devons protéger nos femmes. Il y a une énorme inégalité. Nos femmes méritent d'être en sécurité et protégées! » Twitter, 28 mai 2020
  • Soutien du gouvernement à COVID-19 : « Les Nunavummiut attendent toujours l'aide liée à COVID-19 du gouvernement fédéral, qui a été promise il y a quelques semaines. Alors que les communautés font tout ce qu'elles peuvent pour se préparer - en ce moment, nous avons besoin que le gouvernement fédéral fournisse les ressources qu'il a promises. » Twitter, 26 avr. 2020
  • COVID-19 (suite) : « Les gens s'inquiètent du manque d'installations et de services nécessaires pour aider à faire face à la pandémie. C'est là que le gouvernement doit avoir un plan qui corresponde à notre réalité. Et agir rapidement. » Twitter, 1er avr. 2020
  • Services aux Inuits : « Nous constatons continuellement le manque de services pour les Inuits et les Métis. Il est difficile de parler de choses comme la formation sur l'entretien des infrastructures du système d'eau alors que ces infrastructures ne sont même pas là au départ. » INAN, 25 février 2020
  • Wetsu'wet'en Protestations : « La rencontre avec les chefs du Wetsu'wet'en serait un pas dans la bonne direction pour la réconciliation, mais ce que nous voyons à nouveau, c'est l'échec du Premier ministre. Ses promesses non tenues envers les habitants de ma circonscription se voient tous les jours, avec un manque et une mauvaise qualité des soins de santé, des soins de santé mentale, du logement, de l'éducation et des transports. » Hansard, 21 février 2020
  • Nutrition Nord : « Depuis le lancement du programme Nutrition Nord, la sécurité alimentaire s'est en fait détériorée au Nunavut. Des gens dans le besoin peinent à se procurer des produits essentiels et de la nourriture de qualité. Le Nunavut est le seul territoire accessible par avion seulement. La situation est donc pire encore dans ma circonscription. » Hansard, 29 janvier 2020
  • Changement climatique et populations du Nord : « lls mettent en péril la vie des chasseurs et menacent leur capacité à subvenir aux besoins de leur famille et de leur communauté. Nous devons gérer la situation en fonction de ce qu'elle est : une crise. » Hansard, 6 décembre 2019
  • Infrastructure du Nord : « Au Nunavut, nous continuons à nous battre pour que nos droits fondamentaux soient reconnus, à savoir avoir un endroit sûr où vivre, avoir les moyens de nous nourrir et avoir accès à l'eau potable. » Hansard, 6 décembre 2019

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Aucune.

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Le changement climatique : « Le changement climatique est déjà une réalité dans Nunavut et continuera à menacer nos communautés et notre mode de vie. Je m'engage à me battre pour une action climatique réelle dès maintenant et à soutenir la prochaine génération de dirigeants qui savent qu'ils ne peuvent pas ignorer le changement climatique. » Twitter, 22 avr. 2020

Questions écrites

  • Aucune.

Affaires émanant des députés

  • Aucune.

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