Mémoire

Bien avant l'invention de l'automobile, les ballades sur les routes des Prairies n'étaient pas de tout repos! Les chariots, bien souvent, se brisaient sur les routes cahoteuses. La charrette de la rivière Rouge a été pensée par les Métis qui pratiquaient le commerce de la fourrure; ils en ont fait un outil robuste, léger, facile à réparer et capable de transporter de très lourdes charges.

Bien avant de se mettre à raconter leur vie dans des livres, les gens racontaient des récits sur eux-mêmes et leurs ancêtres. Ce pouvait être des récits qui enseignaient aux enfants comment chasser et pêcher, qui leur montraient à distinguer leurs amis de leurs ennemis et qui racontaient l'importance de respecter ses promesses. Aujourd'hui encore, les aînés sont nombreux à transmettre les mêmes mythes et légendes.

De nombreuses Premières nations vivant jadis dans ce qu'on appelle aujourd'hui les Prairies ont porté la capôte. Ce manteau, proche de la robe, était facile à confectionner et très chaud. Il a acquis une telle popularité que souvent, des membres des Premières nations échangeaient des peaux de castor pour obtenir les couvertures à partir desquelles on pouvait fabriquer la capôte.

Les artistes inuits sculptent la pierre et les os d'animaux depuis de nombreuses années. Il en résulte des œuvres faites main qui représentent souvent des habitants et des animaux de l'Arctique. Les artistes inuits sont reconnus mondialement pour leur art.

La peau de phoque (et de caribou) est naturellement imperméable. Elle est donc idéale pour protéger les pieds de la neige et de la glace! Les bottes en peau de phoque sont très chaudes et respirent : elles sont donc parfaites pour garder les pieds au sec dans des climats très froids.

On fabrique la maison d'été traditionnelle des Inuit en cousant ensemble de nombreuses peaux de phoque ou de caribou. Le Tupik se déplace facilement, et on peut le river au sol avec de grosses pierres lorsque les vents violents de l'Arctique se lèvent.

Pendant très longtemps, le Qimmiq a été l'un des seuls moyens de se déplacer dans l'Arctique. Aujourd'hui, la plupart des familles inuites utilisent la motoneige pour se déplacer dans leurs collectivités. En fait, au Nunavut, au compte plus de motoneiges que de voitures!

Même si leur instrument ressemble au violon, les violoneux - et non pas les violonistes! - en jouent d'une façon bien différente. La musique de violoneux est souvent un récit mis en scène grâce à une danse appelée « gigue ». Autrefois, les musiciens métis fabriquaient souvent leur instrument à partir de bois d'érable et d'écorce de bouleau.

Traditionnellement, ce sont les Premières nations et les Métis qui ont porté les mocassins, mais aujourd'hui, on les porte un peu partout sur la planète. Ce sont des souliers de cuir confortables dotés d'une semelle rigide ou souple, et on les décore parfois de broderies de perles pour les occasions spéciales.

Chaque Première nation possède son propre lot d'enseignements liés à la Roue médicinale. La plupart des enseignements concernent l'importance du chiffre quatre (quatre couleurs dans l'humanité, quatre stades de la vie, quatre orientations, quatre saisons), ainsi que l'aspect infini de la nature de la vie (représenté par le cercle qui n'a ni commencement ni fin).

Selon les traditions, toutes les parties d'un caribou abattu sont utilisées. Les os et les bois de l'animal servent d'outils. Sa fourrure sert à confectionner des bottes, des manteaux, des gants et d'autres vêtements. De nombreux Inuit continuent de chasser le caribou pour en obtenir la viande et la fourrure.

Les Ojibwe l'appellent baaga'adowe, et les Mohawks, tewaarathon. La crosse (ancienne appellation : lacrosse) est un sport auquel s'adonnent de nombreuses Premières nations depuis des centaines d'années. Autrefois, ce sport était pratiqué pendant des jours, avec environ 1 000 joueurs et des poteaux de but situés à des kilomètres les uns des autres.

Dans presque toutes les collectivités autochtones du Canada, on joue du tambour durant les cérémonies, les célébrations et les différents rassemblements. Certains Cris fabriquent des tambours sur cadre peint, et certains Iroquois font des tambours à eau. Les Inuit, quant à eux, fabriquent un tambour appelé Qilautik. Une histoire particulière correspond à chaque tambour.

Le sash est un élément important du costume traditionnel des Métis qui peut être porté autour de la taille ou par-dessus une épaule. On peut l'utiliser à différentes fins, et l'étoffe en elle-même est assurément un accessoire mode!

Le drapeau métis comporte deux couleurs, soit le rouge et le bleu. Le symbole au centre représente l'infinité, l'absence de fin. Il représente également la réunion des Premières nations et d'origine européenne.